Anecdotes peu banales.

Certains d'entre nous auront sans doute vécu, au moins une fois dans leur vie, une situation très cocasse, peu banale et peut-être surréaliste. Il est intéressant de la (les) faire connaitre.

Je m'en vais vous en conter une première, par le menu.

Il y a de cela une trentaine d'années, à cette époque mon épouse et moi voyagions fréquemment. Ainsi, ce jour là, nous faisons escale du coté d'Albi et installons notre caravane dans un camping à Gaillac. Le matin même, le premier couple qui passe à notre portée, charmantes personnes de notre âge, est le bon pour entamer une conversation. Comme nous, ce couple ne rechigne en rien pour établir des contacts.

Ils ne sont pas d'Ici, nous disent-ils, " Nous sommes à Gaillac pour refaire les papiers peints d'un local appartenant à quelqu'un de notre famille". Nous comprenons alors qu'ils sont comme nous étrangers au pays, ce qui favorise souvent les rapprochements entre expatriés éloignés du clocher de leur village.

Assis sur un muret, nous échangeons quelques banalités et sans appartenir encore à la famille des Tamalous, nous évoquons certains médicaments qui peuvent soulager le genre humain. Après avoir écouté les recommandations de ces nouveaux amis, je leur fais savoir que j'utilise le Synthol, en vantant les vertus de ce produit, qui soulage après une piqure d'insecte, qui soigne les aphtes etc...

C'est alors que mon interlocuteur porte, tout à coup, sur moi un regard surpris, interrogateur et me dit " Nous ne nous connaissions pas, nous venons seulement de nous rencontrer alors comment saviez vous que je me nomme Synthol. "

Eh oui ! Synthol était le patronyme, de ce sympathique monsieur, depuis sa naissance. Il a fallu que je sois persuasif et insister pour qu'il comprenne qu'il ne s'agissait pas d'un gag.

Ma surprise était bien sûr, à la mesure de la sienne.

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour et merci pour cette anecdote Albert,
Si il y en a d'autres, nous sommes preneur. (enfin moi du moins)

[Jumbo]

le Synthol, c'était ce qu'on appelait le "guerritout" de ma grand-mère. (je te rassure Albert elle était beaucoup plus âgée que toi...)

Un jour où j'étais à Paris, j'ai croisé le voisin du dessus. Rue Bonaparte. Il ne m'a pas remarqué. Un quart d'heure plus tard, je vois le patron de la boite d'objets publicitaires qui fournissait mon employeur en train de s'empiffrer un plat de spaghettis dans un restaurant. Il me fait de grands saluts derrière la vitrine.
On ne peut être tranquille nul part.

Paris n'est jamais qu'un grand village

Temetö (cimetière) - Tokaj.

Début des années 1980 en aout, nos déplacements nous mènent pour la seconde fois, en Hongrie. Un pays que nous affectionnons particulièrement. A cette époque du rideau de fer, il est celui qui nous semble le plus agréable à revoir par rapport à d'autres pays du bloc de l'Est, la DDR, ou la Tchécoslovaquie par exemple, moins ouverts. La Hongrie, à cette époque, parait montrer une plus forte hostilité passive envers le Russe. Nous en avons été les témoins.

Nous franchissons la frontière austro-hongroise à proximité de Sopron. Un des militaires hongrois de faction nous adresse un grand salut accompagné de quelques mots amicaux de bienvenue en français.
Nous nous dirigeons vers Fertöd et visitons le Palais des comtes Esterhazy. C'est ensuite Esztergom et beaucoup plus loin Tokaj, une région vinicole qui produit le fameux vin TOKAJ (Tokay)

Nous flânons dans la ville. Ainsi après avoir dégusté un verre de bon vin du cru local, notre promenade nous mène vers une colline à l'aspect insolite. Sur ses flancs, des tombes sont présentes par centaines, disposées dans un plaisant désordre et harmonie. C'est un important cimetière champêtre que nous découvrons, très fleuri et arboré, fort bien entretenu. Nous gravissons les flancs de la colline en empruntant d'innombrables petits sentiers bordés de pierres tombales, nous sommes alors surpris de rencontrer des arbres fruitiers et notamment des pêchers qui poussent un peu partout en abondance.

A première vue ces fruits ne sont ni ramassés pour ceux qui tombent à terre nombreux, bien mûrs , ni cueillis. Ils sont magnifiques et nous pensons que les gens d'ici ne les consomment pas, par crainte de commettre, sans doute, une action sacrilège. Le peuple hongrois est très croyant.

Le cimetière est désert, nous ne sommes que nous trois, personne ne nous voit...Humm!!! Eh bien, nous nous régalons à souhait, quitte à connaitre l'enfer.

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Ma femme et moi nous sommes retrouvés un matin, seuls, à Omaha Beach. Seuls deux véliplanchistes sur la mer.

Je me suis retrouvé également seul dans la Galerie des glaces de Versailles, entre deux groupes de touristes japonais.

Toujours à Versailles, je suis un groupe d'une dizaine de personnes. Pourquoi ? Mystère. C'était une visite commentée... et payante ! J'ai fait la visite des appartements privés de Louis XV, sans déboursé un rond. C'est à la fin de la visite que j'ai compris le gag.

Eh oui!!!!!Fils d'un grand sportif,ancien du HAC dont la photo faisait vers 1932/33 la une parfois de " Miroir des Sports "et ,qui utilisait le Synthol.......je continue à avoir ce produit à portée de la main dans ma pharmacie............Toujours très utile..... Les noms étonnants parfois..La tombe de mon arrière famille grand-maternelle voisinait jadis avec celle d'une famille Vermouth........Toujours dans le même registredes familles...Il y a quelques année,je suis invité à la réception et dinner de fiançailles d'une de mes nièces par alliance(( fille de la soeur de mon épouse)....On me présente le futur marié....je me fais répéter le nom,craignant avoir mal entendu mais c'est bien le nom de mon arrière grand-mère paternelle...Je serre la main de ce jeune homme et lui dis: le prénom del'un de vos arrières grand-père paternel n'était-il pas Paul....Votre grand père Jean,votre oncle paternel ou votre père :Jean -Paul et Patrick ????" ce grand garçon me regarde les yeux étonnés et surpris........" Vous êtes devin ou prestidigitateur me répond-t-il ?;" Je me mets à rire et continue..."non,ni l'un,ni l'autre....mais nous sommes de la même famille.......Mon arrière grand mère paternelle et votre arrière,arière grand père paternel étaient frère et soeur.....3.........Ainsi ses enfants et mon petit fils sont doublement petits cousins....Etrange de faire pareille rencontre dans une ville comme Paris et ses millions d'habitants ,étrangers qui se croisent..............Mais je n'ai pas renoué de liens avec sa famille ,un peu la mienne aussi....Cela aurait importuné mon épouse qui veut être seule,sans fréquentation,notre grande demeure n'étant pas assez bien entretenue selon ses goûts et nos parcimonieux moyens financiers de profs retraités.......

Mes parents sont petits cousins, et l'on aussi appris le jour de leur mariage, d'un manière assez proche que celle de l'histoire d'Alfred, mais au lieu d'avoir eu une discussion en privé, c'est un des invités, un grand oncle commun, qui s'est exclamé haut et fort "mais ils ne peuvent pas se marier, ils sont de la même famille" !!!

Pour changer de registre, fin juillet, en 97 ou 98, je me rendrais à Florence depuis Nice pour voir des fournisseurs juste avant de partir en vacances, a bord d'un ATR de la défunte compagnie Air Littoral. L'atterrissage se passa mal, l'avion rebondi deux fois, puis termina sa course dans les barrière de l'autoroute qui longeait l'aéroport. On a été évacué, puis ensuite rien, arrivé comme si de rien n'était, transfert à l’hôtel. C'est à la télé que j'ai appris que le commandant avait été tué. On pense que cela n'arrivera pas, mais bon, si...

, a bord d'un ATR de la défunte compagnie Air Littoral. L'atterrissage se passa mal, l'avion rebondi deux fois, puis termina sa course dans les barrière de l'autoroute qui longeait l'aéroport. On a été évacué, puis ensuite rien, arrivé comme si de rien n'était, transfert à l’hôtel....

Mon cher Bernard, quand je pense qu'on a failli te perdre, les Journées du Forum 2019 auraient été bien tristes sans ta présence

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