Prosper Vandenbroucke a écrit:Bonsoir Loïc, c'est sans doute logique, seulement je n'ai transcrit ce que j'avais lu sur un autre forum et l'article provient de la page facebook dont j'ai mentionné le lien.
C'est une petite information qui valait la peine d'être mise en ligne car pour les lecteurs du livre de Beevor qui ne connaissent pas la règle d'attribution des médailles peut-être utile.
Mais il n'est pas question, dans mon intervention, de prétendre contester ton info, d'autant qu'elle est vraie et logique.
Selon les nations, l'attribution de décorations "purement" militaires a longtemps été restrictive ou limitée, sans pour autant vouloir être réservée aux seuls mâles.
Par exemple, en France, les remises de décorations s'étaient longtemps limitées, pour la troupe, "au sens large", à l'attribution de la Légion d'Honneur, instaurée par Napoléon Ier et conférée pour faits de guerre exceptionnels - avec la particularité très française &convenue d'être, aussi, attribuée à du personnel civil méritant, promotions toujours en vigueur! - . Sinon, la Croix de Guerre, avec ses palmes, n'avait été créée qu'en 1914-1918, et depuis lors, prolongée en 39-45. Il n'y a pas, à ma connaissance, d'attribution de Croix de Guerre, au-delà d'opérations menées en mai 1945. En ce qui concerne les opérations ultérieures - Corée, Indochine;, Algérie - la règle était l'attribution de la TOE, la médaille "des opérations des Territoires d'Outre-Mer" ou celle de la Légion d'Honneur.
En France, le problème des médailles et décorations militaires avait été remis en question, par notre fréquentation, après 1945, des formations de l'OTAN - même si le Grand Charles avait souhaité s'en dégager -. Le moindre pinpin ricain, après quelques mois de service en zone d'opération - notion très élastique! - se voyait décerné un médaille! Résultat visuel, le premier sergent-chef américain venu, après 20 ans de service, ressemblait à un maréchal de l'Armée Rouge et nos généraux, avec leur malheureuse Légion d'Honneur, pour des truffes! Je peux, ainsi, évoquer la perplexité totale des Ricains et autres armées, quand, chez nous, au mieux, l'attribution de la seule Légion d'Honneur se résumait à des faits d'armes exceptionnels pour la troupe, les sous-officiers et, bien souvent, pour les officiers, attribuée en référence à un temps de service exemplaire - il convient d'être subtil et averti pour, aussi, différencier un ruban d'un rosette. Depuis lors, l'armée française a, plus ou moins, calqué, la méthode américaine, mais en son sein, on sait très bien que ces "caramels" ne valent pas un "pet de lapin".