Post Numéro: 53 de kfranc01 04 Juin 2019, 23:14
Loïc Charpentier a écrit:kfranc01 a écrit: j'en en tête 20 000 déserteurs US, qui se regroupaient en bande mafieuse; créant une forme de violence inconnu en Europe; un peu ce que connaissait les ricains lors de la prohibition.
Pour moitié des délits jugés; ils s’agissaient de détournement du ravitaillement pour alimenter des trafics en tout genre; base d'une violence mafieuse et crapuleuse très visible dans une France qui manquait de tout.
Ceci dit, ce phénomène n'explique pas tout les viols; mais explique largement le problème d'insécurité qui apparu dans nos villes; le viol n'étant pas le seul crime, mais celui qui a probablement le plus marqué une population encore très catholique, crime extrêmement humiliant que l'on ne comprenait pas venant d'un allié censé venu libérer.
Bonjour,
20 000 déserteurs sur la base d'une armée de l'ordre de, à vue de nez, 3 millions hommes sur le théatre européen, çà nous donne 0,6%, répartis sur un an (juin 1944-mai 1945). Pour mémoire, les désertions dans l'armée française s'étaient élevées, pour l'année 2017, à 1544 cas, soit pour une armée de 200 000 hommes -engagés volontaires! -, 0,7% de l'effectif... en temps de paix !
Le détournement du ravitaillement et les fraudes s'effectuant, pour l'essentiel, au sein des unités, à mon avis, du fait de leur situation, les déserteurs ne pouvaient y avoir une part active sérieuse.
Ouais, mais quand j'ai servi, je me suis retrouvé entre deux gendarmes pour avoir oublié de signer un papier lors d'un départ de perm.... M'ont chopé à 6h du mat au pieu chez ma copine, ça fait drôle !
Lors de la SGM, valait mieux pas être chopé comme déserteur; même par l'ennemi. Emmerde assuré, et perte de liberté immédiate....
Plusieurs sources montrent que les ricains ont été débordé par ces déserteurs indiciplinés qui se sont mis en bande mafieuse; allant jusqu’à détourner des camions sur la Red Ball Express. Ils eurent une part très active dans le détournement du ravitaillement; en étant le maillon permettant l'accès au marché noir, en s'accoquinant avec les loulous indigènes de tout poils; écoulant la marchandise détourné.
Le meilleur apéro n'est pas nécessairement le plus cher, c'est celui que l'on partage !