Alfred a écrit:....alors que l'Allemagne avait toujours un secteur de production de machines outils florissant..
Bonjour,
Florissant après son démantèlement systématique, à dater de 1919, suite aux décisions liées au Traité de Versailles, çà m'étonnerait
. Il ne restait guère que des presses d'emboutissage pour casseroles, des tours automatiques pour usiner des boulons et des écrous, des plieuses de tôle, etc., bref un outil industriel à vocation exclusivement civile et agricole.
L'outil industriel allemand sensé produire du matériel militaire avait été, à quelques rares exception près, soit saisi par les Vainqueurs, en guise d'indemnité de guerre, soit démoli ou ferraillé. Ce n'est qu'à dater de 1929/1930 et dix ans de pénitence, sous l’œil particulièrement pointilleux des commissions de surveillance, que l'Allemagne avait commencé à relancer, à petite vitesse (!), son industrie d'armement...Mais, c'est, surtout, avec l'arrivée au pouvoir du NSDAP, en 1933, puis, à dater de 1934 et du décès de Hindenburg, quand AH détiendra, tout à la fois, les rôles de Chef de l'Etat, de Chancelier du Reich et de Chef des Armées que, grâce à un très coûteux, ambitieux et inespéré programme de réarmement, que l'industrie militaire allemande avait pu redémarrer. Après 25 ans de "vaches (très) maigres", elle n'avait, certes, pas, pour autant, perdu son savoir-faire, mais entre 1939 et 1945, fort heureusement, elle ne sera jamais foutue de mettre en place les capacités nécessaires de production que requerrait ou aurait requises une véritable industrie de guerre.
L'étude est intéressante, mais, en ce qui concerne l'armement des aéronefs, en 1940, grosso modo, toutes les armées en étaient, à peu près, au même point... canon, mitrailleuse lourde ou légère? Combinaison des deux ou des trois ?... avec, à la clé, des contraintes incontournables,comme celle de la cadence de tir, du poids des armes et, surtout, celui de la quantité de munitions nécessaires à leur approvisionnement - le problème est, d'ailleurs, évoqué dans l'article -.