corinne a écrit:Je ne connais pas grand chose au sujet de Charles Leperchey : marin, journalier puis chef d'équipe.
Vu son cursus naval, cette promotion civile me semble des plus logiques.
La Royale, Arme, essentiellement, constituée d'engagés volontaires, n'a jamais eu de générosité débordante pour la promotions en grade des appelés, même en temps de guerre! Jean Gabin, autre quartier-maitre réserviste, n'avait , jamais, été , même en s'engageant, "bombardé" officier-marinier, pour ses seules compétences d'acteur.
De surcroit, la spécialité de manœuvrier est très loin de constituer une "spécialité" d'élite, ce serait, même, son contraire, même si elle est indispensable. Depuis sa création et la fin des gabiers volants - qui touchaient un supplément de solde -, faute de voilure, elle était devenue peu considérée, car peu technique (même de nos jours). De ce fait, les promotions y étaient rares, notamment, chez les appelés & inscrits maritimes, y compris en temps de guerre. Dans la Marine, un quartier-maitre, même faisant, toujours, partie de l’Équipage, fait, déjà, fonction de "chef de poste", c'était encore plus vrai, il y a un siècle! Il convient d'analyser l'importance de cette responsabilité dans le contexte de l'âge de la scolarité qui, avant la Der des Ders, dépassait, rarement, 12 ans, pour le "prolétariat" ouvrier ou agricole, alors que la plupart des instituteurs de l’Éducation Nationale, sortis de l'Ecole Normale, avaient, alors, été incorporés, à la mobilisation, en tant qu'officier de réserve.