jobunker a écrit:Tu sais cette photo n’est simplement prise que sur une exposition que l’on a fait donc on ne cherche pas trop les détails mais nous avons quand même le matériel adéquate
Pas de problème.
A noter que, au moins, un ouvrage en allemand,
Deutche Heeresuniformen 1933-1945 - traduction d'un bouquin espagnol (!), auteurs, Cardona/Sanchez, publié par Motorbuch Verlag, en 2002, indique que la
Kartenmeldetasche 35 était sensée être portée à gauche, afin de servir comme tablette d'écriture, mais, dans ce même ouvrage, les autres reconstitutions photographiques la révèlent à droite, plus ou moins centrée vers la boucle du ceinturon, ce que confirme, également la compilation des clichés d'époque (1939-1945) ; en plus, elle était largement portée sur la hanche droite, pour éviter de la coincer ou qu'elle ne gène, quand son utilisateur se retrouvait à plat ventre!... d'autant que, dans cette situation, il aurait été très compliqué, sauf pour un gaucher (!), d'accéder avec sa main droite, à une sacoche disposée sur son flanc gauche et sachant que certains réglements ne résistent pas, non plus, à l'épreuve du combat !
Autres détails à "améliorer" sur vos mannequins :
1) Avec le culotte de cavalerie, comme celle portée par l'officier, prévoir le port de
Reitstiefel, les bottes de cavalier, à la tige plus longue de 8 à 12 cm que les
Marschstiefel, les bottes de marche de l'infanterie allemande, vu que, visuellement, çà fait pauvre !
2) Le mataf allemand (3ème en partant de la gauche), en supposée "semi-tenue de combat" ou de service terrestre ne portait ni chemise (surtout , blanche !), ni cravate, juste, un "jersey",
sous une vareuse sans bouton, le paletot à deux rangées de boutons étant, lui, réservé à la tenue de sortie, porté, non pas fermé mais ouvert - les boutons faisant office "d'ornement ! -, une tradition de la Kaiserliche Marine -, avant d'être complété par un modèle plus "fonctionnel", à boutons, destiné à la tenue de garde ou d'inspection, qu'on pourrait qualifier de tenue N° 2, mais, toujours, porté sans chemise - c'est quoi, ce truc de "Biffin ? -, ni port de la cravate (sauf spécification particulière),qui, elle, comme dans la Marine française, était réservée à la tenue N°1. En plus, les équipages de la marine allemande se sont longtemps trimbalés, à bord, au moins jusqu'aux années 1980, des tenues de travail blanches (!), particulièrement compliquées à entretenir! Il conviendrait de vérifier mais les marins affectées aux batteries "terrestres" de l'Artillerie et de la Flak de la Kriegsmarine avaient, eux-aussi, eu droit à l'attribution d'une paire de
Marschstiefel, dont la production, à la fin de la guerre, sans être, pour autant interrompue, avait du, pour des raisons économiques, s'orienter sur la fabrication de croquenots lacés à tige montante.
Loin de moi l'idée de passer pour un vieux râleur impénitent, mais, si, déjà, vous soignez, avec grand soin - ce qui est le cas! -, le détail dans la reconstitution de la casemate, il serait logique que vous en fassiez autant avec l'uniformologie, même si je suis le premier à concevoir que, de nos jours, çà constitue un exercice compliqué et, surtout, très coûteux, alors que le marché des répliques financièrement "abordables", est, désormais, envahi (voire "pourri") par des fournisseurs en chasse de pognon, peu scrupuleux du règlement militaire vestimentaire.