Dog Red a écrit:En 1943 les USA n'ont pas encore la bombe et le 10 août 1945 ils n'en ont plus. En attendant l'Armée rouge à un fusil chargé sur le coeur de l'Europe et le doigt sur la détente il me semble.
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Ajoutons à cela que Staline fait tout pour que l'état dans lequel les nazis ont laissé l'URSS ne soit pas connu. Ce qui peut donner l'impression que ses 200 divisions (ou davantage, je ne suis pas certain du chiffre, 200 doit représenter les divisions de tête, organisées et équipées au meilleur niveau...) sont prêtes à remettre ça, et le pays en pleine forme.
C'est ainsi par exemple que Staline refuse la présence d'enquêteurs alliés à l'est du Rideau de Fer pour instruire le procès de criminels de guerre nazis qui se sont illustrés en Russie ou ailleurs. Le transfert de ces hommes vers l'URSS ou rien.
Côté américain, Eisenhower soucieux de limiter ses pertes laisse Berlin aux Soviétiques, au grand dépit de Patton, mais la bataille promet d'être coûteuse.
On est bien loin d'une volonté d'affrontement avec les Soviétiques, dont le coût humain aurait été exorbitant.
(Que des stratèges d'arrière-cour, dans telle ou telle annexe US officielle fassent ce rêve est inévitable. J'ignore totalement jusqu'où ça a pu aller, mais le proposer à des généraux de la Wehrmacht constituerait dans les faits une opération d'intoxication involontaire, propre à les démotiver à l'ouest. Concernant l'OSS, on en verra bien d'autres en Indochine, où celle-ci fait tout bonnement la guerre à la France...)