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Guadalcanal 7 et 8 août 1942

Moins connue que les batailles du front Européen, la guerre du Pacifique n'en reste pas moins tout autant meurtrière et décisive dans la fin de la seconde guerre mondiale.
MODERATEUR ; alfa1965

Guadalcanal 7 et 8 août 1942

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:32

Chapitre 1: Débarquement dans les Salomons

A l’est des deux îles principels de la Nouvelle Guinée et de l’Australie se trouve une barrière de plus petites îles qui s’étend de l’archipel Bismarck à la Nouvelle Calédonie. Comme série de bases navales et aériennes, ces îles offrent aux japonais au printemps 1942 la possibilité attrayante de couper la ligne de communication entre l’Australie – Nouvelle Zélande et la côte ouest américaine. Réciproquement, ces îles formeront la base des américains pour atteindre les Carolines, les îles Gilbert et les îles Marshall avec probablement la possibilité de reprendre les Philippines. Ici aussi, il est possible d’établir une guerre d’usure à un ennemi économiquement inférieur aux américains.

Cependant, c’est le Japon qui tenta le premier à exploiter cette route stratégique. Dès janvier, sa flotte envahit et établit des bases en Nouvelle Bretagne dans les Bismarck et dans la partie nord des îles Salomons, tous les deux étant sous mandat australiens. En avril les japonais vont plus au sud encore en s’établissant à Tulagi, un possession britannique. Un mois plus tard, c’est la bataille de la Mer de Corail. Bien que cette victoire alliée a stoppé l’avance japonaise vers l’Australie et la Nouvelle Zélande, elle n’empêche pas une avance plus lente et fragmentaire dans cette direction.

Une campagne pour débarrasser l’Australie et la Nouvelle Zélande de la menace d’invasion japonaise et pour protéger les lignes de communications américaines de toutes les bases importantes était envisagée dès avril 1942 par l’équipe des Chefs combinés. Pendant une période, cette stratégie n’était que sur papier. Mais avec la réparation progressive des ravages faits à la flotte par l’attaque surprise de Pearl Harbor et avec le renforcement de l’unité des forces du sud ouest pacifique, le projet commença à être faisable.

La décision pour faire de Tulagi l’objectif principal des américains dans les Salomons est arrêtée en avril. Tulagi avait été le siège du commissaire résidant des Salomons britanniques. En plus de sa résidence, il y avait plusieurs bâtiments publics, y compris un hôpital et une prison. Il y avait également une station radio, un cours de golf, et plusieurs autres accessoires de la civilisation occidentale. L’île voisine de Gavutu a servi de sièges sociaux des Plantations du Pacifique Sud qui a étendu les plantations de noix de coco dans l’ensemble des îles. Sur Gavutu, il y avait les bureaux, les magasins de la compagnie et également les ateliers de constructions mécaniques pour l’entretien de sa petite flotte de schooners et de vedettes.

Les japonais ont débarqué à Tulagi en avril et ils se sont rapidement appropriés ses divers équipements pour les utiliser. Le 4 mai, des bombardiers américains attaquent le port. Une évaluation de l’opération indique qu’un destroyer ennemi, un cargo, deux dragueurs de mines ont été coulés (opération ayant lieu pendant la bataille de la Mer de Corail).

Le 4 juillet, les japonais débarquent une force considérable de soldats et de travailleurs sur l’île de Guadalcanal, juste au sud des îles Tulagi et Florida, et quelques jours plus tard, les avions de reconnaissance américains ont observé qu’un champ d’atterrissage était en construction au nord de l’île, pas loin de la pointe Lunga. Comme des avions basés à terre à Guadalcanal menaceraient directement les régions de Nouvelle Calédonie et de Nouvelles Hébrides, la nécessité de reprendre ces îles est devenue de plus en plus évidente.

Afin d’activer ce qui sera la premier offensive importante alliée dans le Pacifique, un nouveau commandement est créé sous les ordres du Vice Amiral Robert L Ghormley, avec l’approbation des nations concernées. L’amiral revenait de Londres où il avait été un observateur naval spécial et après être passé à Washington le 1ier mai, il était passé à Pearl Harbor où il a vu l’amiral Chester A Nimitz et il arriva en Nouvelle Zélande le 8. C’était le moment propice après la dernière phase de la bataille de la Mer de Corail qui s’est conclu victorieusement pour les alliés.

Rapidement l’amiral Ghormley établit son QG sur le Rigel (AR11) à Auckland. Il conféra avec les chefs civils et militaires de l’Australie. Peu après, il devient le commandant des forces navales, aériennes et terrestres du Pacifique Sud, excepté les forces débarquées spécifiquement pour la défense de la Nouvelle Zélande. Il tient également des réunions nombreuses avec le Major Général Alexander A Vandegrift qui dirigea la 1ière division de Marines. Le premier échelon de la division, principalement le 5ième régiment de Marines, est arrivé en Nouvelle Zélande le 14 juin. Le second échelon (les 1ier et 11ième régiments de Marines) ne sont pas arrivés au 11 juillet.

Les victoires de la Bataille de la Mer de Corail et de Midway pendant les premières semaines de juin accélérent les préparations. Le 25 juin, l’amiral Ghormley reçoit l’ordre de lancer l’opération dès que cela est faisable. Le jour suivant, il informe le Major Général Vandegrift de l’opération pour laquelle la 1ière division de Marines sera renforcée du 2ième régiment de Marines, du 1ier bataillon de rangers et du 3ième bataillon de défense.

Le jour J est placé le 1ier août. La briéveté de la période compte tenu des plans et des préparations logistiques ont été appréciée par tous, mais face à l’intérêt de la rapidité de l’action, tous se sont lancés dans la réalisation des plans. Le secret le plus strict a été imposé, les marines faisant leurs préparations sont l’apparence d’un exercice de formations d’opérations amphibie.

La planification du plan est faite en étroite collaboration avec le commandant suprême de la région Sud Ouest du Pacifique. Le 7 juillet, l’amiral Ghormley se rend en Australie pour y rencontre le général Mac Arthur et ils conclurent pour un usage coopératif efficace de toutes les forces disponibles aux deux commandements. Sur le retour à Auckland, l’amiral reçoit l’ordre de procéder à la première phase de l’opération, la prise des îles de Florida et Guadalcanal, soit entrepris si ce n’est le 1ier août, le plus tôt possible.


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:32

Chapitre 2: Situation stratégique

Comme il a déjà été dit, les japonais ont occupé les rives du centre nord de Guadalcanal le 4 juillet et a immédiatement commencé la construction d’un aéroport, des quais et d’autres installations. Simultanément, ils ont commencé un mouvement parallèle en bas de la côte est de la Nouvelle Guinée, débarquant des troupes les 21 et 22 juillet à Ambasi, 200 km au sud est de Salamaua et de Buna. L’ensemble des ces opérations, particulièrement celle de Guadalcanal, a été soutenu par un nombre considérable d’avions basés à terre et en mer.

Ces développements ont rendu les opérations alliées plus complexes et urgentes car s’ils n’agissaient pas rapidement, les japonais seraient tellement présents dans le secteur qu’il sera extrêmement difficile de les déloger. D’ailleurs, la perspective d’une action des Salomons sur les Nouvelles Hébrides ou la Nouvelle Calédonie était potentiellement plus dangereuse pour les alliés que le mouvement allié sur les Salomons pour les japonais. Tandis que l’un prépare le terrain pour un coup plus préjudiciable à l’ennemi, son succès dans l’occupation de cette série vitale d’îles menace directement les convois pour l’Australie.

En raison des pertes ennemies dans les batailles précédentes et notamment dans la bataille de la Mer de Corail mais aussi en raison des rapports des renseignements qui ont omis régulièrement de signaler la présence de navires majeures japonais, les américains ont raisonnablement cru que les forces japonaises consistaient presque exclusivement à des avions, des sous marins et quelques navires mineurs. Les américains avaient la connaissance des bases d’hydravions à Gavutu (près de Tulagi), à Gizo, Rekata Bay, Kieta et le Passage de Buka. Les avions évoluant depuis ces bases pourront être facilement neutralisé. Pour la plupart des commandants concernés, en présumant de l’absence de porte avions japonais, la base principale d’avions à terre pour les japonais étaient Rabaul, en Nouvelle Bretagne (soit à 1080 km de Guadalcanal) et les bases qu’ils ont construits à Kieta, sur Bougainville (soit à près de 500 km de Guadalcanal) et sur Guadalcanal même. La possibilité que les forces expéditionnaires alliées soient exposées aux attaques de bombardement et aux torpilles par les avions basés à terre était une menace sérieuse.


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:33

Chapter 3: Les forces japonaises à terre

Les renseignements, au 30 juillet, indiquent que les japonais ont 1 850 hommes dans la région de Tulagi. Ceux-ci forment un bataillon renforcé (750 hommes), un bataillon antiaérien renforcé (600 hommes) et du personnal naval et aérien (500 hommes). La majeure partie de ces forces est concentrée sur les îles de Tulagi, Gavutu, Tanambogo, Makambo et le long du rivage méridional de l’île de Florida. Les installations étaient sensées être la station radio de Makambo, la base d’hydravion de Gavutu et des entrepôts de carburants vides sur plusieurs îles. Il était évident que des pièces antiaériennes lourdes ont été installés sur Tulagi, Gavutu et Yanambogo, et aussi 2 ou 4 canons de défense côtière sur Tulagi et un sur Gavutu et sur Bingana. Des pirogues étaient présentes sur la côte est de Tulagi et sur Tanambogo.

Sur Guadalcanal les japonais étaient censés avoir 5 275 hommes divisés comme suit : un régiment renforcé (2 300 hommes), un régiment antiaérien (500 hommes), un bataillon de mitrailleuses lourdes (325 hommes), le personnel pour les escadrons et de l’air (200 hommes), et une unité de travail (900 hommes). Les américains pensaient que la majeure partie de ces troupes était concentrée entre Kukun, juste à l’ouest de la Pointe Lunga, et l’embouchure du fleuve de Tenaru, avec une petite garnison à Tetere et d’autres petits détachements ailleurs. Les installations comprennent des quais à Kukun et des magasins à la Pointe Lunga, des transports et une station radio à Lunga. Le terrain d’aviation au sud est de Lunga était censé être terminé, ainsi que celui de Tetere et il était probable qu’à Tenaru, il soit à un tiers construit. L’artillerie japonais devrait être positionnée de la façon suivante : 8 canons antiaériens lourds entre Kukun et le fleuve de Lunga, 4 sur la colline dans l’arrière de Kukun et quelques uns à d’autres endroits.


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:35

Chapitre 4: Plan d’attaque

Le 16 juillet, l’amiral Ghormley expose les bases du plan d’opération. Immédiatement l’opération, dit il, sera la première phase, ou une Task ONE, d’une offensive importante qui comprendra les forces de toutes les nations de la région et qui devrait se dérouler dans les secteurs du Pacifique sud et sud ouest. Pour la Task ONE, le commandant suprême de la zone sud ouest du Pacifique prévoit l’interdiction de l’air à l’ennemi ainsi que des activités navales à l’ouest du secteur de l’opération ainsi que des sous marins opérant dans la région de Rabaul. Pour encore plus d’aide et de soutien, cinq sous marins de la flotte du Pacifique seront en opération à proximité de Truk entre le 22 juillet et le 20 août. « Dog Day », ou le jour de l’opération sur Guadalcanal – Tulagi est prévu pour le 7 août, le décalage d’une semaine étant dû à l’arrivée tardive des transports et des cargos à Wellington.

Les forces sous les ordres de l’Amiral Ghormley prendront, occuperont et défendront successivement (1) Tulagi et les positions adjacentes, et (2) les îles Santa Cruz, en vue d’interdire ces secteurs aux japonais et de préparer des actions plus importantes. Avant l’attaque sur les Salomons, une répétition aura lieu le 27 juillet au Fidji.


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:38

Chapitre 5: Organisation de la Task Force

Le plan prévoit dans sa phase principale trois TF majeures. Deux sont placés sous le commandement du Vice Amiral Franck Jack Fletcher. La première, TF NEGAT, commandée par le Contre Amiral Leigh Noyes, devait fournir l’appui des portes avions pour l’attaque. La seconde, TF TARE, commandée par le Contre Amiral Richmand K Turner, était aussi désigné comme étant la Force Amphibie, et devait se charger de l’attaque principale, transportant et débarquant la force d’occupation de Marines et de défendre les convois de transport contre les attaques de surface. La troisième force, TF MIKE, sous le commandement du Contre Amiral John S McCain, devait assurer la surveillance de la zone et bombarder les zones des opérations près des avions et des hydravions basés à terre. L’amiral Fletcher commande les TF NEGAT et TARE depuis son navire amiral, le Saratoga. L’amiral McCain de la TF MIKE était directement sous la responsabilité du commandant de la force du Pacifique Sud.

La composition de ceux forces était les suivantes
Task Force NEGAT (Force de Support Aérien), Contre Amiral Leigh Noyes :

Group 1—

Porte avions : Saratoga, Capitaine. DeWitt C. Ramsey.

Croiseur :
Minneapolis (CA), Capitaine. Frank J. Lowry.
New Orleans (CA), Capitaine. Walter S. DeLany.

Destroyers:
Phelps, Lieutenant commandant Edward L. Beck.
Farragut, Lieutenant commandant Henry D. Rozendal.
Worden, Lieutenant commandant. William G. Pogue.
MacDonoguh, Lieutenant commandant. Erle V. Dennett.
Dale, Lieutenant commandant. Anthony L. Rorschach.

Group 2--

Porte avions : Enterprise {Contre amiral Thomas C. Kinkaid, Capitaine Arthur C. Davis.

Cuirassé: North Carolina, Capitaine. George H. Fort.

Croiseurs:
Portland (CA), Capitaine. Laurence T. DuBose.
Atlanta (CLAA), Capitaine. Samuel P. Jenkins.

Destroyers:
Balch, Lieutenant commandant. Harold H. Tiemroth.
Maury, Lieutenant commandant. Gilzer L. Sims.
Gwin, Commandant. John M. Higgins.
Benham, Lieutenant commandant. Joseph M. Worthington.
Grayson, Lieutenant commandant. Frederick J. Bell.

Group 3--

Porte avions: Wasp Contre Amiral Noyes, Capitaine. Forrest P. Sherman}.

Croiseurs:
San Francisco (CA), Capitaine. Charles H. McMorris.
Salt Lake City (CA), Capitaine. Ernest G. Small.

Destroyers:
Lang, Commandant. James C. Pollock.
Sterett, Commandant. Jesse G. Coward.
Aaron Ward, Lieutenant commandant. Orville F. Gregor.
Stack, Lieutenant commandant. Alvord J. Greenacre.
Laffey, Lieutenant commandant. William E. Hank.
Farenholt, Lieutenant commandant. Eugene T. Seaward.

Pétroliers:
Platte, Capitaine. Ralph H. Henkle.
Cimarron, Commandant. Russell M. Ihrig.
Kaskaskia, Commandant. Walter L. Taylor.
Sabine, Capitaine. Houston l. Maples.
Kanawha, Commandant. Kendall S. Reed.

Task Force TARE (Force Amphibie), Contre Amiral Richmond K. Turner:

Transport Group XRAY, Capitaine. Lawrence F. Reifsnider:

Transdiv AFIRM, Capitaine. Paul S. Theiss:

Transports:
Fuller, Capitaine. Paul S. Theiss.
American Legion, Capitaine. Thomas D. Warner.
Bellatrix, Commandant. William F. Dieterich.

Transdiv BAKER, Capitaine. Charlie P. McFeaters:

Transports:
McCawley, Capitaine. Charlie P. McFeaters.
Barnett, Capitaine. Henry E. Thonrhill.
George F. Elliott, Capitaine. Watson O. Bailey.
Libra, Commandant. William B. Fletcher, Jr.

Transdiv CAST, Capitaine. Lawrence F. Reifsnider:

Transports:
Hunter Liggett, Commandant. Louis W. Perkins (USCG).
Alchiba, Commandant. James S. Freman.
Fomalhaut, Commandant. Henry C. Flanagan.
Betelgeuse, Commandant. Harry D. Power.

Transdiv DOG, Capitaine. Ingolf N. Kiland:

Transports:
Crescent City, Capitaine. Ingolf N. Kiland.
President Hayes, Commandant. Francis W. Benson.
President Adams, Commandant. Frank H. Dean.
Alhena, Commandant. Charles B. Hunt.
Transport Group YOKE, Capitaine. George B. Ashe:

Transdiv EASY, Capitaine. George B. Ashe:

Transports:
Neville, Capitaine. Carlos A. Bailey.
Zeilin, Capitaine. Pat Buchanan.
Heywood, Capitaine. Herbert B. Knowles.
President Jackson, Commandant. Charles W. Weitzel.
Transdiv TWELVE, Commandant. Hugh W. Hadley:

Destroyer Transports:
Colhoun, Lieutenant. George B. Madden.
Little, Lieutenantt. Commandant. Gus B. Lofberg, Jr.
McKean, Lieutenant. Commandant. John D. Sweeney.
Gregory, Lieutenant. Commandant. Harry F. Bauer.

Groupe de Support Feu LOVE (avec Transport Group XRAY), Capitaine. Frederick L. Riefkohl:

Fire Section ONE:

Croiseur: Quincy (CA), (2 VOS planes), Capitaine. Samuel N. Moore.

Fire Section TWO:

Croiseur: Vincennes (CA) (2 VOS planes), Capitaine. Frederick L.
Riefkohl.

Fire Section THREE:

Croiseur: Astoria (CA) (2 VOS planes), Capitaine. William G. Greenman.

Fire Section FOUR: Commandant. Walfrid Nyquist:

Destroyers:
Hull, Lt. Commandant. Richard F. Stout.
Dewey, Lt. Commandant. Charles F. Chillingworth, Jr.

Fire Section FIVE, Lt. Commandant. Francis H. Gardner:

Destroyers:
Ellet, Lt. Commandant. Francis H. Gardner.
Wilson, Lt. Commandant. Walter H. Price.

Groupe de Support Feu MIKE (avec Transport Group YOKE), Contre Amiral Norman Scott:

Croiseur: San Juan (CLAA), Capitaine. James E. Maher.

Destroyers:
Monssen, Commandant. Roland N. Smoot.
Buchanan, Commandant. Ralph E. Wilson.

Groupe de dragueur de mines, Commandant. William H. Hartt, Jr.:
Hopkins, Lt. Commandant. Benjamin Coe.
Trever, Lt. Commandant. Dwight M. Agnew.
Zane, Lt. Commandant. Peyton L. Wirtz.
Southard, Lt. Commandant. Joe B. Cochran.
Hovey, Lt. Commandant. Wilton S. Heald.

Groupe d’éclaireur: Contre Amiral V.A.C. Crutchley, R.N.:

Croiseurs:
Australia (HMAS) (CA), Capitaine. H.B. Farncomb, R.A.N.
Canberra (HMAS) (CA), Capitaine. F.E. Getting. R.A.N.
Hobart (HMAS) (CL), Capitaine. H.A. Showers, R.A.N.
Chicago, Capitaine. Howard D. Bode.

Desron FOUR, Capitaine. Cornelius W. Flynn:

Selfridge, Lt. Commandant. Carroll D. Reynolds.
Patterson, Commandant. Frank R. Walker.
Ralph Talbot, Lt. Commandant. Joseph W. Callahan.
Mugford, Lt. Commandant. Edward W. Young
Jarvis, Lt. Commandant. William W. Graham.
Blue, Commandant. Harold N. Williams.
Helm, Lt. Commandant. Chester E. Carroll.
Henley, Commandant. Robert Hall Smith.
Bagley, Lt. Commandant. George A. Sinclair.

Groupe de Support Aérien:
1 escadron de VF, plus 1 escadron additionel de VF pour la mission initiale.
3 escadrons de VSB, plus 1 escadron additionel de VSB pour la mission initiale

Force de débarquement –Major Genéral Alexander A. Vandegrift:
(1)
Groupe Guadalcanal : Maj. Gen. Vandegrift
6 hydravions VOS, 3 de l’Astoria et 3 du Quincy.
(2)
Groupe Tulagi : Brigadier. Général. William H. Rupertus.
2 hydravions VOS du Vincennes.

Task Force MIKE, Contre Amiral McCain (voir le chapitre 7 Plan aérien préliminaire).


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:38

Chapitre 6: Mobilisation

La mobilisation de ces forces avait commencé depuis Juin, avec le rassemblement du groupe principal de navire à Wellington, Nouvelle Zélande, et le reste à San Diego et à Pearl Harbor. Le peu de temps a constitué un problème logistique plus important pour la 1ière division de Marines. Le premier échelon de cette division, le 5ième Marines, était déjà présent en Nouvelle Zélande et était prêt à embarquer immédiatement. Mais le second échelon, le 1ier Marines, n’était pas encore arrivé et il était évident qu’il sera impossible que les deux échelons embarquent depuis Wellington, en raison du peu de quais disponible. En conséquence, il a été décidé d’embarquer immédiatement le 1ier échelon. Cela commença le 2 juillet avec l’équipement du 5ième Marines réorganisé comme Groupe de Combat A, étant mis à bord des tranports American Legion, Fuller et Neville et le cargo Bellatrix en peu de jour. Ce chargement a été fait sans problème pour la plupart.

Le départ de Wellington est prévu pour le 18 juillet mais quand il devient évident qu’en raison du mauvais temps, le second échelon n’arrivera probablement pas avant le 11 juillet, l’autorisation de retarder le départ jusqu’au 22 est obtenu. Mais même cet ajournement ne soulage pas considérablement la situation, comme un peu plus d’une semaine est laissée pour charger et décharger huit navires pour les services de combat. De plus, les conditions météorologiques ne sont pas bonnes. Il fait froid et le temps est pluvieux, un vent soufflant depuis l’antarctique.

Des opérations de chargement ont été centralisées sur un grand quai, Aotea Quai, qui pourra être adapté immédiatement pour recevoir 5 navires. Tout l’amarrage a été fait pae les Marines, eux même, les civils utilisant les engins spéciaux de chargement. Les Marines, arrivant d’un long voyage dans des transports en étant à l’étroit, n’étaient pas dans la meilleure condition médicale, le temps pluvieux s’ajoutant à cela. Ils ont été organisés en équipe de travail de 300 hommes pour chaque navire et fonctionnent selon un système de rotation de 8 heures. Les propres transports de la division ont été renforcés par les camions de la Première Base de Dépôt et complétés par des camions de l’armée de la Nouvelle Zélande. Les munitions, les équipements et l’essence ont été stockés sur le quai sur des terrains dégagés alors que les denrées périssables et les rations ont été vérifié et classifié dans un grand entrepôt à proximité du quai.

Les navires ont été chargés selon le principe que chaque transport porterait une équipe de combat, tout l’équipement et fournir le nécessaire pour débarquer l’équipe en assurant son ravitaillement en combat pour 30 jours. Pour chaque trois groupes de combat ou équipes de combats, il a été chargé sur un cargo suffisamment de ravitaillement pour maintenir les trois groupes en combat pour 30 jours de plus. De cette façon, avec un cargo pour trois transports, la division était préparée à 60 jours d’action au besoin, sans davantage d’appui.

Pour utiliser au maximum la capacité disponible des navires transportant les troupes, tous les approvisionnements en excès ont été éliminés et même les approvisionnements normaux ont été radicalement réduits. Divisé en 13 classifications, l’équipement et l’approvisionnement ont été pris à bord dans des quantités variables comme suit :

Groupe 1 : équipement individuel – pris en intégralité

Groupe 2 : bagages – les officiers ont été limités à un roulement d’habillement, un roulement de literie ou un sac à main. Les soldats ne pouvaient emporter à bord que ce qu’ils pouvaient porter.

Groupe 3 : équipement de bureau et médicaux – pris en intégralité

Groupe 5 : équipement supplémenaire – cet équipement a été réduit au strict nécessaire

Groupe 6 : équipement du mess – cet équipement a été réduit au strict nécessaire

Groupe 7 : équipement de camps – les tentes ont été données uniquement pour les blessés

Groupe 8 : transport – seulement 50% des véhicules ont été pris, sauf les tracteurs amphibies qui ont été pris dans leur intégralité.

Groupe 9 : équipement spécial (camouflage, guerre chimique.) – a été réduit matériellement.

Groupe 10 : munitions – dix unités de feu, une unité de feu étant les munitions nécessaires pour utiliser une arme pendant un jour de combat.

Groupe 11 : approvisionnements automatiques (rations, essence, ..) – assez pour 60 jours

Groupe 12 : approvisionnements de rechange – tout a été pris

Groupe 13 : autres articles – seulement l’équipement nécessaire a été pris (savon, allumette, rasoir ..)

En dépit des équipements insatisfaisants des quais et le fait que de vivre à bord est défavorable, les navires ont été rapidement chargés. Ils ont chargé, en dernier, les équipements qui sont nécessaires lors de l’arrivée sur le secteur. La première priorité a été donnée à l’équipement de combat, y compris les véhicules, l’essence et les munitions nécessaire immédiatement. En second lieu est venu la nourriture, l’approvisionnement médical et un surplus d’essence. D’autres articles ont été chargés dans l’ordre inverse de leur degré de nécessité, de sorte qu’ils pourraient être déchargés avec plus de facilité.

La TF CHARLIE, commandé par le Contre Amiral Crutchley, qui devait escorté les transports de Wellington jusqu’au lieu de rendez vous avec la force expéditionnaire, quitte Brisbane le 14 juillet. Elle arrive à Port Nicholson, Nouvelle Zélande, le 19. Trois jours plus tard le 22, quand les transports ont chargé à la hâte leur cargaison, la force combinée des transports et des navires combattants partent de Wellington sous le commandement du Contre Amiral Turner avec l’Amiral Crutchley comme commandant en second. Les transports et les cargos, au nombre de 12, sont les suivants : McCawley (f), Neville, Heywood, Libra, Hunter Liggett, Alchiba, Fomalhaut, Barnett, G.F. Elliott, Plus plein, Légion Américaine, et Bellatrix. L’escorte est composée de l’Australia (f), Canberra, Hobart, Chicago, Salt Lake City, Patterson, Blue, Jarvis, Ralph Talbot, Selfridge, Henley et Mugford. Avançant à la vittesse de croisière en zigzaguant, la force se dirige vers l’est et le point de rendez vous.

En attendant les portes et les cargos et transports restant, ils se déplaçaient à l’ouest du rendez vous. En juillet, le 1ier Groupe THREE (le Wasp et son écran) de la TF NEGAT quitte San Diego, passant de l’Océan Altlantique au Pacifique Sud. Durant ce long voyage, le Wasp et son escorte protége le convoi de 5 transports : le Crescant City, Président Adams, Président Hayes, Président Jackson et l’Alhena lequel a le 2ième Marines à bord. Quelques jours avant d’arrivée à Nukualofa Harbor, le 18, le Wasp a de sérieux problème de moteur et reste derrière les navires. Arrivant à Tongatabu, les réparations sont rapidement accomplies. Ce n’était qu’une petite tâche que d’enlever, réparer et remplacer les turbines du Wasp et une grande partie du travail préliminaire a dû être fait en mer. Le premier jour après que le groupe ait atteint Tongatabu, il subit une rafale de 60n mais ne subit aucun dommage sérieux.

La TG ONE de la TF NEGAT, dont le Saratago est le principal navire, quitte Pearl Harbor le 7 Juillet. Le TG TWO, comprenant comme navires majeurs l’Enterprise et le North Carolina, part quelques jours plus tard. Le 21 juillet, l’amiral Fletcher informe tous ces commandants que les trois groupes de portes avions et la TF TARE (la force amphibie) à rendez vous à 14h00 le 26 juillet aux coordonnées suivantes : latitude 23°15 et longitude 180° ; et qu’une conférence des officiers, incluant le Général Vandegrift, se tiendra à bord du Saratoga. Ces coordonnées correspondent à une position à environ 400 miles au sud est des îles Fidji. La force procédera alors à des exercices de répétition sur l’île de Koro dans les Fidji.

En attendant, les destroyers transporteurs rapides Colhoun, Little, McKean et Gregory était partis avec la TG ONE pour laquelle ils servirent d’écran anti-sous marin et se dirigent vers Nouméa, en Nouvelle Calédonie. Ils y arrivent le 20 juillet et deux jours plus tard, ils arrivent à Bulari Bay où ils embarquent le 1ier Bataillon de Raider qui a été entraîné là. Après quelques exercices de débarquement, ils partirent à temps pour rejoindre la force expéditionnaire le 26 juillet. Les dragueurs de mines qui avaient convoyés les navires auxiliaires de Pearl Harbor à Tongatabu, rejoignent aussi la force dans l’après midi. Le jour suivant, en suivant les plans, les flottes combinées, comptant environ 80 navires, se sont déplacées au nord de l’île de Koro pour des exercices de répétition. La force était maintenant compléte sauf le Zeilin et le Betelgeuse, qui n’ayant pas embarqué le 3ième bataillon de défense à bord, ne rejoindra la force expéditionnaire que le 3 août.

Tout au long de juillet, les avions et les hommes de la TF MIKE arrivent sur les terrains d’aviation nouvellement construit en Nouvelle Hébrides, Nouvelle Calédonie et les Fidji et les chasseurs, reconnaissance et bombarbiers des escadrons de la Marine, de l’Armée et des Forces Aériennes de Nouvelle Zélande réalisent des reconnaissances intensives au devant des navires entrant dans les Salomons. Là où c’était possible, la jungle avait été aplatie et la terre durcie pour l’atterrissage des avions lourds. Là où le terrain ou le temps ne le permettait pas, les Martson ont parfois été étendus. En plus du rassemblement et de la réorganisation de centaines d’avions impliqués, il y avait également un travail important d’organiser un système de communications par lequelle les renseignements seront rassemblés et les nouveaux progrès de l’attaque allié pourront être plus rapidement et surement transmis.


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:39

Chapitre 7: Plans aériens préliminaires

L’arrangement entre l’Amiral Ghormley et le Général Mac Arthur pour la coopération des deux forces aériennes de leurs zones respectives s’est développé avec la situation. L’accord de base était que durant l’action de Tulagi – Guadalcanal le Commandant Suprême de la zone Pacifique Sud Ouest, prévoyait l’interdiction du secteur ouest de l’opération aux activités ennemi. L’amiral Ghormley demande à l’Amiral Mc Cain, commandant des forces aériennes du Pacifique Sud, (TF MIKE) pour s’arranger avec le général Mac Arthur pour la coordination des avions de reconnaissance basés à terre dans les deux secteurs.

Le général Mac Arthur a donné son accord que cinq jours avant l’attaque ses forces maintiendraient une surveillance de 48 heures des zones de Port Moresby – Lorengau – Kavieng – Bulka – Ontong Java – Tulagi. Ensuite, il ne fera intervenir ses forces que pour des missions spéciales. Le commandant du Sud Ouest Pacifique donna son accord pour la surveillance suivante : 5 jours avant l’attaque et les quatre jours suivants, avec quatre reconnaissance sur les zones de Port Moresby, Madang, Kavieng, Ontong Java, Port Praslin (au nord ouest de l’île de Santa Isabel), l’extrémité orientale de la Nouvelle Géorgie et l’île de Tulagi. D’autres avions seraient prêt pour attaquer toutes cibles navales hostiles décovuertes dans ce secteur. Le général interdit toute opération hostile dans la zone de Rabaul – Kavieng et refuse les opérations de réapprovisionnement en combustible sur l’île hostile de Buka, pour attaquer Lae et Salamaua afin d’empêcher le renfort de Rabaul et du secteur.

Le 22 juillet, l’amiral McCain rapporte à l’Amiral Ghormley que ses avions commenceront la détection deux jours avant l’attaque pour s’assurer de la détection de l’entrée de l’ennemi dans la Mer de Corail et de couvrir la zone cible aussi au nord que l’autonomie des avions le permettra. Comme les avions de reconnaissance se déplacent de manière successive sur les bases avancées, il l’assure que la couverture augmentera.

Cette suggestion est approuvé par le général Mac Arthur et il donne son accord pour opérer deux jours avant l’attaque et quatre jours après avec les limites suivantes : les îles Madang – Kapingamarangi, Tagula et Nouvelle Géorgie. L’amiral Mc Cain, en liaison avec son plan, rapport à l’Amiral Ghormley que ses B17 couvriront Tagula.

En fonction de ces arrangements, les attaques aériennes sur Tulagi et Guadalcanal ont rééllement commencé une semaine avant que les navires alliés soient en vue des deux îles. Le 25 juillet, l’amiral Mc Cain établit son plan d’opération pour les avions de l’armée et de la marine sous ses ordres. La TF MIKE comprend :
• A Efate : 6 avions de reconnaissance, 18 chasseurs ;
• A Nouméa : 21 avions de patrouille PBY-5, 1 avion de patrouille PBY-5A, 3 avions de reconnaissance, 38 avions de poursuite (P39), 6 bombardiers Hudson (de l’armée de l’air néo-zélandaise), 27 bombardiers lourds (B17), 10 bombardiers moyens (B26) et 16 chasseurs (-F4F 3P) ;
• A Tongatabu : 6 avions de reconnaissance, 24 chasseurs
• Au Fidji : 9 avions de patrouille (PBY5), 3 avions de patrouilles (Singapore, armée de l’air néo-zélandaise), 12 bombardiers (Hudson, armée de l’air néo zélandaise), 9 Bombardiers (Vincent, armée de l’air néo-zélandaise), 17 chasseurs, 12 bombardiers moyens (B26), 8 bombardiers lourds (B17) ;
• A Samoa : 10 avions de reconnaissance, 17 bombardiers / reconnaissance, 18 chasseurs.

Cette force a la responsabilité, en premier, de mener des opérations de reconnaissance normales et, en second, de couvrir l’approche des navires de la zone de Tulagi Guadalcanal. Pour cela, l’amiral Mc Cain organise sa force de la manière suivante :
• TG MIKE ONE : colonel Clyde Rich : 69ième escadron de bombardement, l’escadron de Hudson néo-zélandai, 67ième escadron de poursuite et deux avions PBY. Ce groupe dirige ces recherches depuis le centre de la Nouvelle Calédonie pour conduire des patrouilles anti soumarines et fournir une protection anti sous marine aux navires entrant et sortant dans la zone.
• TG MIKE TWO : Colonel L G Saunders : 11ième groupe de bombardement. Ce groupe se charge de maintenir des reconnaissances sur le sud des Salomons et les eaux occidentales, traquant les contacts ennemis importants et exécuter des attaques aériennes sur des objectifs ennemis. Ce groupe était basé initialement ainsi : un escadron en Nouvelle Calédonie, deux à Efate – Espiritu Santo et un escadron en réserve à Nandi dans les Fidji. Il a établit son QG de groupe sur le Curtiss.
• TG MIKE THREE : commandant Maurice E Browder de l’USS Curtiss avec les avions de patrouilles attachées. Ce groupe a l’ordre d’aller avec le Curtiss du Segond Channel, Espiritu Santo, escorté par le McFarland pour arriver trois jours avant l’attaque sur les Salomons. Plusieurs jours avant le « Dog Day », les avions de ce groupe opére depuis Espiritu Santo, Nouméa et Efate, recherchant dans les secteurs sud et est des Salomons.
• TG MIKE FOUR : commandant Joseph L Kane du Mc Farland, avec les avions de patrouilles rattachées. Ce groupe agit avec le Curtiss jusqu’à Espiritu Santo pour agir dans le secteur de Ndeni dans les îles Santa Cruz, d’où ils patrouilleront dans les secteurs nord et est de Guadalcanal.
• TG MIKE FIVE : commandant R Normand Hitchcock, sur le Mackinac avec les avions de patrouille attachés, ce groupe se dirigera trois jours avant l’attaque vers l’estuaire de Maramasike sur la côte est de Malaita et patrouillera dans le secteur nord est.
• TG MIKE SIX : Major Harold W Bauer avec les escadrons suivants : 212ième escadron VMF et escadron D14 VS. Ce groupe a été chargé de fournir trois avions de reconnaissance pour faire des patrouilles antisousmarine à proximité du le secteur de Segond Channel, Espiritu Santo. Il fonctionne également avec le TG MIKE SEVEN dans la défense d’Efate et d’Espiritu Santo sous le commandement général d’Efate.
• TG MIKE SEVEN : lieutenant colonel John N Hart du 251ième escadron VMF. Ce groupe est chargé de fournir tous les services possibles de bombardement aérien temporaire basé à Espiritu santo et de coopérer avec le TG MIKE SIX dans la défense générale des Nouvelles Hébrides.

Des avions de reconnaissance ont reçu une pleine allocation de munitions pour les mitrailleuses et quatre bombes anti sous marines tandis que les bombardiers pour les vols de reconnaissance embarqueront une pleine allocation de munitions pour les mitrailleuses et les bombes qui pourront prendre. Tous les avions ont l’ordre de traquer les forces japonaises de surface découvertes, utilisant le radar quand cela est faisable. Les avions ont été instruits de maintenir le silence radio saud en cas d’urgence, pour transmettre des informations sur l’ennemi et pour les frappes tactiques sur la zone cible. Le kérosène et les munitions d’avions sera disponible à partir de toutes les bases terrestres, par les ravitailleurs et, avec un arrangement avec le commandant de l’unité navale d’Efate, 25000 gallons de kérosène seront délivré à Ndeni pour la TG MIKE FOUR en priorité deux jours avant l’attaque, sans compter le kérosène additionnel et les fournitures qui seront fournis plus tard.


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:40

Chapitre 8: Force de Soutien Aérien

La force de soutien aérien, consistant dans les portes avions Saratoga, Enterprise et Wasp et leurs navires d’escorte, a l’ordre de l’amiral Fletcher d’agir dans la zone de Guadalcanal pour coopérer avec la force amphibie de l’amiral Turner en assurant les attaques aériennes et la défense de la zone, tels que la protection en elle-même contre les attaques aériennes ennemis et réaliser les reconnaissances conseillées. Dans sa directive la plus générale, l’amiral Noyes a développé un plan d’action qui, portant une attention particulière au temps de départ des escadrons des portes avions et leurs retours, qui peut être lu comme les horaires de chemin de fer.

La synchronisation des vols avec les attaques des forces en mer et à terre n’était qu’une partie du problème. L’autre, presque aussi important, était l’entretien des opérations sans heurts à bord des porte avions, de sorte que les ascenseurs ne soient pas encombrés par les avions entrant et partant et d’avoir toujours un escadron de chasseurs en alerte dans le cas où les porte avions seraient eux-mêmes attaqués.

Les portes avions et leur escorte devaient opérer au sud ouest de Guadalcanal avec le Saratoga dans la position centrale, le Wasp au sud ouest et l’Enterprise au nord est à des distances de 7 et 11 000 m. En tant que navire amiral, l’Enterprise devait fournir la patrouille de combat pour les trois portes avions. Les patrouilles de combat pour les transports et leurs écrans étaient dirigées par le Chicago qui sera basé sur une unité de chasseur du Saratoga. L’appui aérien tactiques devra être commandés par les deux commandants de la zone, l’un sur Tulagi et l’autre sur Guadalcanal. Ces ordres seraient transmis par les commandants des forces amphibies et de débarquement depuis le McCawley ou le Neville. Le Saratoga fournira le groupe aérien qui sera au dessus de Guadalcanal jusqu’à 3 heures après le lever du soleil avant d’être relevé par l’Enterprise. Le Wasp s’assurera, la majeure partie du matin, du secteur de Tulagi avant d’être relevé par le Saratoga, au plus tard sept heures et demi après le lever du soleil. Les escadrons de torpilleurs, avec des réservoirs et des bombes, seront tenus en réserve pour la recherche et les missions d’attaque.

Les pilotes du Wasp ont reçu une formation intensive pour cet engagement. Ceci, en partie, en raison de l’acquisition de nouveaux avions et par l’embarquement de l’océan Atlantique ou Pacifique. Après être arrivé dans le sud Pacifique, d’excellentes photographies ont été obtenues des objectifs dans le secteur Tulagi Guadalcanal. Cependant, le secteur est à la limite du rayon d’action des B17 d’Australie qui pourront rester sur zone quelques minutes seulement et revenir en Australie avec seulement 5 minutes d’excèdent de carburant.


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:40

Chapitre 9: Organisation des Marines

Contre les forces et les installations ennemies c’est le Général Vandegrift qui commandera les quelques 15000 hommes, avec 5000 en réserve (le 2ième Marines). Les forces de débarquement seront les suivantes :
• 1ière division de Marines 12 900 hommes
o Moins le 5ième bataillon du 11ième Marines, le 1ier bataillon de tank (moins deux compagnies) et des détachements
• Le 2ième Marines renforcé 4 846 hommes
• 1ier bataillon de raider 828 hommes
• 3ième bataillon de défense 972 hommes

Soit au total 19 546 hommes

Il les a organisé, assigné les missions initiales de la façon suivante :
• Groupe de Combat A (moins l’équipe de combat n°2 et la batterie E du 11ième Marines), colonel LeRoy P Hunt, commandant. Le poste de commandement est sur l’American Legion. Ces troupes comprennent le 5ième Marines renforcés, avec l’ordre de débarquer sur la plage RED (situé à mi distance des Pointes Lunga et Koli, sur la côte nord de Guadalcanal) à l’heure H pour établir la tête de pont
• Groupe de Combat B, sous le commandement du colonel Clifton B Cates. Le poste de commandement est sur le Barnett. Ces troupes, comprenant le 1ier Marines renforcés, à l’ordre de débarquer à la plage RED à H+50 minutes et de passer à travers le groupe de combat A et d’attaquer pour s’emparer du monticule herbeux à 4 miles au sud de la Pointe Lunga.
• Groupe Tulagi (1ier bataillon de Raider, équipe de combat n°2 moins la batterie E du 11ième Marines), commandé par le lieutenant colonel Merritt A Edson. Le poste de commandement se trouve sur l’un des APD. Ces troupes ont l’ordre de débarquer sur la plage BLUE (la côte sud ouest de Tulagi) à l’heure H et de se saisir de la partie nord ouest de l’île.
• Groupe Gavutu (1ier bataille de parachutiste), major Robert H Willians. Le poste de commandement est sur l’Heywood. Ce groupe à l’ordre de débarquer sur la côte est de Gavutu à l’heure H +4 heures et de s’emparer de l’île avant de presser la marche sur Tanambogo.
• Groupe de soutien (1ier bataillon du génie, les compagnies A, B et C du 11ième Marines moins les 1ier, 2ième, 3ième et 4ième bataillon ; 1ier bataillon d’armes spéciales moins les 1ière et 3ième section, la batterie A, 1ier bataillon de pionnier moins les compagnies A et C, le 1ier bataillon de tracteur amphibie, moins les compagnies A et B), colonel Pedro A M Del Valle. Le poste de commandement est sur le Hunter Ligget. Ce groupe à l’ordre de débarquer sur la plage RED (Guadalcanal), sous le commandement des 2ième et 3ième bataillon du 11ième Marines, pour assurer le support d’artillerie à l’attaque et coordonner la défense antiaérienne et assurer la défense de la tête de pont de la zone.
• Division de réserve (2ième Marines renforcé moins l’équipe de combat A), colonel John M Arthur. Le poste de commandement est sur le Crescent City. Ce groupe a l’ordre d’être prêt à débarquer l’équipe de combat B moins toutes les unités de renforts sur Gavutu à l’heure H +4 heures et aussi d’être prêt à débarquer l’équipe de combat C moins toutes les unités renforcant le groupe Tulagi.
• Groupe Florida (équipe de combat A), Major Robert E Hil. Le poste de commandement est sur le Président Jackson. Ce groupe à l’ordre de débarquer sur l’île de Florida à proximité de Halavo à l’heure H +30 minutes et de s’emparer du village.
• Le 3ième bataillon de défense du colonel Robert H Pepper. Le poste de commandement est sur le Zeilin. Ce groupe doit être prêt à débarquer des détachements (principalement des unités antiaériennes) sur la plage RED et sur Tulagi et Gavutu en fonction des ordres.

Les officiers commandants les troupes ont été chargés d’assurer le déchargement complet de leurs navires et ils ont l’ordre de laisser à bord suffisamment d’homme pour s’assurer des bases de travail de 24 heures. Les priorités basiques pour le débarquement de ravaillement et de matériel a été établi dans l’ordre suivant : munitions, eaux, transport de combat, rations, matériels médicals, essence, les autres transports et les divers.

Le traffic dans les zones de débarquement sera contrôlé par des commandants affectés à cela et le traffic intérieur par des unités de police militaire. Les commandants de plage sont directement sous les ordres des commandants pour les assister dans l’approvisionnements et le débarquements de ravitaillements.


 

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Murdock  Nouveau message 06 Aoû 2006, 18:41

Chapitre 10: Exercises d’entraînement, 28 -31 Juillet

La répétition de l’attaque était, comme précisé, une simulation compléte du débarquement prévu sur les Salomons. L’approche, le bombardement, le bombardement préliminaire et le débarquement des troupes ont été préparés avec autant de soin qu’une vrai opéraiton. L’exercice se déroula du 28 au 31 juillet et a inclus deux exercices complets de débarquement, un entraînement que les commandants ont accepté avec des réticences par les Marines et le personnel naval. Le 30 juillet, les groupes de portes avions participent à l’exercice avec un programme d’attaque commençant à 05 :30 quand 16 VF simule la destruction d’avions ennemis.

Nécessairement, il y a des limites dans l’accomplissement d’un exercice par rapport à une véritable bataille. Le 28 juillet, le temps était trop perturbé et mettrait en danger les navires et les cargos légers ainsi l’exercice a été décommandée. En outre, il a été nécessaire de prendre les précautions pour éviter d’endommager les navires et les régions peuplées de l’île. Le plus sérieux inconvénient, cependant, était que, pour des raisons de sécurité, le silence radio a dû être observé pendant tout l’exercice. Dans la pratique, cela a empêché les communication air / terre qui aurait considérablement aidé à la coordination de l’attaque lors des opérations terrestres.

Malgré toutes ces limitations, l’expérience valable acquise a été importante. A l’issu de l’exercice, l’amiral Turner, sur l’Australia, organisa une réunion avec tous les commandants des TG afin de passer en revue les détails de l’opération. De même, le général Vandegrift exposa son plan pour les opérations terrestres.


 

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