LE BATEAU-
Un voyage aux limites de l'enfer (Le Styx) - Lothar-Günther Buchheim.
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Il a fallu faire un effort, prendre sur soi, être persévérant pour ne pas sauter des pages, par ci par là, qui relatent, apparemment des événements répétitifs, monotones pour chaque jour et nuit passés en immersion ou en navigation de surface. L'auteur, en tant qu'observateur, note heure par heure, parfois minute par minute, les événements qui surviennent durant les missions. Chaque local, chaque compartiment du VIIC et leur raison-d'être sont minutieusement décrits et expliqués. Comme certains auteurs allemands, du type
Jörg Bong, alias Jean Luc Bannalec, il s'attarde et s'exerce en outre, lorsqu'il est de quart "en haut", à de longues descriptions de couleurs de la mer, des reflets des vagues, des nuages, des bruits. C'est beau, c'est poétique oui, mais on est en guerre !!!
La lecture devient passionnante lorsque la mission, dont les ordres sont transmis et reçus par radio, informe le commandant de se rendre sur le “carreau x" en Atlantique nord, en plein rien du tout. Là, un convoi marchand, escorté par d'importantes forces navales allièes, est à détruire. Attaques en solitaire ou en meute nous tiennent en haleine mais gare aux grenadages, toujours à la limite d'être coulé et il le fut presque.
Pour mieux suivre et comprendre le récit, il est utile de se munir d'un shéma détaillé du navire en question, on devient alors, en surplus, le 52ème marin.
J'ai été surpris du nombre d'ingénieurs qui compose l'effectif d'un U-boot VIIC. Sur 40 000 sous mariniers qui participèrent à la SGM, 30 000 ne revinrent pas, nous rappelle la préface du livre. Wiki annonce 39 000 & 27491.
La préface du livre mentionne aussi que le livre est un roman mais pas une oeuvre de fiction. L'auteur, alors officier de marine, à vécu les événements qui y sont relatés.
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Dans la foulée j'ai poursuivi ma lecture, dans
la série 39-45 : Carnets de Guerre. SOUS-MARINIERS - Des Chroniques de Alastair Mars, Britrish et Heinz Schaaeffer un Allemand.
Celui-ci a été englouti plus facilement en un rien de temps. J'étais en pays de connaissance. Les auteurs sont tous d'accord pour confirmer que passer le détroit de Gilbraltar, pour un sous marin allemand, c'est tout simplement presque impossible et le presque devient un exploi