pierma a écrit:Que désignez-vous par "des doctorants qui ont le vent dans le dos" ? (Les cracks d'un labo qui sont déjà dans la place et sur un/des sujets SGM pointus ?)
Bonjour,
Dans ce cas des "doctorants", j'évoquais les "masterisés", comme on dit de nos jours, qui attaquent, en fin de parcours universitaire, la falaise de la thèse pour décrocher, dans le cas évoqué, le doctorat-es-Histoire.
J'en connais, ainsi, quelques-uns, qui avaient très largement confectionné leur thèse, mais ayant, entre temps, décroché un job stable et bien rémunéré dans une entreprise, n'avaient pas présenté ladite thèse devant un jury. La soutenance de thèse n'est pas limitée dans le temps et le doctorat-es-matière peut ainsi être décroché 15 ou 20 ans après l'abandon des études universitaires - sauf pour certaines professions spécifiques médicales, vétérinaires ou autres, où elle correspond à la nécessaire conclusion des études, pour être autorisé à exercer -.
L'agrégation ou le doctorat sont deux choses distinctes. La première est "nécessaire" pour accéder au plus niveau d'embauche de l’Éducation Nationale, y compris en faculté, mais, de nos jours, elle est, semble-t-il, acquise dès l'obtention du Master 2. Le doctorat est, lui, un travail de recherches couronné par un jury mais il n'implique, en principe, aucune embauche particulière - tout est relatif! - et constitue une "peau d'âne" honorifique très importante dans certaines matières professées.
En France, cette subtilité linguistique n'existe pas, mais, en Allemagne, par exemple, les ingénieurs issus de grandes écoles ont droit au titre de "Doktor-Ingenieur" - c'est, aussi, le cas, en Italie -.