On a tellement miné le moral des Français, notamment durant "confinement", en leur distillant, jour après jour, des statistiques alarmantes - nombre de cas identifiés, nombre de morts, etc., sans compter toutes les niaiseries qui ont pu circuler sur les réseaux sociaux -, que, fort logiquement, elles ont instillé un climat de "trouille" générale!
Logiquement, après "60 jours" de confinement, globalement bien respectés, et hormis quelques "clusters"- selon la formule consacrée! - circonscrits, "Choupinet Covid-Machin"n'est plus!
Par contre, nous allons très vite constater les très lourds dégâts économiques, consécutifs au confinement! Si comme moi, vous avez le malheur d'être le géniteur d'un rejeton, qui s'était retrouvé au chomedu, suite à une fin de mission "intérimaire", début mars dernier, croyez-moi, l'inquiétude de la "contagion" vient très loin derrière celle qui touche, actuellement, le marché du travail ! Les boites d'intérim sont dézinguées, les entreprises essayent de s'en remettre, en transformant le chômage partiel "confinement" en licenciement définitif, etc. ... sans compter les difficultés techniques, inhérentes aux mesures de sécurité post-déconfinement et le fait que les "marchés" ou commandes perdues ne seront pas, pour l'essentiel, "rattrapables".
On va se retrouver, rapidement, avec un "volant de chômage" pas piqué des hannetons qui dépassera, rapidement, les 10, voire 12% (ou plus!), sauf que, contrairement à ce qui se passe après un conflit, il n'y a rien à reconstruire et les outils de production, à l'exception de quelques domaines spécifiques, sont surdimensionnés. Là, on ne cesse de nous causer de "Renault", mais, chez Peugeot et autres, c'est du kif-kif- bourricot, leurs parcs débordant, tous, de véhicules invendus!
Même motif, même punition, du côté de Saint-Nazaire, où on est spécialisé dans le paquebot de croisière! On fait quoi, avec un bâtiment pouvant embarquer 3000 passagers et 1000 hommes d'équipage, dans le cadre des mesures de distanciation hygiénique ? Ben, dans un premier temps, les armateurs vont, probablement, invoquer la situation, pour annuler leurs commandes!
Mais on peut continuer "à l'envie", car, par exemple, les restaurateurs sont, eux, bien souvent, déjà, morts deux fois! La première, faute de deux mois de rentrée (même en étant, au départ, pétés de tunes, cas assez rare!), la seconde, en raison des probables règles de "déconfinement hygiénique", qui, au mieux, leur permettraient d'accueillir 15-20% (dans le meilleur des cas et avec une grande terrasse par beau temps!) de leur clientèle normale - quantité totalement insuffisante pour couvrir les frais de fonctionnement ! - ...
Et la liste est très longue, car on peut presque l'allonger "ad libitum"... Expliquez-moi comment on fait pour vendre un malheureux jean- allez, soyons fou! - à 120 roros (c'est de la marque!), sachant qu'on se doit d'accueillir les clients au compte-gouttes et qu'il faut "stériliser" chaque fute essayé, avant de le remettre en vente! Je n'ai beau, moi-même, qu'en essayer deux, au pire trois, avant de faire mon choix, çà fait beaucoup, car, à 30 clients/jour - situation, déjà, faiblement rentable - çà nous fait entre 80 et une centaine de jeans à stériliser avant remise en rayon.. .avec, par voie de conséquence, une nécessaire augmentation du PVP!
Certains ont appris à coudre des masques, c'est bien! De même, plusieurs entreprises de couture, qui, jusque-là, vivotaient à la limite du dépôt de bilan, se sont, ainsi, refaites une santé... mais pour combien de temps ? A mon avis, à la seconde quinzaine de juin ou la première de juillet, le "masque" va, chez nous, finir à la poubelle! Là, où je me marre doucement -c'est, surement, l'effet de l'âge! - est que, durant le confinement, en zone rurale "profonde", le port du masque était une extrême rareté, notamment dans les files d'attente devant les super & hypermarchés! Déjà, parce qu'ils n'étaient pas disponibles à la vente!
Depuis la semaine dernière, celui qui n'en porte pas, comme votre serviteur - même si j'en ai un flambant neuf, dans la poche depuis le 11 mai, passe pour un "assassin potentiel", alors, même, comme je le précisais , plus haut, que la "pandémie" est, désormais, largement jugulée (et maitrisée!) et qu'il suffit de respecter les "distances de sécurité", ce que ne font pas, bien trop souvent, les porteurs de masques et gants!
On s'est cru obligé (attitude respectable!) d'applaudir, en ville - à la campagne, çà n'existait pas! -, tous les soirs, à 20H00, le personnel médical, surtout quand les chaines d'infos s'étaient mises en tête d'en retransmettre les images et que en zone urbaine dense, il valait mieux s'afficher, à ce moment-là, à sa fenêtre ou son balcon, pour "applaudir" (bêtement), sous peine de se voir "dénoncer", par ses voisins, sur FB (véridique!). Mais, désormais, "déconfinement" oblige, les applaudissements ne sont plus d'usage, les masques & gants "pollués" trainent dans la rue et, dans les rayons des surfaces commerciales, les porteurs de masque & gants, se sentant immunisés, continuent, pour la plupart, à marcher sur la tronche des autres clients!
Certains ont cru et croient encore, que, par le biais de cette crise exceptionnelle, nous avons (aurions?) redécouvert les bases historiques d'une nouvelle humanité sociale, un très gros poil bouffé, jusqu'alors, par nos modernités techniques - PC, Smartphone, casque audio, réseaux sociaux (sous pseudo!), etc. - , mais que nenni, car dès l'annonce du déconfinement (même progressif selon la couleur de la zone!), c'est reparti comme en "14".
La France est très loin d'être la seule, au niveau européen, car, en dépit des vociférations de certains opposants inconditionnels (tendance nicaraguayenne!), dans ce contexte totalement inédit du Covid 19, la France s'en sort, plutôt, pas trop mal, sachant qu'elle avait hérité, involontairement, en Alsace, d'un foyer "mondial" mahousse costaud, entre 17 au 24 février dernier, dans la banlieue de Mulhouse, à l'occasion d'une concentration internationale (très exceptionnelle) religieuse, de l'ordre de 2500 participants, qui, bien, évidemment, après l'évènement, s'étaient dispersés de par le monde! "Comme par hasard", les zones de départ des propagations allemandes et suisses avaient été proches, bien involontairement, de la zone frontalière avec le sud du Haut-Rhin! Jetez un coup d'ieil sur les cartes allemandes et suisses! Hopla! C'est juste un constat, mais en rien une quelconque accusation "dirigée"! La réunion évangéliste de "Mulhouse" semble, pour des raisons, actuellement, indéterminées et non expliquées, le foyer de la pandémie!
Grosse marrade, à Strasbourg-Ville, la municipalité en titre - à l'exception du maire, vieille rampouille de la Gôche bobo-écolo, qui, après avoir navigué, en fonction du vent, entre le PS & LReM, s'est, enfin décidé à rendre son tablier -, où le second tour des municipales n'a pas encore eu lieu! Désolé d'offrir le flanc à vos possibles contestations, mais l'équipe municipale en place - hors maire, qui ne se "représenterait" plus- souhaitant sa réélection, surfe sur la crainte des "bobos-écolos de Gôche", majoritaires en centre-ville, où les loyers et le prix du m² flirtouillent, allègrement, avec les sommets nationaux... en décrétant le port du masque obligatoire en "centre ville" - de fait l'ile "étroite" circonscrite, au-delà des ponts, entre l'Ill et sa canalisation historique -... sauf que, à peu de choses près, les commerces et restaurateurs existants, concentrés dans la zone, sont, à peu de chose près (quelques très rares enseignes nationales ou européennes), désormais, morts!
Vous avez le droit d'y faire du vélo - Strasbourg étant, hélas, la "capitale" française du vélocipède! - , sauf que les nombreux magasins concentrés dans la "zone" sont astreints à des règles de sécurité "hygiéniques" incompatibles avec la moindre rentabilité économique! J'ai une relation personnelle, qui, l'an dernier, avait investi largement plus de 200 000 roros, pour rénover une brasserie réputée, ayant pignon sur rue, a l'entrée du Pont du Corbeau, qu'elle avait en bail (professionnel) depuis plusieurs années, le bâtiment, lui, étant classé monument historique. L'investissement, qui avait été très lourd, tablait, pour satisfaire à la "mode", sur un développement prioritaire de la brasserie (consommation de bibine et autres), avec 10 "machines à bière" et un bar monumental (situations de nuits et d'hiver!), au détriment volontaire de sa production "restauration" réputée - ce n'était, peut-être, pas un relais incontournable gastronomique local, mais la qualité de sa cuisine était réputée! -. Là, je n'ai pas, encore, eu le temps de prendre contact avec la "patronne", mais, vu l'importance de son investissement - nécessairement, emprunté, pour une partie, auprès des banques ! - et les deux périodes successives d'inactivité - janvier-mai 2019, pour cause de travaux, puis mars 2020-... 2020, pour cause de confinement, je crains fort qu'elle ne soit contrainte, avec un service de 20 personnes, à devoir mettre la clé sous le paillasson! Alors, si, elle - en théorie, bordée sur tous les côtés, dans un contexte normal -, était amenée à devoir mettre la clé sous la porte, çà pue très grave pour les entreprise, clairements plus fragiles!
On nous a saturé à plus soif du devenir "incontournable" du véhicule électrique (5% du marché!), sauf que, vu le montant des primes versées par l'Etat - qu'il serait sensé, aux dernières nouvelles, augmenter! - et l'ardoise nationale "Covid 19", qui atteint, déjà -avant bilan définitif - des profondeurs abyssales, il conviendrait de m'expliquer la méthode, qui permettrait, à l'Etat, de sortir autant de pognons, sans devoir ponctionner, par nécessité, à très court terme, le vulgum pecus!
Comme "par hasard", depuis le 11 ou 12 mai (selon les communes), les horodateurs de parking, en zone rurale, sont, déjà, redevenus opérationnels!
Ce n'est pas le "chômiste", non plus, qui risque d'investir dans un véhicule électrique très coûteux, surtout, quand il n'a pas la moindre prise de rechargement disponible à proximité, immédiate et (surtout) libre pour ses seuls besoins, de son domicile!