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Artillerie de la seconde guerre mondiale

Une question sur un blindé, une arme, du matériel, un canon, un véhicule, une locomotive de la seconde guerre mondiale?
C'est ici.
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Re: Artillerie de la seconde guerre mondiale

Nouveau message Post Numéro: 31  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 18 Juil 2017, 11:18

Ci-joint un article très très intéressant sur les évolutions de l'artillerie pendant la seconde guerre mondiale et en plus en français:

https://www.cairn.info/revue-guerres-mo ... age-43.htm

files3945c/10453_Artillerie ww2.pdf

Outre l'évolution des canons et une certaine standardisation américaine, ce sont surtout la motorisation pour tracter mais surtout pour assurer la logistique en munitions, l'observation par avions dédiés à l'artillerie et la radio qui vont fortement améliorer l'efficacité de l'artillerie.

Extraits:

Le moteur et la radio ont accéléré la manœuvre de l’artillerie et modifié de manière significative l’emploi des canons sur le champ de bataille dans le cadre de cette organisation.

La rapidité du tir de l’artillerie est la première conséquence. Lorsque les batteries sont en place, la demande de tir d’un observateur est quasi instantanée. L’observateur, qui est un officier ou un sous-officier d’artillerie, suit les combats au sein d’une unité de mêlée (infanterie ou char). Il est en relation directe soit avec le poste de commandement d’un groupe d’artillerie qui « coiffe » plusieurs batteries, soit directement avec une batterie. Le commandant de groupement se trouve avec le pc de l’unité appuyée. Il y a donc constamment un échange d’informations et de renseignements entre « l’appui » et la « mêlée ». Cette coordination, qui est renforcée par le rôle des avions d’observation, permet de diriger le rythme de la bataille. Les batteries avancent, « en perroquet » à la vitesse des engagements. Une batterie est en position de tir, pendant qu’une autre se déplace pour rejoindre une autre position. Ceci, associé à une manœuvre des trajectoires permise par la portée des tubes, permet d’assurer une permanence de l’appui feu. L’artilleur français est passé maître dans l’art du maniement des trajectoires. C’est un jeu de l’esprit qui nécessite la conceptualisation en trois dimensions des trajectoires suivant des modèles mathématiques dans le but d’obtenir la meilleure efficacité des coups sur l’objectif tout en gérant parfaitement l’économie des munitions.


L’artilleur devient aussi un conseiller du fantassin ou du cavalier, ceci a été particulièrement développé et expérimenté durant la campagne d’Italie, Le corps expéditionnaire français en Italie,...
. L’officier d’artillerie doit être animé d’un esprit de géométrie et d’un esprit de finesse. La technique de l’arme est très cartésienne, mathématique, mais il faut aussi être ouvert et comprendre les troupes appuyées. L’artilleur propose des plans de feux, mais dit aussi ce qu’il ne peut pas faire. C’est de ce dialogue entre artillerie et infanterie qu’évolue la manœuvre au fil des combats. Le renseignement obtenu par les avions permet, en outre, d’avoir souvent un temps d’avance sur la manœuvre ou d’effectuer des réglages et des tirs sur des objectifs qui ne sont pas vus par l’observateur terrestre. Ce concept général marque de manière durable toute la conception du combat interarmes jusqu’à aujourd’hui.


Le règlement américain de mai 1944 d’emploi de l’artillerie
prévoit15 :
1/ la mission principale de l’artillerie est d’appuyer l’infanterie ;
2/ l’artillerie n’a un bon rendement que si tout objectif est pris à partie par
toute l’artillerie disponible. Le commandement de l’artillerie doit donc
rester aussi centralisé que le permettent les circonstances ;
3/ la recherche du renseignement est vitale d’où une préoccupation « renseignement
» à tous les niveaux, mais aussi des personnels et des matériels
spécifiques.
La préparation graphique, marquée par le système américain, remplace
la préparation calculée qui a été, pendant longtemps, l’apanage des officiers
d’artillerie polytechniciens. Le réglage en grille accélère quant à lui l’action
de l’observateur et donc la délivrance des feux. La doctrine américaine et
ces procédés de calcul de tir et de réglage simplifiés, dérivés des possibilités
du matériel permettent d’effectuer des tirs d’emblée et des tirs sur objectifs
mobiles de batterie ou de groupement. C’est là l’une des grandes nouveautés
dans l’emploi de l’artillerie. Ainsi, par exemple, en Italie, un tir de sept
groupes – soit plus de quatre-vingts tubes – repéré et réglé par un Piper-cub
arrête et détruit totalement en quelques minutes deux bataillons allemands
sur une route au col d’Esperia le 17 mai 1944.

Il est intéressant de comparer aussi les consommations de munitions
dans des cadres tactiques qui semblent similaires, par exemple, la poursuite
des troupes allemandes entre Rome et Florence, puis quelques mois plus
tard dans la vallée du Rhône. En Italie, la consommation moyenne pour les
105 hm2 français a été de 70 coups/pièce/jour. En France, elle n’est plus
que de 7. Cette différence significative est liée à la façon de combattre des
Allemands : en Italie, ils manoeuvrent en retraite ; dans la vallée du Rhône,
ils fuient.
À partir de septembre 1944, l’importance des consommations et surtout
les difficultés de transport depuis la base de Marseille jusqu’aux dépôts, ont
soulevé d’importantes difficultés allant jusqu’à l’épuisement des disponibilités
et devenant l’une des causes de l’arrêt des combats dans les Vosges les
19 octobre et 6 novembre. Vers la fin novembre, les allocations étaient de
10 coups/pièce/jour pour le 105 hm2, alors que les consommations dépassaient
les 80 coups ; et, mi-décembre, il ne reste que 400 coups de 105 dans
les dépôts. Après avoir tiré les dotations de batteries, les combats doivent
s’arrêter le 25 décembre 1944, non pas pour une trêve de Noël, mais parce
qu’il n’y a plus de munition d’artillerie ! Les combats cessent faute d’obus.
Le rôle de l’artillerie et de sa logistique est donc un élément particulièrement
important dans cette guerre de mouvement. C’est l’artillerie qui
donne le tempo de la bataille.

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Re: Artillerie de la seconde guerre mondiale

Nouveau message Post Numéro: 32  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 18 Juil 2017, 12:04

Tomcat a écrit:Le règlement américain de mai 1944 d’emploi de l’artillerie
prévoi :

[...]

2/ l’artillerie n’a un bon rendement que si tout objectif est pris à partie par
toute l’artillerie disponible.

[...]

La préparation graphique, marquée par le système américain, remplace
la préparation calculée qui a été, pendant longtemps, l’apanage des officiers
d’artillerie polytechniciens. Le réglage en grille accélère quant à lui l’action
de l’observateur et donc la délivrance des feux. La doctrine américaine et
ces procédés de calcul de tir et de réglage simplifiés, dérivés des possibilités
du matériel permettent d’effectuer des tirs d’emblée et des tirs sur objectifs
mobiles de batterie ou de groupement. C’est là l’une des grandes nouveautés
dans l’emploi de l’artillerie.

[...]



En découle la doctrine US du "Time On Target" (TOT) où la surprise (si possible, pas de tir de réglage) et la brièveté (pas le temps pour le défenseur de se mettre à l'abri) du bombardement maximal (effet de masse) doit neutraliser la cible "instantanément". L'emploi de l'électronique naissante permet même au chef de batterie (voire de groupe) de déclencher le tir synchronisé de l'ensemble des pièces sous ses ordres. Dans l'idéal, pas de réglage préalable avertissant la cible, pas de tir progressif (une pièce/batterie après l'autre) laissant un temps de réaction à la cible.

Tomcat a écrit:Ainsi, par exemple, en Italie, un tir de sept
groupes – soit plus de quatre-vingts tubes – repéré et réglé par un Piper-cub
arrête et détruit totalement en quelques minutes deux bataillons allemands
sur une route au col d’Esperia le 17 mai 1944.


Sans connaître cet engagement précis, c'est l'effet escompté.
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Re: Artillerie de la seconde guerre mondiale

Nouveau message Post Numéro: 34  Nouveau message de thucydide  Nouveau message 18 Juil 2017, 21:25

Loïc Charpentier a écrit:Chacune de ces quatre poudres possède ses caractéristiques propres, soigneusement exploitées dans le dosage des charges propulsives. Celle incorporant de la nitroglycérine, la plus puissante, était couramment utilisée, par l’artillerie allemande, durant la Première Guerre Mondiale, mais, en générant la plus haute température de combustion, présentait, également, le défaut d’user rapidement l’âme de la pièce ; de ce fait, au cours du conflit suivant, hormis les pièces les plus anciennes, comme l’obusier léger de 10,5 cm, le.F.H. 16, de 15 cm, s.lg.F.H. 13, ou le mortier de 21 cm, lg. 21 cm Mörser, qui continueront à utiliser des charges propulsives constituées de nitroglycérine,


::super::
Pour ce compte rendu encore merci.
Autant de détails que j'aime.
J'ai parlé souvent avec un camarade de l'artillerie sur le front est, pour lui avec Stalingrad l'allemand perd définitivement de quoi faire du moins jeu égal, mais au moins de quoi désorganiser les concentrations soviétiques et de réduire leur efficacité, notamment par des duels d'artillerie ou autres.
Pour ma part comme tu parles de l'usure prématurée des tubes, par des charges à fortes chaleurs comme la nytro (idem pour le tnt, mais utiliser que pour les obus),
j'ai fait le lien entre l'usage des pièces allemandes de manière si acharnées et intenses tant à Sébastopol qu'à Stalingrad et l'obsolescence de ces pièces, en fait même si ils n'avaient pas eu de rouste, ils auraient dû jeter toutes les pièces de leur batteries engagés dans ces combats.
Pour mon cas le navigateur ne semble pas être en cause, vu que même avec opéra je
ne peux accéder au site.
Cela doit venir du pare feu modem du fai.

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Re: Artillerie de la seconde guerre mondiale

Nouveau message Post Numéro: 35  Nouveau message de L'artilleur  Nouveau message 17 Aoû 2017, 23:06

Bonsoir

Loïc Charpentier a écrit:Jusqu'en 1914, l'artillerie allemande faisait office de référence. A dater de 1918, défaite oblige, l'artillerie française aura pignon sur rue, vu que personne, ou presque, ne daignait s'intéresser à l'artillerie soviétique.
Et pour cause! Les Russe n'ont pas développer leur artillerie et se bornaient à acheter "sur étagère" les produit Schneider et Krupp!

Dog Red a écrit:Je profite plutôt du fil pour attirer l'attention sur la fusée de proximité (Proximity Fuse) utilisée pour la première fois contre l'infanterie allemande par l'US Artillery.
C'était dans les Ardennes en décembre 1944 et avec un effet dévastateur contre les formations de Volksgrenadiere... par exemple (quoi que le caractère "dévastateur" soit fortement nuancé par certaines auteurs).

L'application de l'électronique naissante permettait au dispositif fusant de déclencher l'explosion à quelques mètres à peine avant de toucher le sol, avec un effet dispersant maximum contre l'infanterie.
Le lien ci-après (malheureusement en anglais) apporte son lot de précisions http://warfarehistorynetwork.com/daily/ ... ity-fuses/


En effet, il faut fortement nuancer le propos! Ce type de fusée fut une véritable calamité! L'Histoire est écrite par les vainqueurs, qui passent sous silence leurs travers et leurs échecs. Ces fusées sont totalement inopérante dès que le couvert boisé fait son apparition ou que les tir de montagne doivent être faits à proximité des parois. Le radar détecte la proximité des feuilles, des arbres, de quoi que se soit et elle se déclenche... Fini les tirs par ricochet des obus explosif pour les faire exploser en anti personnel! Cette fusée fut un tel désastre qu'elle ne fut presque plus utilisé. Par contre, la fusée allemande, fournit gracieusement par un réseau de renseignement composés d'Allemands aux Aliiés dans la lutte contre les V1 et V2 devint la base du développement des fusées Alliés. Cette fusée est très simple : pas de radar que du magnétique très sensible ! Plus de souci de feuilles ou de branche !

Loïc Charpentier a écrit: Au début de la guerre de 1870, l'artillerie française n'utilisait que des fusées fusantes (en bois!), avec deux seules distances possibles - de mémoire, 1200 ou 1500m et 2500 m -, l'artillerie allemande, des fusées à impact. Les deux systèmes présentaient, chacun, leurs défauts. Avec la fusée française, l'ennemi était peinard, à moins de 1200 m, entre 1200 et 2500 m et au-delà de 2500 m! Par temps pluvieux - ce qui avait été le cas, en août 1870 - la fusée à impact allemande ne fonctionnait pas quand l'obus tombait dans un terrain trop mou!

Effectivement ce type de fusé fut utilisé mais de manière quasi exceptionnel (on les utilisera aussi en 1914-1915 dans les Crapouillots). Les fusées françaises étaient toute en laiton. Certaines furent même "améliorées" pendant le siège de Paris par les canonniers marins en "intervertissant" les obus des fusées lours pour les légers afin qu'ils se déclenchent plus vite! Un petit lien sur les fusée française de 1870: http://docmilitaria.free.fr/MC/Artillerie.html

thucydide a écrit:La seule différence que je connais à diamètre identique est entre les obusiers et les canons dont les munitions sont plus lourdes pour encaisser une plus grosse charge explosive de propulsion et cela afin d'utiliser au mieux leur tube plus long.
Et les mortiers....? Ce sont eux qui délivrent les plus grosses charges (Karl, Thor, 520 mle 17, etc...). Non, la différence entre les canons et les obusiers sont les longueurs des tubes (tout comme la différence entre canon/obusier/mortier).
thucydide a écrit:La porté ne dépend pas de la hausse du canon?
Oui et non, la portée maximale d'une pièce d'artillerie est atteinte quand son tube inclinée à 45°. En dessous, le tir est dit "plongeant" (l'obus monte haute), au dessus il est dit "tendu" (puisque rasant).

Dog Red a écrit:
Tomcat a écrit:Le règlement américain de mai 1944 d’emploi de l’artillerie
prévoi :

[...]

2/ l’artillerie n’a un bon rendement que si tout objectif est pris à partie par
toute l’artillerie disponible.

[...]

La préparation graphique, marquée par le système américain, remplace
la préparation calculée qui a été, pendant longtemps, l’apanage des officiers
d’artillerie polytechniciens. Le réglage en grille accélère quant à lui l’action
de l’observateur et donc la délivrance des feux. La doctrine américaine et
ces procédés de calcul de tir et de réglage simplifiés, dérivés des possibilités
du matériel permettent d’effectuer des tirs d’emblée et des tirs sur objectifs
mobiles de batterie ou de groupement. C’est là l’une des grandes nouveautés
dans l’emploi de l’artillerie.

[...]



En découle la doctrine US du "Time On Target" (TOT) où la surprise (si possible, pas de tir de réglage) et la brièveté (pas le temps pour le défenseur de se mettre à l'abri) du bombardement maximal (effet de masse) doit neutraliser la cible "instantanément". L'emploi de l'électronique naissante permet même au chef de batterie (voire de groupe) de déclencher le tir synchronisé de l'ensemble des pièces sous ses ordres. Dans l'idéal, pas de réglage préalable avertissant la cible, pas de tir progressif (une pièce/batterie après l'autre) laissant un temps de réaction à la cible.

Superbe exemple de la propagande américaine qui vient de découvrir l'eau chaude!!! Ce qu'il y a de magnifique dans cette doctrine américaine c'est qu'ils s'attribuent le mérite d'un théorème découvert 150 avant par un artilleur émérite qui a envoyé son armée jusqu'à Moscou à pieds : Napoléon Bonaparte. C'est le premier qui énoncera le qu'il faut systématiquement faire des tirs de saturation brusqués depuis une circonférence vers un point (et surtout pas l'inverse) et il serra le seul à réussir des concentrations d'un canon pour 4 m linéaire.

Cordialement,
L'artilleur


 

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Re: Artillerie de la seconde guerre mondiale

Nouveau message Post Numéro: 36  Nouveau message de Loïc Charpentier  Nouveau message 18 Aoû 2017, 09:44

Bonjour & ::Merci:: pour les informations supplémentaires. ::super::
Quand j'évoquais les fusées "tempées" en bois françaises, je me référais aux combats du mois d'août 1870. Dès les batailles du 6 août, Froeschwiller & Spicheren, les rapports avaient fait état du "problème" des fusées à " temps fixes".
Effectivement, les Américains ont souvent tendance à découvrir "l'eau chaude". :D Ils avaient, quand même, réussi le tour de force de commencer la Guerre de Sécession avec des tubes rayés et à la finir avec des lisses!

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