Dog Red a écrit:thucydide a écrit:Une question d'abord pourquoi le titre fait mention d'un sursaut de AH, aurait-il connu une phase d'hésitation ?
Gros sursaut quand même, le 20 juillet...
C'est vrai qu'il a carrément sauté au plafond.
Dog Red a écrit:thucydide a écrit:Une question d'abord pourquoi le titre fait mention d'un sursaut de AH, aurait-il connu une phase d'hésitation ?
Gros sursaut quand même, le 20 juillet...
Une question d'abord pourquoi le titre fait mention d'un sursaut de AH, aurait-il connu une phase d'hésitation ?
Dog Red a écrit:thucydide a écrit:Une question d'abord pourquoi le titre fait mention d'un sursaut de AH, aurait-il connu une phase d'hésitation ?
Gros sursaut quand même, le 20 juillet...
Loïc Charpentier a écrit:Le "20 juillet " ne marque pas un sursaut,...
Dog Red a écrit:Loïc Charpentier a écrit:Le "20 juillet " ne marque pas un sursaut,...
C'était un trait d'humour
nicolas aubin a écrit:Pour de nombreux acteurs des deux camps, il y a bel et bien un sursaut du Reich au cours de l'automne.
Loïc Charpentier a écrit:
"L'affaiblissement" viendra de la nécessité de s'opposer aux différentes attaques simultanées, boucher les trous et éviter que certaines armées se fassent isoler et détruites. Le gros des troupes qui combattaient en Normandie était parvenu, quitte à finir à pied, à se dégager de la tenaille alliée en Normandie. Dans le Midi, les allemands n'avaient pas les moyens de s'opposer sérieusement aux forces alliées débarquées, donc, recul "presque" en bon ordre!
Loïc Charpentier a écrit:à dater de février 1945, après le loupé de "Wacht am Rhein" et le déclenchement de l'offensive finale russe,
nicolas aubin a écrit:Je trouve au contraire le choix du terme "sursaut" très opératoire au sens que la bête blessée à mort en août/septembre 1944 est encore capable, non seulement de tenir en respect ses ennemis mais même de mordre deux dernières fois dans les Ardennes fin 1944 puis en Hongrie en mars. Bien sûr, il s'agit des dernières morsures d'un condamné qui ne peuvent espérer renverser le cours de l'histoire mais il y a bel et bien un sursaut au cours de l'automne au regard de la brutale dégradation de l'été 1944.
Reprenons. De juin à septembre 1944, les Allemands enchaînent les désastres à l'Est puis à l'Ouest. L'Allemagne est mise au supplice pendant trois mois. Elle a perdu toute sa profondeur stratégique avec un recul moyen sur tous les fronts (sauf Italie) de 500 kilomètres. A l'est, Bagration qui voit la disparition du groupe d'Armée centre et la pertes de 400 000 h (avec une moyenne quotidienne de 7 000 h) n'a été que le premier acte d'une série d'offensives qui amène les Soviétiques aux portes de Varsovie et à entrer en Prusse orientale. Le 20 août, l'extrémité sud du front russe s'embrase. Trois jours plus tard, le Maréchal roumain Ion Antonescu, est renversé. Le 25, la Roumanie déclare la guerre à l'Allemagne. Le front s'effondre et quinze divisions allemandes disparaissent, piégées par la défection roumaine. Les champs de pétrole de Ploiesti sont perdus. Le 30 août, quelques milliers de soldats seulement réussissent à franchir la frontière entre la Roumanie et la Hongrie. Les Soviétiques en ont capturé 115 000. Pour éviter de connaître le même sort, les forces d'occupation en Grèce et en Yougoslavie sont évacuées en catastrophe. Le 11 septembre, la Bulgarie change à son tour de camp puis c'est au tour huit jours plus tard de la Finlande de signer un armistice. Hitler évite de justesse le basculement de la Hongrie par un coup d’Etat. L'Allemagne se retrouve quasiment seule acculée à ses frontières de 1940. Début septembre, les Soviétiques entrent en Hongrie et en Yougoslavie, et seule l'élongation logistique les oblige à ralentir leur offensive. En quelques mois l'Allemagne a perdu toute sa profondeur stratégique à l'Est et se retrouve dos au mur (et même dans le mur par endroit), la Silésie industrielle est à portée de main des Soviétiques.
L'exploitation de nombreuses lenteurs/erreurs anglo-saxonnes permettent un raidissement de la défense en Hollande ; la levée des Volks-Grenadier-Divisionen et leur engagement dans un environnement particulièrement hostile à l'offensive (Aachen, Hürtgenwald) conjugué à une dégradation des conditions météo favorables aux opérations aériennes (un automne épouvantablement pluvieux) ; le sacrifice des Panzer-Brigaden (on l'a rappelé) et l'abcès de fixation de Metz en Lorraine ; tout à concouru à favoriser ce dernier sursaut.
comme Anvers bloqué par les troupes allemandes qui occupent l'ile de Walcheren
Retourner vers LE FRONT OUEST ET LA GUERRE TOTALE
► Les 10 Derniers Posts du jour | Date | Auteur |
---|---|---|
dans: Quiz suite - 7 | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Précisions sur les troupes aéroportées à Vassieux-en-Vercors | par: NIALA | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : Épaves de guerre (1936-1945) | par: frontovik 14 | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. | par: iffig | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : Connaissons-nous bien la British Expeditionary Force (BEF) ? | par: iffig | |
dans: Comment créer un sujet | par: coyote | |
dans: 1941 Examen de la langue Allemande | par: Loïc Charpentier | |
dans: Drame du Cochon noir 24 mai 1940 | par: dynamo | |
dans: Une biographie de Josef Mengele ? | par: iffig | |
dans: Uniformes de l'Armée hongroise | par: iffig |
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 157 invités