Post Numéro: 1 de alfa1965 12 Mai 2013, 20:00
Lors du soulèvement général, le colonel de la place forte de Tolède, le colonel José Moscardó Ituarte se retranche dans l'Alcazar, assiégé par les troupes du général Riquelmé, envoyées de Madrid. L’Alcazar est le siège de l'école d'infanterie espagnole. Il est défendu par 1028 combattants dont 800 de la Guardia Civil, des cadets (200), des Phalangistes (85) et des civils en armes. Il faut noter aussi la présence de femmes et d'enfants. L’Alcazar est bombardé par l'escadrille Espana, Malraux raconte cet épisode dans l'Espoir :
page 173 :" ...l'Alcazar même qui continuait à tirer; ses pointeurs étaient des officiers de l'école d'artillerie.."
Tous les furieux assauts républicains sont repoussés, les nationalistes retranchés dans les décombres tiennent bon. Les murs sont épais de 3,50 m. Ce siège rappelle celui de l'abbaye de Monte-Cassino. Pendant deux mois, l'Alcazar résiste. Pour en finir, les miliciens (républicains) qui ont capturé Luis Moscardo, le fils du colonel Moscardo, le mettent en relation téléphonique avec son père. Son fils lui explique que si l'Alcazar ne se rend pas, il sera fusillé, le colonel Moscardo lui répond : Recommande ton âme à Dieu, vive l'Espagne.
Un dernier assaut républicain pousse les défenseurs dans leurs derniers retranchements mais l'arrivée d'une colonne et craignant l'encerclement, les troupes républicaines lèvent le camp le 27 septembre 1936.
Source : Historia
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- Les parties détruites de l'Alcazar en rouge
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Siamo 30 d'una sorte, 31 con la morte. Tutti tornano o nessuno. Gabriele d'Annunzio, Canzone del Quarnaro.