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Autonomie de tir des chasseurs...

Cet espace est consacré aux forces aériennes de toute nationalité et aux opérations aériennes durant la Seconde Guerre Mondiale
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Nouveau message Post Numéro: 31  Nouveau message de Blairojunior  Nouveau message 02 Mar 2006, 18:11

Kanemoto a écrit:Pardon, je n'ai pas été assez précis, une mitrailleuse d'avion est refroidie par la vitesse de l'avion lui-même, si on démonte cette mitrailleuse et qu'on la fait tirer à partir d'un poste fixe à terre, elle chauffera anormalement et ne fonctionnera plus rapidement.


OK merci beaucoup c'est ingénieux, économique et pratique comme refroidissement !

A bientôt


 

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Nouveau message Post Numéro: 32  Nouveau message de Jérémie  Nouveau message 02 Mar 2006, 18:22

C'est aussi pour une question d'encombrement! :wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 33  Nouveau message de Eduard Boessenkool  Nouveau message 04 Mar 2006, 20:45

En tout cas, les mitrailleuses .303 n'étaient pas toujours très efficaces. Le .50 était un bon compromis, cadence de tir et nombre de munitions plus élevées que le 20 mm, et efficacité presque pareil, vu qu'il-y-avait la possibilité des cartouches incendiaires, et si je me rappelle bien, des cartouches explosifs.
Mais je dis tout ça de mémoire, je peux me tromper.
Comparé à une balle de .50, celui du .303 fait bien ridicule, en poids et en taille! Et vu les blindages des avions allemands, fallait bien avoir de la chance, ou bien toucher le pilote, pour un résultat concluant.
Mes 2 sous....
amicalement,
Edouard.


 

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Nouveau message Post Numéro: 34  Nouveau message de Lee Enfield  Nouveau message 04 Mar 2006, 22:31

Vous avez surement raison, mais pour abattre un bombardier avec beaucoup de "verières", 12 mitrailleuses de 303 (Huricane), ça fait sans doute un sacré fusil de chasse, non ?

Pour le refroidissement d'un canon, la vitesse fait son boulot, mais à haute altitude, n'y a-t-il pas risque d'enraillage du au gel (car on vol plusieurs heures et on tire que qurlque seconde) ? D'ailleurs, sur nombres d'avions Français, l'hispano Suisa est logé "dans le V du moteur pour le "maintenir au chaud".

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Nouveau message Post Numéro: 35  Nouveau message de Kanemoto  Nouveau message 04 Mar 2006, 23:37

les mitrailleuses d'avion sont conçues pour tirer en vol, les chasseurs ne combattaient pas à une altitude trop élévée pour atteindre le gel des instruments et des armes, l'équipement des forteresses avec 12 mitrailleuses est un autre problème, il s'agit là d'assurer la défense de l'avion contre les chasseurs par des tirs de barrage.


 

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Nouveau message Post Numéro: 36  Nouveau message de Jérémie  Nouveau message 05 Mar 2006, 00:14

Certains avions étaient équipés de conduit d'air chaud venant du moteur jusqu'aux canons ou mitrailleuses.


 

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Nouveau message Post Numéro: 37  Nouveau message de Grand Slam  Nouveau message 05 Mar 2006, 14:51

D'ailleurs le systéme de chauffage du D-520 fut retiré car il ne fonctionnait pas des masses...


 

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Nouveau message Post Numéro: 38  Nouveau message de JanMasterson  Nouveau message 06 Mar 2006, 16:04

Lee Enfield a écrit:Vous avez surement raison, mais pour abattre un bombardier avec beaucoup de "verières", 12 mitrailleuses de 303 (Huricane), ça fait sans doute un sacré fusil de chasse, non ?


Le problème des mitrailleuses (ches nous on parle de canons/obus à partir de 14mm) est leur portée et le peu de dégâts qu'elles infliges à la structure des avions. Il faut donc être près et toucher un point sensible comme un moteur ou le poste de pilotage. Le soucis, c'est que les bombardiers sont eux aussi armés de mitrailleuses, donc l'usage d'un canon permet d'engager de plus loin avec des dégâts plus important.

Les mitrailleuses sont utiles en dogfight contre des appareils légers mais qusiment innofensives contre de sappareils lourds, certainement dotés de défenses "passives" telles que le blindage et/ou des dispositifs tels que les réservoirs auto-obturants.

Pour le refroidissement d'un canon, la vitesse fait son boulot, mais à haute altitude, n'y a-t-il pas risque d'enraillage du au gel (car on vol plusieurs heures et on tire que qurlque seconde) ? D'ailleurs, sur nombres d'avions Français, l'hispano Suisa est logé "dans le V du moteur pour le "maintenir au chaud".


En fait, l'avantage d'un montage dans l'axe plutôt que dans les ailes est l'absence de déflection. Pas de mise en convergence nécessaire vu que l'appareil de visée est dans le même axe que l'arme.

Jan


 

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Nouveau message Post Numéro: 39  Nouveau message de max le rouge  Nouveau message 21 Mar 2006, 21:06

Une petite expérience...

Vous prenez le même poids dans votre main de sable, puis de gravier et enfin d'une unique pierre.

A tour de role vous lancez le sable puis le gravier et enfin l'unique pierre.

Resultat à l'impact ?

Si vous êtes sur de ne pas rater votre cible avec le sable, ça ne fait pas bien mal et ça ne porte vraiment pas loin. Vous avez un peu plus de chance rater votre cible avec le gravier mais ça fait déjà plus de dégats. Avec un unique projectile il faut plus d'adresse pour toucher mais le résultat est plus flagrant.

C'est un peu simpliste comme raisonnement, mais il y a quand même du vrai, que l'on peut appliquer au sujet évoqué ici.


 

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Nouveau message Post Numéro: 40  Nouveau message de Remagen  Nouveau message 21 Mar 2006, 22:53

Ne pas oublier un autre facteur : le pouvoir explosif d'un obus.
Une balle de .50, ça fait un zoli trou de 12,7mm de diamètre. C'est bien si on touche le réservoir, le moteur ou le pilote. Mais une balle à travers une aile n'a d'utilité que si elle touche un cable de gouverne. Bonne chance.
Un obus de 20mm, en revanche, ça explose. La différence est flagrante : l'obus envoie des petits bouts de son ogive un peu partout, ce qui, combiné à la déflagration, provoque des dégats sur un bon 20 à 30 cm de diamètre.
Donc douze balle dans une aile de chasseur font douze trous, deux obus dans une aile ont de forte chances de l'arracher. Tout simplement.
Il me souvient d'une belle photo d'une dérive de Heikel ayant pris un 20mm anglais. Il restait un petit bout de dérive de 5cm de haut vers l'avant, et un autre vers l'arrière. Même le stabilo avait pris, et l'arrière du fuselage était criblé d'éclats jusqu'à la cocarde. Précisons que le pilote a réussi à ramener sa machine.

Pour ce qui est de l'autonomie de tir, disons qu'une Browning M2HB calibre .50 a une cadence de tir de 600 coups par minutes grand max (ce n'est pas une approximation, c'est la cadence maxi réelle d'une M2HB).
Si l'avion emporte 300 cartouches pour cette arme, il a donc 30s de tir continu en réserve.
Le canon de 20mm a, grossièrement, une cadence de tir de 200 à 400 coups-minute.
Donc l'emport de 150 obus lui laisse plus ou moins 20s de tir.

Vous aussi, chez vous, faites cet amusant calcul avec votre avion préféré !
Pas de bol si c'est le Hs 129 :lol:


 

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