Dog Red a écrit:thucydide a écrit:Après de nombreuses lectures et avoir regardé les analyses il y a longtemps
de ferro dans son emission, j'en arrive que hitler a mieux compris que ces généraux ce qu'est une guerre moderne, c'est à dire que l'on ne peut détruire
une armée en une seule campagne.
En tous les cas, Nicolas BERNARD attire l'attention sur une divergence de vue décidant même l'OKH à "
mettre HITLER devant le fait accompli".
On comprend mieux les limogeages successifs post-
Barbarossa.
thucydide a écrit:La question que je me pose est de savoir et j'en ai eu un peu une réponse dans les livres Bagrations et Tcherkassy de lopez, si au fond une bonne part
des décisions qui nous paraissent hystériques de hitler, ne sont pas dues à priorité économiques voire à des injonctions des industriels et financiers,
qui ont poussé et mettre la main à la poche pour l'opération Barbarossa.
Lopez parle des investissement allemands dans le Dombass et la visite de ces hommes de l'industrie et de l'économie en général, pour faire pression sur lui, aujourd'hui on parlerai de lobying. Il ne faut pas oublier que hitler leur doit son accession au pouvoir.
Un sujet connexe qui pourrait faire un bon sujet de fil
thucydide a écrit:Prendre Kiev, Leningrad et d'autres régions étaient un objectif pour réaliser un effondrement final, hitler ne s'en cachait pas, il pensait à l'inverse de ses généraux à une guerre sur au moins deux saisons.
Tu as l'air sûr de ton fait. As-tu des références historiques allant dans le sens d'une campagne sur au moins 2 saisons dans le chef de HITLER dès la planification de
Barbarossa ?
Tu as raison sur la différence de vue et les limogeages, l'affaire de Moscou avait laissé des traces.
Glantz le barbarossa, Lopez en parle mais il est parcellaire, implique dans sa vision stratégique d'argument économique, mais en fait je ne parle que de concevoir, ou de vision de la guerre
c'est pour cela que je dit qu'il pensait à l'inverse de ses généraux.
M.Steiner biographe de hitler insiste sur ce point clé dans la pensé stratégique de hitler.
D'autres élément de biographie qui caractérisent la pensé de hitler font état de cela.
Mais hitler n'a pas la pensé assez formé pour tenir un raisonnement construit en profondeur suffisamment pour établir une planification selon nombreux auteurs, ce qui est peut être à revoir, il ne fait en tout cas, pas de plan lui même. IL aurait pu en demander mais avait il le pouvoir.
Dans son livre V.manstein, lemay explique lui aussi que hitler n'a pas l'esprit de planification et
la formation de pensé du sujet de son étude, à savoir V.manstein.
A propos des plan de Pologne et de la France.
Pour l'URss il insiste sur le fait qu'hitler se voit proposer un plan début juillet pour une attaque début août avec 80 divisions d'infanterie et et les divisions mobiles que l'on connaît, c'est à dire ceux de la campagne de France.
Le point le plus important qui peut éclairer les relations Okh-hitler, est que la décision fut prise
selon lui par l'okh et que mi juin 40 ils firent établir un plan par un colonel et que début juillet
ils forcèrent la main de hitler pour imposer leur décision. (cela a dit long si c'est vrai, sur le partage de l'obsession anticommuniste)
Et que la seule chose que put objecté hitler est l'insuffisance d'unité face à l'ennemi selon les rapports des services de renseignements de l'armée de terre. (en fait hitler ne s'était pas tromper dans son objection sur le nombre d'homme à la frontière dans l'armée rouge au total 2 mil, mais il l'avait sur un nombre de division sous estimé, largement tout en se trompant
sur le nombre de soldat par division qui était théoriquement de 10000, alors que certaines divisions n'avaient que 2000h, 4000h ou 6000h voire pas d'homme du tout (fait rare, tout comme les divisions à plein effectif)
Une question se pose en conclusion hitler voulait il attaquer l'urss ou était-ce la volonté de l'okh?
Dans l'armée et dans la société le pouvoir de hitler et des nazis est une lente monté en puissance pour ne pas être renversé par l'armé il fait la purges des longs couteaux, il applique le plan de réarmement établis sous stresser donc sous weimar...
Il finira comme tu l'écris par limoger des généraux, est ce un monté en puissance et un chemin
vers le contrôle véritable de l'armé?