Post Numéro: 29 de Loïc Charpentier 08 Avr 2021, 18:08
A noter, une situation très particulière, les troupes grecques, au fur et à mesure de leur reddition ( par corps et armée), face à l'Armée allemande, après leur désarmement, avaient été renvoyées dans leurs foyers, sans autre formalité. Dans certains cas, des officiers grecs avaient même été autorisés, pour l'honneur, à conserver leur armement personnel (pistolet, revolver et sabre), en regard à la résistance que leurs troupes avaient opposé à la Heer.
A ce moment-là, il est clair que l'occupant allemand cherchait, avant tout, à justifier son intervention militaire & occupation, en raison de la seule présence britannique. Quelque part, çà correspondait aux intentions "mi-figue, mi-raisin" de Dodolf, qui n'avait décidé de l'Opération Marita, qu'en toute dernière extrémité, avec le problème pendant de la Turquie, toute proche!
Entre novembre 1940 et avril 1941, il avait fallu négocier, au mieux, avec les Bulgares et Roumains, pour parvenir à faire transiter, sur leurs territoires, les troupes nécessaires pour "Unternehmen Marita". Les impératifs de Weisung 25, en "Yougoslavie" n'avaient, alors, strictement rien à voir avec l'invasion "devenue nécessaire" de la Grèce. La "Yougoslavie" puait, alors, l'emm... maximale, alors que, pour les Allemands, elle n'était que le résultat des erreurs stratégiques italiennes, que Dodolf avait , lui-même pris soin d'expliquer à Mussolini en lui signalant, avant ses erreurs de 40, que les Balkans étaient, pour un temps, une chasse gardée diplomatique. A l'automne 1940, à Athènes, le roi était, certes, pro-britannique, mais son Premier Ministre, chargé de l'exécutif et sa majorité parlementaire, pro-allemands! "L'intrusion" britannique, sur le territoire grec, avait fait le reste.
Le principal souci allemand, dans le cadre de l'Opération Marita, en Grèce, avait été de ne surtout pas inquiéter la Turquie, car les premiers nécessaires engagements, à l'est du secteur opérationnel, étaient très proches de la frontière gréco-turque.