L’insurrection de Varsovie!!!!!!

[Dog Red]

Que ce serait-il passé si la 2eDB n'avait pas existé, ou si elle avait été affectée à la Provence? Ou si cela avait été un autre qu'Eisenhower à la tête du SHAEF?

Les opérations militaires n'auraient pas été distraites et, peut être, on ne le saura jamais, les armées allemandes en déroutes auraient été ratrappées avant le Westwall.
Mais c'est une toute autre histoire.

Proposition qui sera rejetée par Staline, qui abandonnera les insurgés de Varsovie à leur sort. En ce sens, il a profité de cette déconfiture militaire russe, somme toute provisoire, pour laisser les Allemands anéantir ses rivaux politiques. Mais l'interruption de l'avance de l'Armée rouge résulte d'abord et avant tout de la résistance allemande et des difficultés d'approvisionnement. Staline ne l'a pas préméditée.

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Au contraire, entièrement préméditée.
Staline faisait le ménage sur les territoires polonais définitivement acquis lors des accords de Téhéran. Tacitement, les Allemands avaient carte blanche.
Malgré la maîtrise de l'air des Alliés, il leur refusait de faire atterrir leurs avions sur les territoires contrôlés par ses troupes, notamment à Praga, où un nombre important de blindés était regroupé.

Pardon pour la question stupide, mais si tonton Staline avait dit oui pour aider les vilains petits résistants polonais et qu'ils gagnent cette bataille, pensez vous que la guerre se serait terminé plus vite ou plus tôt ?

[dynamo]

je ne pense pas que cela aurait changé grand chose dans la guerre à l'Est.
Les allemands se seraient repliés sur d'autres positions défensives.
En revanche, l'après guerre aurait été plus compliqué pour les soviétiques avec une Résistance polonaise auréolée de son action.

Sa s'est sûr et certain mais d'un point vue géographique elle aurait été toute seule donc vulnérable et donc coloniser oups pardon enfin devenu un ptit satellite non ?

Bonne nuit

Pardon pour la question stupide, mais si tonton Staline avait dit oui pour aider les vilains petits résistants polonais et qu'ils gagnent cette bataille, pensez vous que la guerre se serait terminé plus vite ou plus tôt ?

A mon avis, hors de question.
L'ancien Commissaire politique nourrissait une haine tenace envers les Polonais qui l'avaient mis en échec en 1920.
90% des officiers ayant participé à cette campagne ont été capturés ou échangés avec les Allemands pour être éliminés. Dès le 17 septembre, les agents du NKVD munis de listes les regroupaient et les déportaient.
Staline n'était guère influençable.

je ne pense pas que cela aurait changé grand chose dans la guerre à l'Est.
Les allemands se seraient repliés sur d'autres positions défensives.
En revanche, l'après guerre aurait été plus compliqué pour les soviétiques avec une Résistance polonaise auréolée de son action.

Oui, d'où la passivité des Russes qui savaient que Roosevelt les laisserait faire.

je ne pense pas que cela aurait changé grand chose dans la guerre à l'Est.
Les allemands se seraient repliés sur d'autres positions défensives.
En revanche, l'après guerre aurait été plus compliqué pour les soviétiques avec une Résistance polonaise auréolée de son action.

Oui, d'où la passivité des Russes qui savaient que Roosevelt les laisserait faire.
Si l'on replace cette tragédie dans son contexte, les Polonais étaient devenus encombrants ; des boucs émissaires, sacrifiés en vain, comme à Monte-Cassino.
L'homme à la mode, c'était ce brave démocrate, Oncle Joe, auquel on fit cadeau de la Pologne Orientale à la Conférence de Téhéran, tout en laissant les Polonais verser leur sang. Les Alliés reconnurent sans états d'âme le Comité de Lublin, à la solde des Soviets.

Une anecdote un peu HS, pour situer jusqu'où pouvait aller l'inconscience de Roosevelt et de ses conseillers à propos de Staline :
Après la guerre, comme un Anglais lui faisait remarquer "alors que le gouvernement polonais légitime s'était réfugié à Londres, nous avons abandonné les Polonais à Staline", Robert Murphy, l'homme de Roosevelt à Alger, répondit tristement :"Oui, mais de notre côté, nous avons laissé la France aux gaullistes."

Voila comment un des principaux conseillers diplomatiques de Roosevelt pesait le danger stalinien !

Une anecdote un peu HS, pour situer jusqu'où pouvait aller l'inconscience de Roosevelt et de ses conseillers à propos de Staline :
Après la guerre, comme un Anglais lui faisait remarquer "alors que le gouvernement polonais légitime s'était réfugié à Londres, nous avons abandonné les Polonais à Staline", Robert Murphy, l'homme de Roosevelt à Alger, répondit tristement :"Oui, mais de notre côté, nous avons laissé la France aux gaullistes."

Voila comment un des principaux conseillers diplomatiques de Roosevelt pesait le danger stalinien !

N'y aurait-il pas un peu d'humour dans cette réponse, les Américains en sont friands.