Char d’assaut : un siècle d'imposture

[Prosper Vandenbroucke]

Je ne sais pas, seulement il me semble que Jean-Claude Delhez s'était inscrit sur ce forum sous le pseudo de JiCé en 2015 je pense, il serait sans doute utile qu'il intervienne sur ce fil afin de clarifier des écrits???? (Il est toujours membre de ce forum)
Bien qu'il est vrai, et c'est lui même qui l'avait précisé à l'époque, il ne s'était inscrit uniquement sur ce forum parce que nous débattions au sujet des "Chasseurs Ardennais" et qu'il venait d'écrire un ouvrage à ce sujet. Ouvrage que plusieurs parmi nous ont acheté par ailleurs.

Les chars ont largement démontré leurs utilité aux cours de nombreux conflits...il aurait dû demander leurs avis aux israéliens...eux pour qui le char est une composante majeur de leur défense et largement éprouvé lors des différentes guerres contre les pays arabes.

Même à l'heure actuelle avec tous les missiles anti-chars existants, les nouveaux moyens de protection actives hard-kill ont redonné un nouvel avantage au char de dernière génération dans l'éternel combat entre l'épée et le bouclier...

Bonsoir !

N'oublions pas le choc que connu l'armée Israélienne dans les premières heures de la guerre du Kippour, ou en une journée des équipes de soldats égyptien équipé de missile portable ont décimé les chars Israélien.
Les Israéliens étaient retranché sur la ligne Bar-Lev. Derrière cette ligne était constituée des concentrations de blindés, destinés à repousser l'infanterie ennemie, pour laisserle temps à l'armées israéliennes de se mobiliser, ce qui nécessitait environ 48 heures. Les Israéliens eurent alors une surprise de taille : leur blindés furent décimés par l'infanterie égyptienne, grâce à l'utilisation massive de missiles Malyutka (code OTAN AT-3 Sagger). Leur contre attaques blindés échoua contre les Sagger. Facilement transportable dans une petite valise, ce missile était mis en action par un seul soldat ; guidé par fil, il pouvait détruire un char jusqu'à 3 000 mètres. Avant cette guerre, jamais dans l'histoire militaire des forces d'infanterie n'avaient réussi à mettre en déroute des blindés....L’Égypte a perdu la guerre ensuite en lançant une offensive blindé dans le Sinai, leur blindés furent décimés...

Pendant la guerre froide, la France n'a pas investi dans les blindés lourds; mais elle a construit 10 000 missiles Milan... Le blindé lourd est vu dans nos états majors comme le cuirassé de 1940: puissant, mais si vulnérable aux avions qu'il en devient obsolète....

L'avenir sera au char sans combattant à bord, drône de haute technologie bardé de capteurs... j'y avais travaillé, mais l'armée française, contrairement aux Russes, a jeté l'éponge: trop cher, facile a 'tromper' et a brouiller du fait de l'électronique, trop vulnérable à une attaque aérienne comme le fut les cuirassés.

Pour survivre, le char lourd a besoin d'une maitrise du ciel... et d'un ennemi peu équipé en missiles et en matériel de guerre électronique.

Ce n'est ni Saddam, ni Kadhafi qui diraient l'inverse, leur puissante armée blindée furent vaincu par les airs, l'un par les avions US, l'autre par les hélicos Français.

[Dog Red]

Le char seul n'est rien.
Je pense que c'est une évidence comprise de tous.

Il est un élément d'un ensemble interarmes indissociables infanterie/artillerie/blindés/aéronefs.
La spécificité du char n'est pas son poids mais avant tout sa mobilité. Le char (les blindés au sens large) a remplacé la cavalerie des temps jadis.
S'en passer serait revenir à une guerre statique synonyme d'attrition sans chance d'obtenir une victoire décisive rapide. Une ineptie.

Le char seul n'est rien. Je pense que c'est une évidence comprise de tous.

Surtout quand "google traduction" nous le présente comme un réservoir...facile à percer.

[Dog Red]

Google traduction est un bon outil… ...quand on a le traducteur de Google traduction

Amitiés Albert

[dynamo]

Le char seul n'est rien. Je pense que c'est une évidence comprise de tous.

Surtout quand "google traduction" nous le présente comme un réservoir...facile à percer.

Les chars ont largement démontré leurs utilité aux cours de nombreux conflits...il aurait dû demander leurs avis aux israéliens...eux pour qui le char est une composante majeur de leur défense et largement éprouvé lors des différentes guerres contre les pays arabes.

Même à l'heure actuelle avec tous les missiles anti-chars existants, les nouveaux moyens de protection actives hard-kill ont redonné un nouvel avantage au char de dernière génération dans l'éternel combat entre l'épée et le bouclier...

Bonsoir !

N'oublions pas le choc que connu l'armée Israélienne dans les premières heures de la guerre du Kippour, ou en une journée des équipes de soldats égyptien équipé de missile portable ont décimé les chars Israélien.
Les Israéliens étaient retranché sur la ligne Bar-Lev. Derrière cette ligne était constituée des concentrations de blindés, destinés à repousser l'infanterie ennemie, pour laisserle temps à l'armées israéliennes de se mobiliser, ce qui nécessitait environ 48 heures. Les Israéliens eurent alors une surprise de taille : leur blindés furent décimés par l'infanterie égyptienne, grâce à l'utilisation massive de missiles Malyutka (code OTAN AT-3 Sagger). Leur contre attaques blindés échoua contre les Sagger. Facilement transportable dans une petite valise, ce missile était mis en action par un seul soldat ; guidé par fil, il pouvait détruire un char jusqu'à 3 000 mètres. Avant cette guerre, jamais dans l'histoire militaire des forces d'infanterie n'avaient réussi à mettre en déroute des blindés....L’Égypte a perdu la guerre ensuite en lançant une offensive blindé dans le Sinai, leur blindés furent décimés...

Pendant la guerre froide, la France n'a pas investi dans les blindés lourds; mais elle a construit 10 000 missiles Milan... Le blindé lourd est vu dans nos états majors comme le cuirassé de 1940: puissant, mais si vulnérable aux avions qu'il en devient obsolète....

L'avenir sera au char sans combattant à bord, drône de haute technologie bardé de capteurs... j'y avais travaillé, mais l'armée française, contrairement aux Russes, a jeté l'éponge: trop cher, facile a 'tromper' et a brouiller du fait de l'électronique, trop vulnérable à une attaque aérienne comme le fut les cuirassés.

Pour survivre, le char lourd a besoin d'une maitrise du ciel... et d'un ennemi peu équipé en missiles et en matériel de guerre électronique.

Ce n'est ni Saddam, ni Kadhafi qui diraient l'inverse, leur puissante armée blindée furent vaincu par les airs, l'un par les avions US, l'autre par les hélicos Français.

Cette même bataille de la guerre du Kippour fait aussi la démonstration que l'aviation (Israélienne) peut aussi être mise en échec par des missiles anti aérien protégeant ainsi l'armée égyptienne des attaques aériennes.
L'aviation n'a donc pas toute puissance non plus et comme le dit Dog Red le char seul ne peux rien, c'est une combinaison interarmes qui l'emporte.
Après c'est l'éternel combat entre l'épée et le bouclier, il fut une époque où les missiles et les obus heat ou flèches étaient capables de percer tout les blindages existants remettant en cause les chars lourds, cette époque est révolue actuellement et les blindages et les protections de dernière génération sont capables d'arrêter tous les missiles et les obus existants.
Le char reste vulnérables à une bombe guidée de forte puissance mais les chars modernes disposent aussi de brouilleurs contre les lasers de guidage sans compter les fumigènes modernes qui peuvent masquer un char en quelques secondes, tout ça pour dire qu'un char de dernière génération n'est pas une cible aussi facile que ça pour l'aviation...

[Dog Red]

Pour en revenir à l'ouvrage de Jean-Claude DELHEZ, je souhaite citer un St-cyrien.
Le Colonel breveté de l'Ecole de guerre Gilles HABEREY, chef d'état-major du Centre de doctrine et d'enseignement du commandement.

Il analyse la bataille des Ardennes dans le dernier numéro de 1944, paru en décembre dernier et il écrit :
"L'offensive des Ardennes revêt peu d'enseignements sur les blindés. Il n'y a guère de combats entre chars et ceux-ci n'ont pas eu d'effets tactiques fondamentaux dans le succès ou l'échec de la bataille."

Source : https://www.weyrich-edition.be/patrimoi ... mdx1W5FyUk pp.46-61

Or, le livre dont il est question dans ce fil, repose pour une grande partie sur la bataille des Ardennes pour démontrer ce que l'auteur appelle une "imposture".
De l'avis même d'un professionnel dont l'analyse stratégique est le métier, l'exemple est particulièrement mal choisi.
C'est ce que j'appelais plus haut "Ecrire à charge".