La chute du Reich en 1945 est la conséquence d'une guerre sur deux fronts qui dépasse les capacités de l'Allemagne. C'est la résilience de Churchill en 1940 qui empêche Hitler de faire la paix avec la GB. Les historiens sont intarissables sur le soutien de Roosevelt à Churchill pendant la seconde GM. Mais ce soutien n'a pas lieu d'être si la GB avait signé la paix avec le Reich. Le 21 mai 1940 Hitler annonce qu'il faudra commencer les négociations avec l'Angleterre dès que la France aura signé un armistice à Rethondes. Moins de dix jour après le franchissement de la Meuse par les panzers Hitler anticipe la défaite de la France et la fin des combats à l'Ouest.
La paix avec la GB était donc à portée de la main avant le début de l'été 1940, et même avant le début du mois de juin si l'on considère les inquiétudes d'Halifax. Cet homme craignait qu'une longue guerre avec l'Allemagne finisse par affaiblir l'Angleterre. C'est Churchill qui a refusé la proposition d'Halifax d'envisager des pourparlers avec l'Allemagne.
En juillet 1940 Hitler se trouve dans l'impasse. L'Angleterre refuse de négocier avec l'Allemagne malgré la défaite des armées françaises. L'Angleterre se trouve seule face à l'Allemagne. L'action de la Royal Navy à MEK le 3 juillet confirme que l'Angleterre souhaite continuer la lutte. C'est le début des angoisses pour Hitler. Comment terminer la guerre à l'Ouest ?
Il reste encore l'espoir que la LW puisse détruire les aérodromes de la RAF en Angleterre, mais comment être certain que cela suffise à conduire les Anglais à la table de négociation ?