Yuri67 a écrit: les russes savaient les conditions d'incorporation des malgré nous et des volontaires, ils connaissaient leurs situations, peut etre pas des 42, mais plus tard.
Peut-être, certainement même, je ne sais pas en fait je n’ai pas encore lu quelque chose sur ce sujet dans les documents et témoignages soviétiques.
Mais de toute façon comme je l’ai dit, il ne faut pas s’attendre de la part des Soviétiques à un quelconque régime de faveur pour ceux qui ont combattu sous uniforme allemand, français et enrôlés de force ou pas. Comme je le disais, les prisonniers soviétiques furent considérés conne traitres à la partie et ceux qui furent déportés comme esclave dans les usines allemandes idem, certains sont allés tout droit au goulag après leur libération, la plupart furent mis au ban de la société soviétique. C’est après la mort de Staline que Khrouchtchev va tenter de réparer l’irréparable en les sortants du goulag tout en tentant de masquer l’ampleur du drame pour ne pas nuire à la réputation de l’état. Il va aussi réhabiliter un grand nombre de militaires qui étaient en fait de véritables héros mais qui furent faits prisonniers.
Yuri67 a écrit: Sans faire reférence a Holywood, si il y a un pays qui a pratiqué l'execution de deserteurs (et meme plus) en masses, c'est bien l'armée rouge et le NKVD et ces commissaires politique, certaines unités etaient justement chargé de ce genre de travail ..
Que l’Armée Rouge ait procéder à la répression par la fusillade, nul ne le nie. C’était déjà le cas en bien plus pire dans l’armée Tsariste qui était pourtant sainte et orthodoxe.
Quant à faire des commissaires politiques et des fonctionnaires du NKVD des sanguinaires et des fanatiques, c’est pratique mais on passe à côté d’une toute autre réalité.
Il faut faire gaffe aux lectures que l’on fait par exemple Paul Carrel qui à écrit les best seller que l’on sait, s’appelle en fait Paul Karl Schmidt (1911-1997) qui fut membre du parti Nazi avant que d’Adolphe Hitler le soit et en 37 il entre au ministère des affaires étrangères et en 40 il va être responsable du service presse, il est en fait monsieur propagande et a un grade élevé chez les SS. En 45 il va être condamné à 2 ans de prison et puis disparaître pour écrire sous le nom de Carrel. J’ai ouïe dire qu’il avait été récupéré par les services de contre propagande américains…
Tom a écrit: Mais alors quels étaient ces "gardiens" et ces "gardes" dont tu parles ? Et quel était le rôle des troupes du NKVD qui mettait en oeuvre des régiments entiers à l'arrière du front ?
Les gardiens comme je l’ai dit c’était soit des soldats de l’Armée Rouge soit des gendarmes (NKVD). En tous cas c’était les services de contre espionnage du NKVD, le Smerch, qui enquêtait parmi les prisonniers pour repérer les criminels de guerres.
Quand aux régiments entiers à l’arrière, faut faire gaffe, c’étaient des unités de gendarmerie comme dans toutes les armées du monde. De plus les unités soviétiques n’ont rien à voir avec les unités allemandes ou françaises de l’époque. Par exemple à Stalingrad sévissait comme unité combattante la 10é Division du NKVD, c’était 7,800 hommes pour cinq régiments. Pour le 282e régiment s’était 800 hommes seulement !
Des juillet 41 devant la débandade des officiers qui abandonnait leurs unités sur place, l’ordre a été donné au detachement de barrages du NKVD de fusiller sur place tout officier séparé de sa troupe ou sans ordre, les déserteurs idem. C’est avec la prikaze 227 que l’on va diriger la plupart de ses hommes non vers les pelotons d’exécutions mais vers les bataillons disciplinaires. Suivant le délit, on était condamné à combattre au plus durs entre 1 et trois mois jusqu’à la première blessure si l’on survivait, on était réintégrer à son rang et grades.
Mais nous devions gravement du sujet, que font les modérateurs !