On sait que la prise de Caen était un des objectif prioritaire du jour J. Cette opération devait être menée à bien par la 3ème DI anglaise débarquée sur Sword. En particulier le 1st South Lancashire Rgt. Celui-ci après s'être extirpé du secteur Queen white fonce plein sud vers la crête de Périers sur le Dan. Mais les 88 des chasseurs de chars de la 21ème Panzer-division les attendent. L'avance est bloquée; les fantassins s'enterrent et les chars du 13th/18th hussars s'arrêtent. Le brigadier Cass, très (trop?) prudent, décide d'attendre le renfort de la 185ème brigade. Problème cette dernière est empêtrée dans les embouteillages monstres de Sword!
Une réunion entre Crocker, chef du 1er corps et Rennie commandant le 3ème DI a lieu et à cet instant précis, la situation n'est pas très bonne. La 6ème AB à l'est subit des contre-attaques qui mettent en danger tout le flanc gauche du débarquement. Lorsque la 9th brigade débarque à son tour, au grand dam de son chef, le brigadier Cunningham, au lieu de foncer plein sud vers Carpiquet et faire la jonction avec les troupes débarquées sur Juno, on l'envoie renforcer la 6ème AB.
Ajouter à cela la résistance inattendue et opiniâtre du WN 17, la position Hillman qui va tenir jusqu'au lendemain et on a là tous les ingrédients qui font que la chance de prendre Caen le jour J est passée. On peut retenir 2 facteurs essentiels. Le premier, humain; c'est la prudence excessive des commandants sur le terrain (ici Monthy n'y est pas pour grand-chose..). Le second ; matériel. L'engorgement de Sword qui retarde la mise à terre des troupes mais également des blindés devant accompagner les avancées à l'intérieur des terres et qui feront gravement défaut les premières heures du jour J.
Des avis?