1943/44, confinement dans un abri, soit disant antiaérien. Quatre familles, 17 personnes. Un trou avec qqs fagots sur lesquels avait été déposée de la terre. Non loin de nous, les 8,8cm pétaient sec, comme des coups de trique. Des moments inoubliables. Aucune peur pour moi mais la joie de retrouver, la nuit, mes copains et copines, dans une cabane qui sentait bon la terre et l'herbe.
Quand l'alerte finissait, retour à la maison et de suite au lit, la récréation était terminée.