En fait, les identités régionales y sont assez différentes. Il n’y existe aucun mouvement ethnique ou régionaliste comparable au Vlaams Nationaal Verbond (VNV) en Flandre, et le nombre d’enrôlés dans des mouvements pro-allemands y a été plus faible.
Les partisans de la collaboration – essentiellement des rexistes– ont été placés à des postes à responsabilités dans la plupart des grandes villes et communes wallonnes mais leur pouvoir effectif est resté très faible. En outre, les hérauts de la collaboration sont devenus, à partir de 1942, une petite minorité coupée du reste de la population.
Cependant, l’audience potentielle pour un sentiment germanophile en Wallonie est à chercher ailleurs, parmi les mouvements autoritaires gravitant autour de l’Ordre nouveau qui se sont établis pendant les années trente. Le plus important d’entre eux étant le mouvement rexiste de Degrelle apparu dès l’entre-deux-guerres. Un certain nombre de ses membres ont résolument opté, dès 1941, pour l’opposition à l’occupant, fournissant des militants parmi les plus actifs de groupements de résistance patriotiques. Mais d’autres se sont identifiés à l’Ordre nouveau européen initié par les nazis. La contribution de Rex a été de fournir une assise à de telles aspirations, avant de devenir un symbole de la collaboration anti-belge et illégitime, conséquence des choix opportunistes et extrémistes de Degrelle.
Je crois personnellement que le fait que Léon Degrelle à déclaré que les Wallons étaient des Germains et son tonitruant ‘’Hel Hitler’’ par lequel il clôtura un de ses discours à finalement fait que de nombreux partisans de ‘’Rex’’ ont tourné le dos au parti.
C’est mon sentiment et le vôtre serait le bienvenu.
Bien amicalement
Prosper


Source : https://www.belgiumwwii.be/belgique-en- ... lonie.html