Bon , on va arrêter de se la péter nationalement!
Le "Grand Charles", quelque soient ses qualités et compétences, n'était, au mieux, pour les Allemands, qu'un aimable trublion "parachuté" par les Brits! Il passait très largement en dessous des radars de Dodolf.
C'est côté "Alliés" qu'il convient de mesurer son ascension.
Il avait fallu attendre août 1944, pour qu'il se révèle en tant que vrai chef politique français, ce dont, entre parenthèse, les Allemands, qui avaient évacué l'essentiel du territoire français, n'avaient strictement rien à secouer. A l'ouest, pour eux, l'adversaire premier était anglo-saxon... Point-barre!
Il suffit de se rappeler de l'attitude de la délégation militaire allemande, le 8 et 9 mai 1945, en constatant la présence française, lors de la ratification de la capitulation générale ...
Mais, euh, qu'est-ce qu'elle fout là? ::mal-a-la-tete::
Sur ce coup-là, entres autres, le "Grand Charles" avait manœuvré avec compétence & une très grande élégance, mais le décès de Roosevelt, son "pire adversaire", en avril 1945, puis l'arrivée de Truman l'avaient, aussi, bien aidé. Ses relations avec Churchill avaient, souvent, été très compliquées, mais ces deux "têtes de mule" avaient, néanmoins, bien appréhendé leurs compétences respectives et, dans le cas de Churchill, voir la nécessité de laisser à De Gaulle prendre, rapidement, les rênes d'un état essentiel, en pleine déliquescence (après 4 ans d'Occupation!), en tant que, à minima, "plate-forme " opérationnelle militaire pour les opérations à venir! Comparée à ses voisines (Belgique, Pays-Bas), la France offrait des dimensions incomparables pour manoeuvrer; ce que, entre parenthèses, les Ricains, obnubilés par leur volonté hégémonique d'installer la "Paix" à la ricaine avaient, totalement, loupé!
Je vous rappelle , juste, que sans le "Grand Charles", la France serait devenue un conquête ricaine, où les millions de monnaie "artificielle", déjà imprimée, seraient devenues la règle... comme un bête territoire "occupé puis libéré! Les évènements qui avaient immédiatement suivi à sa "pose du pied", même des plus discrètes, sur une plage normande, avait totalement "bouleversifié" le "programme" ricain et, çà ne c'était pas arrangé quand une partie de la 2ème DB, commandée par Leclerc, selon les consignes particulières du "Grand Charles" s'était détournée pour entrer dans Paris!
Le "problème" avait, certes, bien été que la 2ème DB avait, alors, contrevenu à ses ordres, mais vu l'importance "stratégique" du résultat et ses conséquences nationales, les Ricains avaient très sérieusement dans la "m...", pour lui reprocher quoique soit! Dans les faits, les "Ricains" avaient, alors, vite remballer leur "monnaie de singe", tandis que Roosevelt, contre son gré, lui, s'était retrouvé confronté à la réalité et devoir composer, désormais, "
contre mauvaise fortune, bon cœur" avec un De Gaulle - général "provisoire", - devenu Chef d'Etat, à son égal!