Le compagnon de la Libération Constant Engels, l'un des derniers survivants de cet ordre prestigieux créé par le général de Gaulle, est mort mardi dans le sud de la France, à l'âge de 96 ans, a annoncé mardi l'Ordre de la libération.
Constant Engels, né le 11 août 1920 à Esen (Belgique), Trop jeune pour être mobilisé en 1939, il poursuit ses études et prépare l'école des Mines et l'école des Sciences politiques en Belgique.
Devant l'offensive allemande de mai 1940 il est réfugié à Dunkerque avec sa mère et une partie de sa famille. Avec ses proches, il passe en Angleterre sur un bateau belge qui évacue des membres de l'administration.
Arrivé à Folkestone, il reste quelques jours dans le port puis, étant mobilisable, il est rapatrié sur un bateau anglais vers la France où la guerre est censée se poursuivre. En cours de route, le maréchal Pétain ayant annoncé, le 17 juin 1940, sa décision de demander l'armistice, le bateau fait demi-tour vers Folkestone.
Il a été dans les premiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres, à la fin de juin 1940.
"Il est incorporé dans l'artillerie des Forces Françaises Libres (FFL), comme canonnier de 2e classe, et participe aux opérations de Dakar et du Gabon de septembre à novembre 1940", précise l'Ordre.
Il prend part ensuite à la campagne d'Érythrée contre les Italiens, puis aux combats en Syrie en 1941 et à la campagne de Libye, où il est gravement blessé lors de la bataille de Bir-Hakeim le 7 juin 1942.
Sa disparition porte à sept le nombre de Compagnons de la Libération encore en vie, sur les 1038 qui s'étaient engagés au sein de la France libre pendant l'Occupation allemande.
Il repose dans La Paix des Braves