Bonsoir,
hilarion a écrit:A mon sens de gaulle a toujours vu un rival dans l'amiral Muselier,
Je profites (Lachement) qu'Hilarion soit en vacances pour m'insurger avec vigueur, voire violence, contre cette phrase.
Charles de Gaulle n'a jamais vu en Muselier un "rival".
Un rival de quoi, de qui ?
De la France ?
De la Republique ?
Mais un touche a tout, un militaire qui se piquait de parler de politique alors qu'il n'en avait pas les competences.
Ce ne fut pas le seul.
Un autre grand militaire, nomme Giraud, s'est egalement pique de politique alors qu'il n'y comprenait rien et, comme Muselier, a ete balaye au nom de l'interet superieur de la Nation que Charles de Gaulle portait, seul ou presque, sur ses epaules.
Il suffit de comprendre ce concept de base, pourtant simple, pour expliquer la saga Gaulienne : Du 18 juin 1940 au 25 aout 1944, Charles de Gaulle a
ete la France, a represente la Republique, a ete le chef unique que les Francais Libres et les Resistants se sont donnes.
La mission dont il s'etait auto-investi, il l'a menee jusqu'au bout.
Se dressant sans compromis possible aussi bien contre les Nazis, les Petainistes que contre les Anglo-Saxons et, accessoirement, les petits obstacles politiques francais du style Muselier ou Giraud.
Reusssissant, quel exploit, de permettre a la France de passer, en 1945, du rang d'Etat croupion ecrase par le IIIeme Reich a celui de Vainqueur co-signataire des redditions Allemandes et Japonaises, membre permanent avec droit de veto au Conseil de securite de l'ONU.
Les Combattants de la France Libre qui l'ont le mieux servi, et ont donc, automatiquement, naturellement, evidemment, le mieux servi la France, l'avait parfaitement compris, eux, et je citerais, en premiere ligne, le Marechal Leclerc, le Marechal Koening et Jean Moulin, plus les autres.
L'Amiral Muselier etait un grand marin, un grand resistant, mais, desole Hilarion, un nain politique qui aurait mieux servi la France si il s'etait contente de se battre avec les FNFL au lieu de vouloir s'embringuer dans des intrigues politiques legerement opportunistes et pour lesquelles il n'avait pas, lui, les competences requises.