80° Anniversaire - 13 août 1940 - L' Adlertag

[Jumbo]

Plusieurs sources font état en ce qui concerne les chasseurs de 1 pour 1...

[Dog Red]

Plusieurs sources font état en ce qui concerne les chasseurs de 1 pour 1...

Dans ce cas tu ne peux espérer au mieux que le neutralisation et en rien l'obtention de la supériorité aérienne préalable à un débarquement.
A 1:1 tu n'attaques que si tu n'a plus d'autre recours.
Ce qui n'était quand même pas le cas du Reich à l'été 1940.

Pire! Le radar et le réseau de vigies donne à la RAF un coup d'avance qui permet probablement d'augmenter légèrement le ratio en sa faveur...

[Jumbo]

On est d'accord, je réponds à ta question en ne prenant en compte que les chasseurs. Car les Allemands mettent en ligne 1000 bombardiers et presque 300 Stukas. Les bombardiers anglais eux, n'ont rien à faire dans la bataille. Et là tu approches le facteur de 3:1

[Dog Red]

Et là tu approches le facteur de 3:1

C'est le ratio que j'avais en tête.
Or il est artificiellement gonflé en incluant les bombardiers.

Ainsi... les Stuka ne comptent pas... ils sont d'ailleurs retirés le 17 août 1940 (on est en pleine actualité là ). En l'absence de suprématie aérienne ils sont des pigeons pour les faucons de la RAF.
Les Me-110 idem... à vérifier mais je les crois inefficaces contre les monomoteurs beaucoup plus maniables.

La Luftwaffe ne se serait-elle pas aventurée à la légère dans le ciel d'Albion ?

La Luftwaffe ne se serait-elle pas aventurée à la légère dans le ciel d'Albion ?

Il faut compter avec le fait que les Hurricanes ont la consigne de s'attaquer aux bombardiers, et que ceux ci sont vulnérables : ce ne sont pas des Forteresses Volantes hérissées de mitrailleuses.

Si on ajoute que les Spitfires sont chargés de tenir tête aux chasseurs d'escorte, qui n'ont d'ailleurs qu'une durée de combat limitée, on obtient des pertes parmi les chasseurs allemands, certes, mais même les Spits ne dédaignent pas les bombardiers si l'occasion se présente, et on a donc surtout une hécatombe des bombardiers, à un tel niveau qu'ils finiront, après la Bataille d'Angleterre, par ne bombarder que la nuit.

Oui, je crois que personne dans la Luftwaffe n'avait pesé le problème à son juste niveau. Et l'erreur est d'avoir persisté malgré le niveau des pertes, mais personne n'a jamais dit que Göring était fin stratège, alors que du côté anglais la bataille était conduite, et de très près.

[dynamo]

Pourquoi les allemands, conscients de l'autonomie limitée des monomoteurs au-dessus de l'Angleterre, n'utilisent pas en plus grand nombre les aérodromes situés sur les cotes belges et du Nord/pas de Calais ?

[alfa1965]

La Luftwaffe ne se serait-elle pas aventurée à la légère dans le ciel d'Albion ?

Oui, je crois que personne dans la Luftwaffe n'avait pesé le problème à son juste niveau. Et l'erreur est d'avoir persisté malgré le niveau des pertes, mais personne n'a jamais dit que Göring était fin stratège, alors que du côté anglais la bataille était conduite, et de très près.

Il serait intéressant de comprendre le fonctionnement de l'OKL, Göring supervisait totalement cette structure ?

[Prosper Vandenbroucke]

Certes, Göring était fanfaron mais certainement pas un stratège
D’ailleurs, AdolfGalland, qui était mécontent et irrité par les exigences irréalistes de Göring aurait répondu à Göring, qui s'adresse à ses pilotes pour leur demander ce qu'il pouvait faire pour eux, ‘’Monsieur le Maréchal du Reich, donnez moi une escadrille de Spitfire’’
Vrai ou faux?

Cependant la question de Dynamo est pertinente!!!

Je crois me souvenir que Goering conseillait à ses pilotes de ne pas paniquer s'ils entendaient l'ennemi dans leur dos. Il se croyait encore dans un Fokker de 14-18 ce qui avait le don d’exaspérer les pilotes

D’ailleurs, AdolfGalland, qui était mécontent et irrité par les exigences irréalistes de Göring aurait répondu à Göring, qui s'adresse à ses pilotes pour leur demander ce qu'il pouvait faire pour eux, ‘’Monsieur le Maréchal du Reich, donnez moi une escadrille de Spitfire’’
Vrai ou faux?

vrai : ci-dessous un extrait de la bio de Goering de François Kersaudy