Dog Red a écrit:
Désolé si mon « les boys ont dû » te froisse mais les Etats-Unis auraient pu rester de leur côté de l’Atlantique. C’est donc que les dirigeants américains ont, par deux fois, estimé nécessaire de devoir le faire.
"WWI
Les raisons de l'engagement des États-Unis
À la suite de la déclaration par l'Allemagne, en janvier 1917, de la « guerre sous-marine à outrance », qui étendait la guerre sous-marine aux navires neutres commerçant avec l'Entente et achevait de compromettre la liberté des mers ; et, dans une moindre mesure, de l'interception par les services de renseignements britanniques du « télégramme Zimmermann», un télégramme adressé par le ministre allemand des Affaires étrangères, Arthur Zimmermann, à son ambassadeur à Mexico, qui lui demandait de négocier une alliance avec le Mexique tournée contre les États-Unis : « Une alliance sur les bases suivantes : faire la guerre ensemble, faire la paix ensemble, large soutien financier et accord de notre part pour la reconquête par le Mexique des territoires perdus du Texas, du Nouveau-Mexique et de l'Arizona ». Le 23 février 1917, alors que la guerre sous-marine a débuté depuis près d'un mois, le ministre des Affaires étrangères britannique, lord Balfour, communique le contenu du télégramme à l'ambassade des États-Unis. Le lendemain, le président des États-Unis, Woodrow Wilson, en prend connaissance et décide d'en informer son opinion publique par voie de presse. Le 1er mars, le télégramme fait la une de tous les quotidiens américains. L'émotion est alors immense.
L'Amérique décide de défendre ses principes.. Woodrow Wilson demande au Congrès le 2 avril 1917 de déclarer officiellement la guerre à l'Empire allemand. Le 6 avril 1917, le Congrès américain vote « la reconnaissance de l'état de guerre entre les États-Unis et l'Allemagne ». Lorsqu'il dit dans le même discours : «
L'Amérique doit donner son sang pour les principes qui l'ont fait naître… », c'est aux idéaux défendus par les Pères fondateurs des États-Unis, ceux qui sont écrits dans la Déclaration d'indépendance et dans la Constitution, qu'il fait référence. André Kaspi rapporte qu'en outre, les États-Unis étaient réticents à s’engager aux côtés de l’Entente car si celle-ci regroupait les démocraties occidentales (France et Grande-Bretagne), elle y associait l'Empire russe qui, au niveau institutionnel, ne différait pas de l’Empire allemand. Il aurait organisé des pogroms contre les Juifs, opprimé les Polonais (au point qu'en 1908, avec l'émigration, Chicago soit la troisième ville polonaise du monde, après Varsovie et Lodz), et de façon générale était jugé autoritaire et théocratique. Or, la Révolution russe met fin à la Triple-Entente, ce qui encourage le rapprochement des États-Unis.
WWII
Pearl Harbor"
Dans les deux cas il sont venus défendre leurs intérêts propre.
Dog Red a écrit:Dans les clauses du plan il était clairement établi la nécessité de faire évoluer la politique européenne vers une union calquée sur le modèle fédéral US. L’objectif était une pacification à long terme de l’Europe évitant aux Etats-Unis de devoir intervenir dans un troisième conflit européen. Vœu pieux puisque très rapidement l’opposition de 2 nouveaux blocs va laisser planer le spectre d’une troisième guerre mondiale dont l’Europe serait à nouveau le champ de bataille principal.
Leur présence aprés guerre sur le continent Eurasien ne pouvait que mener à celà face à la dictature Soviètique !
Dog Red a écrit:J’avais même été drôlement surpris de découvrir que le Plan avait été proposé à l’URSS !!
Le but étant de tenter de s'immiscer dans les affaires internes soviétiques
Dog Red a écrit:Quant à l’altruisme de la politique étrangère US, je n’en ai jamais été dupe. Elle n’a rien à envier à l’altruisme de sa cousine grand-bretonne ou de la France en leurs temps. Les Etats-Unis n’ont fait que combler le vide laissé par les puissances européennes déclinantes. Il serait mal venu de le leur reprocher… d’autant qu’ils nous laissent souvent gagner au foot.
Bien sur, Dog Red mais il faut que tu intègres le fait que ces événement sont vécus différemment par les divers pays européens et que sur ce sujet, par leur dirigeant revenu "en vainqueur", la vision qu'ont les Français de l'intervention américaine est différente de celle qu'en ont les Belges
Messieurs attention, pour l'instant des enfants Syriens sont suffisamment occupés à se méfier des mines papillons de fabrication russe