Une énigme

oui ou bien on a ramassé cela pour tenter d'identifier les corps,y a-t-il des numéros sur les boites ? Il me semble qu'il y a des restes de projectiles (plomb plus ou moins déformé) en ce cas peut-on distinguer des rayures? les culots des étuis(douilles) portent-ils des marques -chiffres,lettres ) et au centre l'amorce at-elle été percutée ?

Pas que je sache. Ce n'est pas mentionné dans le rapport, qui est très succinct. Mais il existe évidemment un rapport plus complet, avec des détails. Il y a fort à parier que les étuis ont été examinés et que les enquêteurs ont au moins pu identifier le calibre et le type d'arme.

Les étuis sont bien noircis, comme le reste. Il semble qu'ils aient séjourné dans le crématoire.

Des projectiles sur le 2e cliché, qui est flou ? C'est vrai que cela y ressemble (en haut à gauche). Bravo, bien vu !

[dynamo]

faudrait savoir si ces pièces métalliques résistent dans un four crématoire à plusieurs centaines de degrés.
Cela serait déjà une hypothèse à confirmer ou infirmer.
faudrait pouvoir contacter un conducteur de four et lui poser la question

Pas bête ! Ou sans aller jusque là, savoir quel métal employé pour les étuis, à quelle température il fond...

Une recherche rapide : douilles généralement en laiton, alliage de cuivre et de zinc avec une température de fusion d'environ 900°.
Les crématoires modernes montent à environ 800°.
Les ossements étant partiellement calcinés, le four utilisé devait être rudimentaire et sans rapport avec les équipements modernes des morgues, donc avec des températures bien moindres.
Une pyrolise avec le four de sa cuisine, c'est 500°.

Je garantis que ça ne fond pas dans un feu de bois normal,même qui ronfle bien comme un braséro ,il faut beaucoup plus chaud,avec une soufflerie pour que ça fonde.....-Mais dans ce cas,nous n'aurions pas les projectiles individuels mais fondus en une plaque les alliages de plomb fondant très,très vite....Donc,petit feu ...ou bien pas de feu du tout:le laiton dans certaines terres s'oxyde et noircit

Bonsoir.
Ce ne serait pas des restes d'officiers polonais ramenés a Paris pour expertise ?

Ca m'a fait penser à l'histoire du stand de tir de Balard, lieu de torture et d'exécution, qui disposait d'un ou plusieurs fours dont on s'est demandé s'ils avaient pu servir à faire disparaître des cadavres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stand_de_tir_de_Balard.

Simple idée comme ça.