Chef Chaudart a écrit:C'est le cas, pour les DCR pour deux raisons: elles sont de constitution récente en 1940 et leur "mode d'emploi' est des plus flou, d'où une structure assez mal pensée (peu d'infanterie, pas d'unité de reconnaissance,....)
Pour les DLM, c'est différent : c'est la division d'infanterie qui est l'arme "de base" de l'armée Française. Les DLM lui sont subordonnées et, comme l'a indiqué Alain, elles reprennent les missions de la cavalerie légère: couverture d'un front le temps que les unités d'infanterie se mettent en place (ce qu'elles feront dans les Ardennes), flanquement et exploitation au devant de l'infanterie une fois la percée obtenue par les fantassins. Sa puissance (ou plutôt son manque de puissance) est liée à ces rôles "secondaires". Une DLM n'est pas comparable à une PanzerDivision, en particulier elle possède bien moins d'infanterie portée, Une artillerie limitée. les DLM pouvaient, au mieux, ralentir l'adversaire, pas le stopper.
Chef Chaudart a écrit:Durant longtemps, le retard aéronautique français a été attribué aux nationalisations et aux grèves de 36.
en fait, la mauvaise situation est beaucoup plus ancienne: dès 1932/33 (je ne sais plus la date exacte), l'Etat iréarme et débloque des fonds importants. Le problème est que l'industrie aéronautique française est encore artisanale et n'a pas les moyens de fabriquer les avions, et il y a trop de petits constructeurs qui n'ont pas les moyens financiers d'étudier des avions nouveaux.
Total, on ne peut pas commander autant d'avions qu'on a d'argent, fautes de capacités de production, et ceux qui sont livrés sont démodés. Les Amiot 143, une vieiile trapanelle déjà dépassée à sa sortie en 1935, est recommandé en 1937, faute de mieux, par exemple.
la nationalisation a le mérite de réduire le nombre de constructeurs et de leur permettre de se moderniser. Mais le retard ne sera pas rattrapé. D'autant plus que les fabricants de moteurs ou d'hélices ainsi que les bureaux d'étude restent privés. D'où l'obligation de passer des commandes aux USA, de chasseurs principalement, jugés plus prioritaires.
La production s'affole ensuite, mais certaines fournitures ont du mal à suivre: moteurs et hélices, armement... Malgré tout, l'Armée de l'Air finit paradoxalement la Campagne de France avec plus d'avions qu'elle n'a commencé la guerre, plus modernes, le bombardement étant débarrassé de ses tombeaux volants et en cours de reconversion sur des avions modernes.
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