Bonjour, j'ai un vrai problème avec vos "obus à balles", pour du .50 (12,7 mm) et même du 37 mm.
Avec une mitrailleuse ou un canon de bord à tir automatique, par salve, c'était beaucoup s'enquiquiner pour un résultat médiocre, vu le peu de balles que pouvait contenir "l'ogive". Une munition de mitrailleuse ne comporte aucune charge additionnelle pouvant entrainer son explosion à l'impact ; quant à l'obus de 37 mm, on se contente de tabler, dans sa version explosive, sur le nombre d'éclats qu'il génère.
Les obus à balle et les schrapnells avaient été mis au point du temps où les munitions explosives ne généraient pas suffisamment d'éclats. On continuera à les employer, durant la Der des Ders, mais la technique d'élaboration des chemises d'obus avait largement évoluée avant le déclenchement du conflit. La où, en 1870, on parvenait, péniblement à obtenir 80 éclats, en 1914, on en obtenait 400 ! Cà explique la disparition de l'obus à balles et du schrapnel de l'arsenal de l'artillerie. La technique avait été remise à la mode, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, pour ravager les troupes adverses au sol, mais, dans tous les cas, il s'agissait d'un diamètre d'enveloppe (le contenant) au moins égal à 75 mm (pour rentabiliser l'effet létal) .
ce qui nous interpelle, c'est que ces billes, une vingtaine, étaient concentrées sur une surface de 50 et 70 mètres carré et que autour aucune pièce même minime de l'avion.
... La quantité relevée démontre que çà ne colle pas avec les hypothèses émises.
Accessoirement, çà fait un bail que l'industrie militaire a abandonné le plomb pour confectionner ses projectiles., donc, ce ne peut-être que de l'acier. D'après mes quelques lectures, ce genre de munitions "aériennes", à base de billes d'acier, avaient été employées au Viet-Nam, mais je ne saurais dire si son "invention" remontait à la Seconde Guerre Mondiale.
A mon avis, il convient de chercher ailleurs que dans l'armement de bord "standard" d'un chasseur-bombardier US.