Que des bonnes questions posées par tous
En essayant de récapituler un peu et sur base des hypothèses émises jusqu'ici :
RoCo a écrit:J'ai suivi un peu le chemin du 274th Armored Field Artillery Battalion à travers les Ardennes ( Heinstert-Martelange-
Bastogne-Morhet-Compogne-Mabompré puis ???) . Même problème en ce qui concerne le relief . De plus, les
divisions allemandes possédant des Panther et que le bataillon peut avoir rencontré sont à exclure (Pz.-Lehr, groupe de combat 9. Pz.Div,
éventuellement 2.Pz. Div.) .
On est bien d’accord. Mes données sur le 274thAFAB n’ont pas le niveau de détail des tiennes (rattaché aux
4th Armored,
11th Armored ( ?) et
XX Corps) mais ni les unités blindées ni le paysage ne collent.
RoCo a écrit:La 11.Pz. Division se rassemble à Osburg (sur les hauteurs à l'est de Trèves) entre le 05.02.45 et le 15.02.45 . Depuis Perl, le chemin
est long et les chasseurs-bombardiers alliés nombreux . J'ai envoyé un mail à une connaissance originaire de Remich . Peut-être
que l'environnement lui rappelle un endroit .
Merci !
@Didier : voilà une zone de recherche… mais via google map… ça en fait des heures de plaisir…
Loïc Charpentier a écrit:Il y a quelques questions supplémentaires...
Comment est-il arrivé là et pourquoi ?
Pourquoi n'en est-il pas sorti? Panne d'essence, rupture mécanique, pélot mortel ?
Hormis des traces de pas, aucune trace de chenille dans la neige, aurait-il été abandonné (ou évacué) avant les chutes de neiges?
Quel est le "maniaque du rangement", qui, avant d'abandonner un char, prend soin de mettre la chaise de route et laisse en place le frein de bouche (à moins que la culasse n'ait été "enclouée") ?
Vu la faible définition du cliché, je suis , toujours, infoutu de préciser le type de terrain devant le nez du Pantherounet... Une simple butte? Une rive de cours d'eau ?
Faisons simple : la panne en rejoignant la zone de regroupement (chaise de route et frein de bouche) puis jamais dépanné ? Abandonné et poussé sur le bord de la route par les Américains ? (je reste sur l’hypothèse de la photo prise par le vétéran US évidemment). Difficile d’infirmer/confirmer sans connaître le lieux. Ce qui me dérange, c’est que si le lieu se trouve relativement en arrière du front (vers Trèves ?), y avait-il encore de la neige quand les Américains y sont arrivés ???
Pour le mortel pélot, le
Panther n’a pas l’air abîmé.
Les traces de pas sont probablement celles du photographe et/ou de ses éventuels accompagnateurs (pas de Yankees prenant la pose pour nous éclairer sur le contexte malheureusement). Et, oui, la dernière chute de neige peut avoir masqué tout le reste.
Quant au terrain : la rivière semble évidente (ni la Moselle ni la Saar évidemment), certains y voient même un pont (plusieurs fois confondu avec celui du Petit-Spai près de Stavelot ce qui est impossible). A mon avis il y a 2 routes, sur les 2 rives. Et, effectivement, au moins deux bâtiments dont on aperçoit les toitures.
Une question subsidiaire Loïc : compterais-tu comme moi 4 anneaux de victoire sur le tube ? Pratique encore courante à l’Ouest, fin 44 début 45 ??
Tarpan a écrit:Et si ce bidule avait été descendu pour être abandonné (trop endommagé interne ou tentative de réparation au sol) d'un transport quelconque (route ou rail), l'aspect rivière et bois du cadre de la photo n'empéche nullement la présence d'une route, rail non visible sur le cliché à droite de celui ci, non ?
D’accord avec toi Bertrand pour l'acheminement sauf pour le transport par rail. Pour débarquer un
Panzer endommagé de sa plate-forme, il faut que le train soit arrêté, sinon tout cela se fera à la gare d’arrivée. Le contraire me semble fort rare. Je ne connais qu’un exemple : un
Tiger du
s.Pz-Abt.503 lors de la montée vers la Normandie et touché à tel point qu’il manque de basculer du wagon plateforme. Il est « balancé » au bord de la voie pour permettre le redémarrage du convoi.
Prosper Vandenbroucke a écrit: A mon avis il s'agit d'un cours d'eau et un chemin de fer est établi sur une légère hauteur (voir les poteaux en face).
Il pourrait y avoir une voie ferrée sur l’autre rive... les poteaux seraient alors plantés dans son talus ? En tous les cas, il y a une route. Le pont en atteste.
Ca reste ardu pour démêler toutes ces supputations.