Les divisions SS n'etaient pas la panacee. Les Waffen SS n'etaient pas des surhommes. Arretons, s'il vous plait, d'exagerer leur valeur militaire
Explique moi alors pourquoi les 1ere, 2eme, 3eme, 5eme, 9eme, 10eme et 12eme SS PzD furent de toutes les offensives et contre offensives allemandes de 1942 à 1945.
La Waffen SS dispose certes de divisions tres mediocres (30eme, 33eme Charlemagne, 36eme Dirlewanger, la Handschar etc). Cela n'empeche qu'elle dispose aussi d'une bonne part des troupes d'elite de la Heer à partir de 1943. A la liste precedante on peut rajouter la 7eme Prinz Eugen, la 8eme Maria Theresa, la 17eme Gotz von Berlinchingen ou bien encore la Nordland.
Il convient aussi de noter que l'Aryen blond est un joli mythe dans la Waffen SS. Les unites furent un melange enorme des differentes nationalites europeenes
Et cela ne tiens pas compte des pertes du front du Dont et autres aux alentours
Les unites qui defendait le cours du Don et se firent emportés par Uranos ne sont pas des troupes allemandes. Donc je ne vois pourquoi elles seraient comptés dans les pertes allemandes.
Ceci dit ces pertes roumaines, italiennes et hongroises entrainerent le retrait des ses troupes de Russie.
au debut de la campagne de france les PzD comptaient en moyenne 260 chars( le chiffre allait de 218 à 324). fin 1943 les divisions blindés allemandes les plus fortes comptaient 150 chars et la majorité atteignait à peine la moitié de ce chiffre
Peut on comparer des PzII et des PzIII à de 37mm à des PzIV canon long et des Panthere? Certes la PzD perd en nombre de blindés. Mais la qualité de ces derniers a prodigieusement augmenté. L'un compense largement l'autre.
pour koursk, il est vrai que l'attaque allemande a causé de lourdes pertes, notamment en chars. mais les terribles combats de l'ete et de l'automne 1943 causeront au moins autant de pertes en chars que koursk
Plus que les pertes en blindés ce furent surtout les pertes en equipages qui furent tres prejudiciables. Il faut beaucoup de temps pour bien former les divers membres d'un blindé et plus encore pour permettre aux differents blindés d'un peloton pour cooperer efficacement ensemble.
Les russes l'ont tres bien compris. Les pertes materiels ne leur posaient pas trop de problemes et ils firent tout ce qu'ils purent pour sauver les equipages de leurs blindés. Durant l'offensive de l'hiver 42-43 sur Kharkov on vit ainsi des equipages de blindés etre evacués par camion tandis que l'infanterie se sacrifiait en arriere garde.
les 427 000 camions fournis n'étaient pas de trop pour que les unités d'artillerie, si prisée par les Soviétiques pour déclencher leur rouleau compresseur, pour suivre les unités blindées
Les camions ne servaient que rarement de tracteurs aux pieces d'artillerie. Ils etaient là avant tout pour acheminer le ravitaillement. L'artillerie lourde russe est majoritairement hippomobiles ou tractés par des chenillés de fabrication russe (parfois des licences de camions US). Pour suivre les unites blindés les russes vont mettre en oeuvre les regiments de Su (artillerie autoportée) ou bien encore les redoutables "katioucha".
Quand au rouleau compresseur il faut arreter de voir la tactique russe ainsi. Ce n'est en rien un rouleau compresseur mais bel et bien le stade ultime de la "Blitzkrieg"