Post Numéro: 17 de Murdock 06 Aoû 2006, 18:46
Chapitre 17: Action du 8 août
6h30 : President Hayes et President Adams arrivent à Tulagi avec les renforts
9h00 : Le groupe de combat C débarque à Gavutu
9h10 : le VT – 8 bombarde Tanambogo
10h38 : Alerte reçu signalant 40 avions japonais au dessus de Bougainville
11h40 : Les chasseurs du Saratoga s’élancent pour les intercepter
11h57 : Les bombardiers en piqué et les torpilleurs japonais attaquent, touchant les destroyers George F Elliott et Jarvis
13h45 : Les destroyers Buchanan et Monssen sur l’ordre des forces de débarquement fournissent un appui feu sur Tanambogo
14h00 : Nouvelle alerte d’attaque aérienne japonaise
16h45 : les destroyers tirent sur Tanambogo
18h07 : l’amiral Fletcher recommande le retrait des portes-avions (retrait approuvé par le COMSOPAC)
18h21 : Rumeurs signalant 3 croiseurs, 2 destroyers et 2 torpilleurs ou ravitailleurs d’hydravions japonais
23h45 : Conférence à bord du McCawley pour décider des mouvements des transports pour le matin prochain.
A 5h00, le matin du 8 août, l’amiral Crutchley ordonne aux groupes et unités de patrouilles de retourner dans les zones des transports et d’assurer la protection d’écran du jour. Comme des sous marins ennemies peuvent intervenir dans la journée, il ordonne aux dragueurs de mines de former une patrouille anti sous marine entre les chenals de Sealark et de LEngo. Il établit aussi une patrouille anti sous marine aérienne avec trois avions des croiseurs en vol à tout temps.
Patrouilles aériennes
A 6h30, le President Hayes et le President Adamas arrivent dans la zon de transport YOKE avec les renforts pour Tulagi et Gavutu. Peu après les bombardiers en piqué venant des portes avions apparaissent dans le ciel et commencent à marteler les japonais restants dans les refuges de Tulagi et de Tanambogo.
Le Wasp, en compagnie des autres portes avions, s’est retiré à une courte distance au sud pour la nuit. Revenant dans la matinée dans sa position précédente au sud ouest de Guadalcanal, le Waps maintient en patrouille aérienne de combat huit chasseurs dans la zone des transports de Tulagi jusqu’à 12h00. Peu après, il lance 12 avions de reconnaissance en direction des îles Santa Isabel et Nouvelle Géorgie. Aucun contact n’a été signalé sauf un chasseur hydravion japonais qui a été croisé à environ 80 km de la Baie de Rekata et qui a été abattu par le lieutenant commandant Snowden. En attendant des bombardiers ont soutenu la force amphibie dans une action contre les objectifs désignés. Les chasseurs sont rappellés et ravitaillés en carburant à midi en prévision d’une attaque japonaise qui, comme le jour précédent, s’avère dirigée vers les navires des zones de transport.
Le commandant Felt du Saratoga commande les bombardiers et les torpilleurs dans la zone de Tulagi le matin du 8 août. Le chef du soutien aérien sur le McCawley l’informe à 7h55 qu’il essaye d’obtenir des cibles appropriées pour les bombardiers mais que la situation sur le rivage n’est pas clair. A 8h20 l’escadron de bombardier en piqué décolle sans avoir d’objectif désigné pour l’attaque. A 9h10, le McCawley l’informe que les japonais cloués sur Tanambogo exercaient des tirs défensifs et qu’il avait l’ordre d’attaquer avec les bombardiers restants (VT8). Juste avant l’attaque, un message déformé a été reçu tentant de décommander l’attaque. Négligeant le message, les bombardiers ont attaqués la position et repartaient pour le porte avions à 10h05.
Attaque aérienne japonaise du 8août
A 10h38, l’amiral Turner reçoit une nouvelle annonçant que 40 bombardiers japonais bimoteurs sont passés au dessus de l’île de Bougainville, au nord de Tulagi – Guadalcanal, et de là vers le sud est. Il a immédiatement ordonné à tous ces navires de se déplacer sur la zone de transport et d’assurer une patrouille. Avant que les avions apparaissent à peu près précisément à midi, les groupes de transports et d’écrans sont en formation et manoeuvrent à leur vitesse maximale.
Les rapports différent sur le nombre exact d’avions japonais (allant de 25 à 40). Mais la plupart était des bombardiers bimoteurs et ils approchent des navires par l’est, venant de la pointe sud est de Florida, à une altitude basse. Apparemment ils ne laissent tomber aucune torpilles ou bombes dans la région de Tulagi mais se dirige vers leur cible principale dans le sud ouest, les navires de Guadalcanal. Cependant les navires et les transports de Tulagi ouvrent un feu antiaérien intense et efficace quand les avions passent au dessus d’eux. Neuf à quinze avions sont considérés comme abattus. Les bombardiers étaient escortés par des Zeros et ceux-ci ont été engagés par les avions des portes avions en haute altitude.
L’attaque a été dirigée sur les navires américains de Guadalcanal, qui avaient mis en place des tirs de barrages. Les navires du groupe de transports XRAY, à ce moment, évoluaient dans une ligne de quatre colonnes de divisions à trois ou quatre navires chacun (avec le Heywood seul sur le flanc gauche), avec des intervalles de 1300m, les navires étant séparés de 900m de distance et avançant à 13n. La mer est lisse et calme, le ciel nuageux et le plafond était d’environ 1 500 – 2 000 m. A 11h57, les avions japonais approchent par le nord est, passant au dessus des collines de la partie orientale de l’île de Florida, perdant rapidement de l’altitude et se dirigeant directement sur les transports de la ligne. L’amiral Turner, commandant de la TF, fait rapidement et efficacement manœuvré la formation de transport.
Pendant ce temps, les navires écrans, croiseurs et destroyers, ouvrent le feu et plusieurs avions sont abattus. Quand les transports utilisent leurs canons antiaériens, la formation japonaise commence à se briser, quelques avions passent entre les transports. En quelques instants, certains avions sombrent dans les eaux. Seuls trois avions passent la formation des transports. Deux seront abattus par les navires écrans, le dernier parvenant à s’échapper.
Un des avions abattus manqua de peu la poupe du Vincennes tandis qu’un autre se brisa sur le pont du George F Elliott qui s’embrasse. En quelques minutes, le George F Elliott est remorqué hors de la formation et les autres navires observent qu’une grande partie de l’équipage est passée par-dessus bord, flottant dans son sillage.
A peu près au même moment, le destroyer Jarvis était frappé par une torpille et était sérieusement endommagé mais encore capable d’opérer avec sa propre puissance. Cela sera les seules pertes américaines, alors que les japonais ont perdu 14 avions, au moins dans la bataille. Les japonais se retirent par le nord ouest, poursuivis par les chasseurs américains.
A 10h02, l’Enterprise a lancé trois chasseurs pour patrouiller au dessus des transports. Peu avant le combat de midi, le Chicago leur signale une attaque japonaise imminente. En quelques minutes depuis une altitude de 5 000 m, ils ont aperçu plusieurs avions torpilleurs japonais volant bas au dessus des eaux entre Tulagi et Guadalcanal. Les chasseurs américains plongent pour les attaquer. Ils abattent ainsi 5 avions japonais et retournent sur l’Enterprise à 13h40.
Le 5ième escadron de chasseur du Saratoga est beaucoup contrarié d’avoir manqué l’action de midi ce jour là. Comme le jour précédent, l’escadron de bombardiers du Wasp, VS 71, du lieutenant commandant John Eldridge, a accidentellement intercepté l’attaque japonaise du 8 août. Tandis que le vol de 11 SBD – 3 se retiraient du bombardement de l’île de Mbangi, près de Tulagi, ils observent l’approche par le nord est des avions japonais. L’escorte de Zero attaqua les avions américains. Cependant, les avions américains parviennent à rejoindre le Wasp sans perte.
Après l’attaque, les transports de l’escadron XRAY retourne sur la plage RED pour reprendre le déchargement. En chemin, le capitaine Reifsnider, commandant les transports, aborde le George F Elliott. Le feu brûlait toujours intensément. Le Hull était à côté, pompant l’eau par cinq ou six tuyaux. L’Elliott a perdu de la puissance depuis qu’un avion s’était écrasé sur lui. Le Hull commence alors à remorquer le Elliott pour l’échouer sur la plage RED, à environ 16 km de là, afin de décharger le reste du matériel et de l’équipement qui restait à bord.
Mais finalement, on a dû se résoudre à évacuer l’équipage. La tentative de récupérer le matériel ou de sauver le navire était un échec. Les dernières personnes à bord sont évacuées par le Hull et le Dewey. L’amiral Turner ordonne alors de le couler à la torpille. Le Hull tira alors quatre torpilles à courte portée sans effet. Trois officiers et 7 hommes de l’Elliott ont été tué. 15 Marines ont été considérés comme disparu.
Quand au Jarvis, il avait été remorqué par le Dewey dans des eaux peu profondes. Le fond de sa coque était ouvert mais ses chaudières et ses machines étaient intactes. 14 membres de l’équipage absents et 7 ont dû être envoyés au McCawley pour y être hospitalisé. L’amiral Turner donna l’ordre qu’il rejoigne Nouméa sous l’escorte du Hovey. Cependant, quand tôt dans la soirée, le Hovey tenta de joindre le Jarvis, il ne le trouva pas. Le navire n’atteindra jamais Nouméa.
Durant l’après midi, quand plusieurs alertes pour des attaques aériennes japonaises ne se matérialisent pas, quelques navires récupérent des aviateurs japonais dans l’eau. Le Selfrodge ramène deux de ces prisonniers qu’il transfére au Barnett. Le Blue en sauve quatre autres et prévoit de les donner à l’Astoria, le prochain matin. Le Neville en récupéra 6 dont un était mort.
Nettoyage de Tulagi
Peu après 7h00, le President Jackson débarque le 1ier bataillon du 2ième Marines (moins la Compagnie B) à la plage BLUE, et le President Hayes débarque le 2ième bataillon. Le 1ier bataillon, commandé par le lieutenant colonel R E Hill, a l’ordre de balayer Tulagi des japonais de la plage à la pointe orccidentale de l’île, et le 2ième bataillon, commandé par le lieutenant colonel B W Atkinson, a été dirigée pour effectuer la même opération sur la pointe orientale de l’île.
Aucune brèche sérieuse n’avait été faire dans la nuit, et, à l’aube, les Marines avait repris l’offensive. Les Compagnies E et F de l’équipe de combat 2 qui avait nettoyé la partie occidentale de l’île, ménent l’attaque du second jour. D’une ligne nord est de la colline 281, avec la compagnie F à droite et la compagnie E à gauche, ils avancent vers le sommet de la colline et la côte sud ouest de l’île. Cette manœuvre permet aux mortiers et aux positions de mitrailleuses d’attaquer la concentration japonaise de trois côtés. Cet après midi, la compagnie G de l’équipe de combat 2 et les Raiders se sont jetés sur le ravin et ont soufflé les japonais hors de leur cachette. A environ 15h00, l’occupation physique de l’île est complète.
Sur les 500 japonais estimés en position sur Tulagi, 3 seulement se sont rendus. Selon les prisonniers, 40 ont tenté de s’échapper à la nage vers Florida. Le bataillon de Raider a subi 90 pertes dont 3 officiers et 33 hommes ont été tués ou sont morts de leurs blessures sur l’île.
La prise de Tanambogo
Le 3ième bataillon du 2ième Marines (Equipe de combat C), commandé par le lieutenant colonel R G Hunt, a d’abord été débarqué par le President Adams sur la plage BLUE, mais à 7h05 les ordres ont changé et le bataillon a été redirigé sur les navires pour aller à Gavutu. En attendant, le Monssen et le Buchanan s’étaient tournés vers Tanambogo pour fournir un appui feu à l’attaque imminente de l’île.
Peu après 9h00, la première vague de bateau quitte l’Adams pour Gavutu et débarque sur la plage une heure plus tard. Le reste de l’équipe de combat C suit dans six autres vagues de navires. Les compagnies I (Capitaine M P Hajan) et K (Capitaine H A Courtney) rejoignent le bataillon de parachutiste pour exterminer les quelques japonais restants. Leur opération a été entravé par les tirs persistants d’un sniper de Tanambogo, et ainsi les préparations ont été accelérés pour lancer une nouvelle attaque sur l’île. L’attaque aérienne japonais de midi et plusieurs fausses alertes qui ont gardé le groupe d’appui feu en alerte antiaérienne pour une heure ou plus, a handicapé l’organisation du travail, cependant, le Buchanan et le Monssen ont frappé fréquemment les cibles sur Gavutu et Tanambogo comme cela leur étaient demandés par le contrôle de tir. En cela ils ont été aidés par l’appui aérien qui a aussi bombardé Gaomi, Makambo et d’autres îles proches pour disperser des groupes de japonais maintenant un tir précis.
A 16h00, le Buchanan se tient dans le porte de Gavutu sur la côte est de l’île, ralentissant et ouvrant le feu avec ses batteries sur la colline de Tanambogo à une portée d’environ 1 000 m. Se déplaçant du port de Gavutu vers Gaomi, il porta son feu vers une zone plate sur la côte sud est des îles Tanambogo. A 16h15, deux chars du 3ième détachement, compagnie C, 2ième bataillon de char, commandé par le lieutenant R J Sweeney, embarquent dans deux navires d’assaut pour Gavutu. Environ une heure plus tard, ils arrivent à proximité du Buchanan et demandent que le destroyer cesse le feu, étant sur le point de débarquer sur Tanambogo. Le Buchanan se retire en eaus libres ayu sud sud est de Gavutu, et rejoint, plus tard, les croiseurs San Juan et Hobart et le destroyer Monssen pour une patrouille nocturne entre Florida et Guadalcanal.
Les deux navires d’assaut des Marines venaient du President Adams. Ils s’étaient positionnés avec d’autres navires de débarquement pour Gavutu plus tôt dans l’après midi, où ils ont reçu l’ordre de préparer le débarquement de Tanambogo. A environ 17h00, le premier laisse un char et un détachement de plusieurs Marines sur Tanambogo. Les tireurs isolés japonais étaient actifs sur les îles de Tanambogo, Gavutu, les îles de Florida comme l’île de Gaomi et les américains se dirigaient vers le rivage oriental de Tanambogo.
En atteignant la plage, le navire déploye sa rampe et, le char descend. Le feu japonais est intense et un sergent de Marines qui était en avant de la salle des moteurs a été tué immédiatement. Les autres Marines ont suivi le char, quelques uns tombant quand leur petite ligne a été mitraillée par le feu japonais. L’équipage du navie a dû sortir, se tenir dans la ligne de feu, et soulever la rampe à la main car elle n’avait pas de moteur.
A son retour de Gavutu, le premier navire reçoit l’ordre d’embarquer 20 Marines pour Tanambogo. Cette fois, en raison de la protection qu’elle a assurée, la rampe n’est pas abaissée et les Marines sont passés par les côtés bien que le feu était presque continu à l’approche du navire sur la plage.
Le deuxième navire a connu une expérience similaire. Sur la plage d’approche de Tanambogo lors de son premier voyage, le navire s’échoue à quelques milliers de mètres du rivage sur le corail.
Cette tragédie a eu pour résultat que le lieutenant Sweeney du char a pris la tête de ses troupes de supports. Les japonais se sont précipités sur leurs pirogues, plaçant une barre de fer bloquant la voie. Piègé, les japonais l’ont attaqué avec des cocktails molotov et autres produits inflammables, tuant tout l’équipage sauf un homme qui s’échappa de la tourelle. L’autre char accomplit sa mission à la perfection, gardant l’avance de l’infanterie avec son appui.
La compagnie I de l’équipe de combat C, commandé par le Capitaine W G Tinsley, suivit les deux chars à terre. Environ la moitié de la compagnie a poussé en direction de la pente méridionale de la colline de Tanambogo alors que le reste se positionnait sur les côtes est et nord du rivage. Le combat a été proche et sauvage. A ce moment, le 1ier détachement de la compagnie K (Lieutenant JJ DOnahue) aidé par quelques parachutistes, arrive à la croisée de Gavutu et s’établissent sur la côte sud de l’île. En attendant, la caverne japonaise sur le côté sud de la colline 148 sur Gavutu a été réduite par un tracteur amphibie.
Vers 22h00 Tulagi et l’ensemble Gavutu – Tanambogo sont complétement aux mains des américains sauf qulques nids isolés de snipers. Durant la soirée et la nuit, un cortège presque constant de navire se déplace entre les transports et les îles, apportant du ravitaillement aux Marines et évacuant les blessés. Il a été estimé que sur les trois îles il y avait 1 500 japonais dont 1 000 était sur Gavutu et Tanambogo. La force de Tulagi était entièrement navale, considéré comme étant une partie d’une force spéciale de débarquement avec le Quartier général à Rabaul. Sur les deux autres îles, environ 400 était des troupes naviels (Marines et personnel de l’aviation navale) et les 600 restants étaient considérés comme étant des travailleurs. Bien qu’aucun comptage précis ne soit possible, on peut estimé que 1 500 japonais ont été tué, moins les 23 prisonniers et les 70 s’étant échappé sur Florida. En dépit des durs combats, les pertes américaines étaient comparativement faibles. Pour prendre ces trois îles, les américains ont perdu 8 officiers et 100 hommes tués, disparus ou morts de leurs blessures et 7 officiers et 133 hommes blessés, soit un total de 248 pertes.
Guadalcanal, 8 août
En attendant, exception de la congestion des navires et des ravitaillements sur la plage RED, des progrès satisfaisant ont été fait sur Guadalcanal. L’avance à l’ouest a repris le matin. Le 1ier bataillon de l’équipe de combat A continua le long du rivage à travers un terrain particulièrement favorable de plantations de noix de coco. Le groupe de combat B a rencontré beaucoup plus de difficulté avec la jungle épaisse à l’intérieur. Quelques prisonniers ont été fait dans la matinée. Les interrogations ont permis de déterminer qu’il n’y avait pas de force japonais important à proximité, car la seule garnison organisée avait retraité à l’ouest. A midi, il est décidé que l’équipe de combat A (5ième Marines) devait se déplacer rapidement sur la route menant à Kukum et se saisir des installations japonaises du village. Ils traversent le fleuve Lunga sur le pont principal et n’ont rencontré aucune opposition jusqu’à leur arrivé dans le village de Kukum à 15h00. Cependant, là, seulement, un feu léger s’éleva des monticules en bas du village et ont rapidement été réduit au silence. Dans le même temps, la compagnie Groupe B (1ier Marines) avait pu accomplir des progrès plus rapide dans les plaines à l’est du terrain d’aviation et vers 16h00 elle était en possession de l’aérodrome après avoir seulement rencontré une petite patrouille japonaise. Pour la nuit, il est ordonné d’occuper la ligne de Lunga.
Ils trouvèrent que les Japonais avait fait un travail remarquable en développant leurs positions sur la Pointe Lunga depuis leurs occupations le 4 juillet. En 5 semaines, ils avaient construit de grands camps semi-permaments, des quais, des ponts, des ateliers de mécanique, deux grandes stations radios, des usines de glace, deux grandes usines permanents d’énergie électrique, une usine d’air comprimé pour les torpilles et avaient presque terminé l’aérodrome avec les hangars et une piste de 1 100m. Les défenses consistaient à trois batteries antiaériennes et des emplacements de mitrailleuses. La garnison militaire, en excluant les troupes de travailleurs, était censée composer de 200 personnels navals et environ 400 troupes des forces navales de débarquements (Marines).