Et si on retournait à l'école ?

Les profs marxistes étaient plus nombreux avant 1968 qu'après...j'étais au lycée de 1950 à 1957 /58.........plus ils étaient jeunes et plus ils étaient cocos pur jus,ce qui était curieux c'était de constater que beaucoup étaient passés chez les cathos gauchisants :les pires fanatiques.....Les tableaux Rossignols c'était comme les vieux manuels :la France avait des ressources dignes du pays de cocagne ,nous étions les rois du monde...et le bon peuple le croyait...nous avions de tout en France:nous avions surtout des menteurs au pouvoir,qui le faisait enseigner par ses instituteurs,entrainant par cela même l'incompréhension économique avec des croyances aberrantes.Le pire c'est que cela a perduré.........la Providence,mes très chers :pas besoin de bosser:les machines produisent toutes seules,comme la terre d'ailleurs.............et en mer:les poissons sautent tous seuls dans les bateaux.........

Quand j'ai proposé le titre de ce post, j'avais bien en tête les enjeux de l'enseignement de l'histoire et l'évolution de cette pratique par les différentes strates de la hiérarchie pédagogique. Ce qui n'empêche pas le petit regard nostalgique vers le tableau noir ou vert foncé à l'odeur si particulière une fois épongé ... et le cadre en bois qui servait à bloquer les tableaux ROSSIGNOL. Les cartes Vidal de la B, elles, étaient munies d'oeillets métalliques pour l'accrochage au mur.
Mais "ce bon vieux temps n'est plus, tout a changé de face ..." et c'est là que la discussion intéressante commence !

Il semble assez évident, dès qu'on creuse un peu le dossier, que la complexité est au coeur des explications, surtout pour ceux qui cherchent des modèles pour l'avenir. Malheureusement, la complexité n'est pas accessible à tous, ne serait-ce qu'aux plus jeunes, d'où à mon sens la nécessité d'un "Roman National" pas trop caricatural, au sens de la recherche d'un ciment autour de valeurs communes et du partage d'un projet de société, nécessairement collectif. Important à redire au moment où le marketing et la main avide du marché poussent à l'individualité consumériste. Vers 8-10 ans, on ne peut que simplifier (Roman Nat) et introduire les premiers éléments de compréhension pour ceux qui voudrons / pourront le faire plus tard. Est-il insultant d'affirmer que les capacités intellectuelles ne seront jamais également partagées et que les inégalités de toutes sortes ne font qu'y contribuer ?
Donc pour la première approche de l'histoire, je ne vois pas ce qui peut remplacer le Roman Nat faute de quoi on parle au mieux d'instruction civique et au pire d'endoctrinement [au choix : marxiste - écologiste - capitaliste - chavinonationaliste - coraniste - bien pensiste].
Comme quoi rien n'est simple, j'ai retrouvé sur le net le ROSSIGNOL correspondant à la grande période de la colonisation de l'Afrique.

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On peut y lire bien des choses qu'il ne faut plus dire !
JD

[Dog Red]

Malheureusement, la complexité n'est pas accessible à tous, ne serait-ce qu'aux plus jeunes, d'où à mon sens la nécessité d'un "Roman National" pas trop caricatural, au sens de la recherche d'un ciment autour de valeurs communes et du partage d'un projet de société, nécessairement collectif. Important à redire au moment où le marketing et la main avide du marché poussent à l'individualité consumériste. Vers 8-10 ans, on ne peut que simplifier (Roman Nat) et introduire les premiers éléments de compréhension pour ceux qui voudrons / pourront le faire plus tard.

Comme toi j'y vois un bon sens pédagogique. Une capacité à se mettre à la hauteur d'un public (les 8-10 ans) dont la curiosité va encore tous azimuts.

Lors d'un séjour "Débarquement", j'avais attiré l'attention de 2 cousins (10 et 16 ans) en les identifiant aux destins de 2 Hitlejugend du même âge.
L'attention fut immédiatement attirée et l'intérêt sur la Normandie soudainement changé. Adaptation du point de vue.

Est-il insultant d'affirmer que les capacités intellectuelles ne seront jamais également partagées et que les inégalités de toutes sortes ne font qu'y contribuer ?

Evidemment que non.
Rien d'insultant.

On peut y lire bien des choses qu'il ne faut plus dire !

Ce qui est évident avec ce tableau, c'est qu'on voit très bien les "côtés positifs de la colorisation" !
JD

Oui,rien n'a jamais été simple,même dans le "roman national": Jeanne d'Arc,La maison et les Etats de Bourgogne..l'assimilation des Francs,peuples on ne peut pas plus germaniques et barbares,mais ayant la volonté de s'assimiler à l'Empire romain et d'adopter la plus grande partie de ses us et coutumes;,sous la houlette de notre "sainte église"qui leur cède les pleins pouvoirs temporels........

..l'assimilation des Francs,peuples on ne peut pas plus germaniques et barbares,mais ayant la volonté de s'assimiler à l'Empire romain et d'adopter la plus grande partie de ses us et coutumes;,sous la houlette de notre "sainte église"qui leur cède les pleins pouvoirs temporels........

En fait, l'expansion franque avait commencé alors que l'Empire romain d'Occident venait de se casser la gueule, le vide créant, en quelque sorte, le besoin.

Quand j'ai proposé le titre de ce post, j'avais bien en tête les enjeux de l'enseignement de l'histoire et l'évolution de cette pratique par les différentes strates de la hiérarchie pédagogique. Ce qui n'empêche pas le petit regard nostalgique vers le tableau noir ou vert foncé à l'odeur si particulière une fois épongé ... et le cadre en bois qui servait à bloquer les tableaux ROSSIGNOL. Les cartes Vidal de la B, elles, étaient munies d'oeillets métalliques pour l'accrochage au mur.
Comme quoi rien n'est simple, j'ai retrouvé sur le net le ROSSIGNOL correspondant à la grande période de la colonisation de l'Afrique.

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On peut y lire bien des choses qu'il ne faut plus dire !
JD

En 1950, notre instituteur nous expliquait que lors de notre conquête coloniale en Afrique, coloniale n'avait rien de péjoratif, on en avait même fait une armée, il nous brossait pour cela comme un conte, un magnifique tableau, celui que nous présente JD, que je découvre. Il insistait sur notre action bienfaitrice en Afrique et disait, "lorsque les Français arrivaient dans un village où se trouvaient retenus des hommes ou femmes prisonniers, ils les libéraient de leurs entraves, ils leur faisaient embrasser le drapeau tricolore et leur disaient, grâce à ce drapeau vous êtes libres." Nous, gamins nous étions alors fiers d'être des Français.
Notre instit avait peut-être vu l'image en question mais toujours est-il que pour moi et sans doute pour d'autres camarades, ce beau conte que nous écoutions avec grande attention, n'est pas demeuré innocent, je ne l'ai jamais oublié, il m'a accompagné et m'a sans doute gardé du racisme.
Au nom de dieu, Vive la Coloniale!!!

Rendre les enfants fiers et soucieux d'aller porter la liberté les armes à la main, ça a tout de même une autre gueule que les peintures avec les doigts, taper sur un tam-tam et s'auto-flageller ...
L'avenir sera à ceux qui sauront réaliser leurs rêves.
JD

[frontovik 14]

J'ai retrouvé l'illustration qui a dû inspirer le peintre de cette affiche.
Certain que l'on y dépeint la conquête coloniale sous son meilleur jour, les opérations militaires en sont complètement absentes de l'affiche. On y voit une certaine bien-pensance coloniale. Voyez cette autre illustration, qui délivre à peu près le même message. Sauf que... En arrière plan on y voit deux soldats, dont l'un évoque sans doute les troupes coloniales... et peut-être bien le bâton, si la carotte du premier plan ne suffit pas.
Evidemment, on s'adresse à des enfants de moins de 11 ans, et impossible de tout aborder en détail avec eux, cependant, un petit texte, lu par le maitre, aurait pu aborder les aspects plus sombres de la colonisation: guerres, massacres, pillages, exploitation au profit de la métropole... Complété aussi par la diffusion de la langue française, des valeurs (encore que les élites indigènes formées par les Européens sauront s'en rappeler le moment venu...), des mélanges culturels. Bref, un roman national oui, mais désormais moins caricatural. Le récit, que l'on remet au gout du jour est un bon moyen de captiver l'attention des enfants, adolescents. Enfin, tout dépend du talent de l'enseignant!!!

Dis, JD, on joue du tamtam en cours d'histoire à l'école primaire???

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Exploitation au "profit" de la métropole :ce fut aussi un mythe car les dépenses engendrées dépassaient de beaucoup le rapport ;Disons que certaines personnes en profitèrent alors que le bilan d'"exploitation" était déficitaire....Certains hauts fonctionnaires firent ainsi de très profitables carrières exactement comme ceux qui parviennent a être détachés pour l'administration européenne.Pour le ministère de la Justice :émoluments multipliés par trois