Le cuirassé Clemenceau en construction à Brest 1940

[NIALA]

Totalement d'accord Loic, c'est bien ce résultat qui pose problème, sinon que les gens s'amusent cela ne me gène pas; mais lors d'une recherche si on tombe sur une uchronie au lieu d'une réponse correcte cela devient très gênant; surtout avec internet le moteur de recherche ne fera pas la différence entre une réponse sérieuse et une uchronie; d'autant que les nouvelles générations sont de moins en moins au fait historique vu la manière dont l'histoire est enseignée à l'école, alors pour faire la part des choses il faut au moins avoir les bases nécessaires.

Alain

Ses éléments moteurs (?) avaient été récupérés après guerre et avaient été remontés dans une autre unité de la Royale ?
J'ai le vague souvenir d'avoir lu cela (certainement dans un Coutau Bégarie )

En complément de la réponse d'Alain, au post N°18, mettre en service des éléments moteurs, qui roupillent, inactifs, depuis 5 ans dans un dépôt, constitue, bien souvent, durant leur exploitation, une sérieuse source d'enquiquinements (et je reste poli ).

Même en admettant qu'ils auraient pu convenir pour équiper un ou plusieurs bâtiments mis en construction après-guerre, entre la révision complète préalable et coûteuse qu'ils exigeaient, plus les essais de contrôle au banc, la très probable fréquence augmentée des visites périodiques et révisions, une durée de vie prudemment limitée, çà compliquait d'autant le cycle d'entretien périodique du bâtiment lui-même; au final, çà risque de coûter plus cher que d'acheter du neuf.

Il est possible, mais ce n'est qu'une simple hypothèse de ma part, par exemple, que des turbines et diesels avaient été cédés, à prix "modique", à la "Marchande" ou à l'industrie lourde, qui, elles, n'ont pas les même contraintes. J'ai eu l'occasion de vérifier, par moi-même, du temps où je servais dans l'Aéronavale, le sort qui était réservé à de très coûteux matériels électroniques "flambant neufs", une fois, leur date de stockage limite atteinte.... destruction et ferraillage... Amen!

Bonjour
si c'est un classe Richelieu il aurait eu du 380 aussi comme calibre de canons ?

si c'est un classe Richelieu il aurait eu du 380 aussi comme calibre de canons ?

Oui.
De même que le suivant P.N. 279 qui devait s'appeler GASCOGNE. Une partie des plans sont communs.

[NIALA]

Tout à fait:
L'armement prévu était: 8x 380mm; 12x 152mm; 12x 100mm; 12x 37mm; 36x 13, 2mm; c'est à peu près ce qui était prévu pour le Richelieu à l'origine toutefois sur ce dernier les 152mm ont été réduits à 9 en cours de construction pour accroitre la DCA, il est possible que le Clemenceau aurait subi la meme modification.

Alain

merci
à la lecture de Mordal et Antier sur les batailles navales du XXeme siècle, j'ai été bercé de calibres du 203 au 457
grands moments de lectures datant des années 70 !

si c'est un classe Richelieu il aurait eu du 380 aussi comme calibre de canons ?

Hormis les HMS Nelson & Rodney armés de 16 pouces (406 mm) L/45, les autres cuirassés britanniques, mis en service au début du conflit, embarquaient soit des 14 pouces (356 mm) L/45 (Classe KGV), soit des 15 pouces (380 mm) L/42 (HMS Vanguard). La Royal Navy avait testé le 18 pouces (457 mm), mais avait laissé tomber car c'était une source de problèmes.
Côté allemand, les Bismarck & Tirpitz étaient armés de 38 cm L/47.
La classe Richelieu, avec ses 38 cm (15 pouces) L/45, était dans l'air du temps.

[dynamo]

Ses éléments moteurs (?) avaient été récupérés après guerre et avaient été remontés dans une autre unité de la Royale ?
J'ai le vague souvenir d'avoir lu cela (certainement dans un Coutau Bégarie )

En complément de la réponse d'Alain, au post N°18, mettre en service des éléments moteurs, qui roupillent, inactifs, depuis 5 ans dans un dépôt, constitue, bien souvent, durant leur exploitation, une sérieuse source d'enquiquinements (et je reste poli ).

Même en admettant qu'ils auraient pu convenir pour équiper un ou plusieurs bâtiments mis en construction après-guerre, entre la révision complète préalable et coûteuse qu'ils exigeaient, plus les essais de contrôle au banc, la très probable fréquence augmentée des visites périodiques et révisions, une durée de vie prudemment limitée, çà compliquait d'autant le cycle d'entretien périodique du bâtiment lui-même; au final, çà risque de coûter plus cher que d'acheter du neuf.

Il est possible, mais ce n'est qu'une simple hypothèse de ma part, par exemple, que des turbines et diesels avaient été cédés, à prix "modique", à la "Marchande" ou à l'industrie lourde, qui, elles, n'ont pas les même contraintes. J'ai eu l'occasion de vérifier, par moi-même, du temps où je servais dans l'Aéronavale, le sort qui était réservé à de très coûteux matériels électroniques "flambant neufs", une fois, leur date de stockage limite atteinte.... destruction et ferraillage... Amen!

Merci à Yvonnick et à Loïc pour leurs réponses.
Bien qu'habitant un grand port maritime et habitué à voir naviguer des géants des mers, je ne suis absolument pas spécialiste de la marine.