L'action de la résistance française est assez bien connue avec de nombreux ouvrages et études à la clé...celui des partisans anti-allemands sur le front de l'Est l'est beaucoup moins, j'ouvre donc ce fil pour pour connaitre l'organisation, les actions et les impacts que cela eu sur les campagnes militaires à l'Est.
Je cite quelques passages intéressants de wiki (source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Partisans ... 3%A9tiques) :
Les partisans soviétiques sont le principal mouvement de résistance contre les forces d'occupation de l'Axe en Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce mouvement était coordonné et contrôlé par le gouvernement de l'Union soviétique au moyen de commissaires politiques, sur le modèle de l'Armée rouge. Il mena une guerre de guérilla et ses objectifs étaient militaires. Minoritaires, d'autres groupes d'obédience non-gouvernementale ont existé : partisans juifs, partisans ukrainiens, et d'autres.
Le programme de la guerre de partisans en URSS a été formulé par le Congrès des Commissaires du Peuple Soviétique et les directives du Parti communiste de l'Union soviétique émises le 29 juillet 1941 et dans les documents suivants puis réitérés par Joseph Staline dans son discours radiodiffusé du 3 août suivant. Les détachements de partisans et les groupes de diversion devaient s'attaquer aux routes et télécommunications, tuer le personnel allemand ou travaillant pour l'occupant, et détruire les ressources disponibles. Adolf Hitler, en se référant à ce discours le 16 août, souligna qu'une guerre de partisans sur les arrières de la Wehrmacht lui donnait une raison de détruire sans hésitation tout ce qui s'opposerait aux Allemands.
En 1941, la plupart des partisans étaient des militaires de l'Armée rouge dont les unités avaient été dispersées ou détruites dans les premières phases de l'« Opération Barbarossa », ou qui s'étaient alors rendues à l'ennemi, et notamment des membres du NKVD, des bataillons de destruction soviétiques, des commissaires politiques, des permanents du parti communistes et des militants du Komsomol. L'unité la plus fréquente était alors le détachement. Les radios n'étant confiées qu'à des opérateurs de confiance, ces détachements purent rapidement communiquer avec le commandement soviétique et entre eux, afin de coordonner leurs actions. Pour les soutenir, l'Armée rouge forma des détachements de diversion et organisationnels qui furent parachutés dans les territoires occupés pendant l'été 1941. Des groupes clandestins de citadins furent formés comme forces complémentaires des activités de partisans, opérant dans des zones rurales. Le réseau des structures clandestines fut activement développé dans les territoires occupés par l'Allemagne et reçu un flux important de militants du parti. Selon les sources officielles soviétiques, vers la fin de 1941, plus de 2 000 détachements de partisans (comptant plus de 90 000 membres) auraient opéré dans les territoires occupés par les Allemands.
Il semble toutefois que jusqu'au printemps 1942, l'activité des forces de partisans n'était ni coordonnée ni ravitaillée depuis un centre, car c'est seulement le 30 mai 1942 que fut créé le Quartier général du mouvement des partisans, avec à sa tête Panteleimon Ponomarenko (chef d'état-major) et comme commandant Kliment Vorochilov. L'état-major avait enfin son réseau avec un officier de liaison au Conseil militaire des fronts soviétiques. Les états-majors territoriaux étaient ensuite créés, en liaison avec les mouvements partisans des républiques soviétiques respectives et des provinces occupées de l'URSS.
À l'automne 1943, les forces des partisans en RSS de Biélorussie comptaient environ 153 000 hommes et vers la fin de 1943, le nombre atteignait 122 000 avec au moins 30 000 mis sur la ligne de front au cours de la libération de la partie orientale de la RSS de Biélorussie (fin 1943). Le mouvement des partisans était si fort qu'en 1943-1944 il y avait des régions entières dans la Biélorussie occupée où les autorités soviétiques étaient ré-installées profondément dans les territoires tenus pas les Allemands. Il y avait même des kolkhozes faisant des récoltes et de l'élevage pour produire de la nourriture destinée aux partisans.
Toujours selon les sources officielles, pendant la période 1941-1944, le nombre total de partisans en Biélorussie aurait atteint 374 000, dont au moins 70 000 dans le maquis urbain et autour de 4 000 000 dans les réserves. Parmi les Partisans soviétiques en Biélorussie, on trouvait des gens de 45 nationalités différentes et aussi 4 000 citoyens non-soviétiques (y compris 3 000 Polonais, 400 Tchécoslovaques, 300 Yougoslaves, , etc.). Autour de 65 % de partisans Biélorusses étaient des indigènes.