JARDIN DAVID a écrit:Pas évident que je passe à l'acte .... mais j'examinerai la chose en détail lors de ma prochaine visite dans le rayon pseudo culturel de mon Carreclerc ou Lefour le plus proche. J'aimerais bien avoir les avis de lecteurs !
JD
Vos souhaits sont des ordres cher JD ...
ANALYSE personnelle et Notes de Lecture: Dans une époque où tout individu ne pensant pas comme le journal
Le Monde ou
Laurent Ruquier est immédiatement taxé de "
fascisme", il est bon, pour comprendre ce que ce vilain mot veut vraiment dire, de lire le texte du plus authentique spécimen de fasciste Français revendiqué et assumé, Lucien Rebatet, ce que j'ai donc pu faire grâce à cette ré-édition de Robert Laffont .
Dans cette volumineuse "Ré-Edition", vous tomberez immédiatement sur une interminable préface d'un des plus célèbres "chasseur de collabos",
Pascal Ory, qui vous expliquera jusqu'à satiété voire plus à quel point l'auteur de ce brûlot "
aime tuer", et comment c'est un constant "
appel au meurtre" ... rien que ça !!!
Mais ce texte "maudit" ne peut en aucun cas être réduit à un délire antisémite, car c'est également une charge détonante contre le catholicisme, l'armée française de 1940, VIchy, l'Action Française et son célèbre Charles Maurras ...
Les "
Mémoires inédits" (près de 400 pages sur plus de 1100 qu'en compte ce gros bouquin) d'un intérêt historique capital, montrent une fois de plus, l'obsession des juifs et l'admiration de Lucien Rebatet pour Hitler - "
Quel Homme" ... "Quel ,Aigle !" ... - ainsi qu'une longue descritpion détaillée de son engagement fasciste qui vaut quasiment "définition" pour ce triste mot.
La lecture de ces écrits permettent ainsi de mieux comprendre (
ce qui ne signifie pas excuser) comment, en 1940, une grande partie de la France en est arrivé là.
Et, pour que l'histoire ne se répète pas, ce qu'elle aurait tendance à faire ces dernières années, la lecture de cette ré-édition permet de s'apercevoir comment il est absurde de ranger nos actuels Michel Onfray, Alain Finkielkraut, ou même Eric Zemmour dans le même sac, en les qualifiant de mots et de termes qu'il vaut mieux ne jamais employer tant qu'on n'a pas lu ce genre de texte, ceci, pour le moins, d'être absolument sûr de ne pas se tromper de cible ...
Donc, en un mot comme en cent, cette ré-édition des "Décombres" de Lucien Rebatet est à lire et relire sans retenue.