trouvailles sur les sites de vente

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Bonjour,

Une photo bien antérieure à la GCE puisqu'on y voit le Roi Alphonse XIII en train d'inspecter une unité non identifiée.
On peut distinguer la mention "Artilleria N ° 410" sur le flanc d'un tracteur d'artillerie.

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https://www.todocoleccion.net/militaria ... x165128014

Au moment de la guerre du Rif, c'était la même chose pour l'infanterie (dont dépendaient les chars de combat en Espagne) : une mention "Infanteria", suivie d'un numéro, en clair sur fond foncé, avec un liseré clair. Les illustrateurs retiennent en général blanc sur fond noir. Mon impression (mais ce n'est qu'une impression) est que la mention de l'arme était permanente (réalisation très soignée, au début j'ai cru que c'était une plaque) tandis que le numéro pouvait varier au gré des affectations.
Si la photo du "char au pingouin" (pour aller vite ... ) a bien été prise à Madrid au début de la GCE, il appartient à un des deux régiments de char de l'Armée espagnole,
le premier (l'autre, le second, était stationné à Saragosse). Il existe une photo d'un Renault du Régiment de Madrid avec la mention "Infanteria", suivie d'un numéro (je ne sais pas exactement de quand elle date, mais elle est forcément postérieure à 1931 et à la réorganisation en deux régiments des chars espagnols ; la présence de civils pourrait laisser penser que c'est au cours de la grande journée "Portes Ouvertes" qui a suivi l'Alzamiento Nacional du 18 juillet 1936, mais ce n'est pas certain ).

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D'un autre côté, il existe une photo du second régiment (de Saragosse) sur le front de Teruel, avec une mention tout à fait différente :

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Bref, c'est complexe.

Bonjour,

Apparemment, l'armée espagnole, tout au moins, lors de la Guerre du Rif, avait repris une organisation "à la française", en affectant ses 6 chars Schneider, armés de 75, à l'Ecole Centrale de l'Artillerie - désolé, j'ai oublié sa localisation! -, et ses FT, tous, dotés, sauf le ou les deux chars TSF, d'une unique mitrailleuse, à son pendant de l'Infanterie, elle, encasernée à Tolède.

Après 1925, en ce qui me concerne, c'est le flou total, au moins, en ce qui se rapporte aux immatriculations des FT, qui avaient été modifiées, comme le prouvent les clichés, puisqu'on y retrouvera des désignations régimentaires - ce qui était, peut-être, un peu excessif, mais bon! - et des numérotations qui pourraient être fondées sur les N° de châssis (exemple : le N°951 du post précédent). A dater de 1925, çà devient le "boxon", car on trouve des livraisons tardives de FT "polonais" aux Républicains espagnols, via des Exports "détournés", destinés, au départ, à l'Uruguay ou à la Chine, qui avaient été effectuées après le déclenchement de la GCE.

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L' "Escuela Central de tiro" comportait une division de l'artillerie, une division de l'infanterie et une division de la cavalerie. Elle était située à Carabanchel, près de Madrid.
Personnellement, là où Yvonnick lisait "Infanteria" et où il laissait l'inscription en dessous à l'interprétation des uns et des autres, j'aurais eu tendance à lire "Infanteria" et "Carabanchel".
Ce qui veut dire que le "char pingouin" aurait été rattaché à l' "Escuela Central de tiro"
Mais enfin c'est une spéculation de ma part, à partir de lettres à peine lisibles .....

Il semble bien, d'après mes sources, que, durant la période de la Guerre du Rif, l’École Centrale de l'Infanterie, qui avait "accueilli" les chars Renault FT, était, elle, cantonnée à Tolède. Cà avait, surement, du changer, ultérieurement, mais, en 1925-26, l'effectif des chars FT espagnols se résumait à une douzaine de véhicules (deux compagnies).

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Oui, c'est juste. Mais l'Ecole Centrale de l'infanterie et l'Ecole Centrale de Tir ne sont pas la même chose.
Si j'ai bien compris la manip, l'Ecole Centrale de Tir était un machin interarmes où l'on expérimentait les matériels et la doctrine d'emploi de ce que l'on appellerait aujourd'hui
les armes de mêlée, sauf le Génie qui, me semble-t-il, était à part. Bien sûr, on enseignait aussi les résultats de cette expérimentation.

et ses FT, tous, dotés, sauf le ou les deux chars TSF, d'une unique mitrailleuse, à son pendant de l'Infanterie, elle, encasernée à Tolède.

Un seul , le "Infanteria N°1" . Je confirme également que tous les autres (16) étaient dotés de mitrailleuse ( donc pas une organisation à la Française puisqu'il y a panachage canon/mitrailleuse au niveau de la section).
Ça c'est pour les livraisons françaises initiales (1922-1925), mais il faut savoir qu'ont été livrés secrètement durant la guerre d'Espagne d'autres chars FT :
- 16 par la Pologne
- 38 par la France
J'ignore les proportions canons/mitrailleuses pour ces deux livraisons.

Alain

car on trouve des livraisons tardives de FT "polonais" aux Républicains espagnols, via des Exports "détournés", destinés, au départ, à l'Uruguay ou à la Chine, qui avaient été effectuées après le déclenchement de la GCE.

En fait, la destination de l'Uruguay était une tromperie des le début, l'Uruguay n'ayant jamais acheté des chars, mais servait de prête-nom pour une livraison aux troupes républicaines espagnoles en raison du pacte de non intervention ( qui ne concernait que les pays européens) .
Pour la Chine, elle commanda 14 exemplaires en France, puis 36 aux Polonais et une dizaine en Russie.
Un bon nombre sera récupéré par les Japonais.

Mais je confirme la remarque de Loïc, pour avoir bossé et encore bosser actuellement sur le sujet , ça-fait-bobo-la-tête tous ces chars qui passent de pays en pays !

Alain

[Prosper Vandenbroucke]

Sacré FT va

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Voilà qui m'a bien l'air d'un Caproni 164 aux couleurs françaises. Quelque chose de pas si courant ....

CAproni 164.JPG (87.16 Kio) Vu 1019 fois

https://www.ebay.fr/itm/S448-Foto-Wehrm ... SwBGBc9V-A

Je pencherai plutôt pour un Caudron Luciole à moteur Renault ...