Post Numéro: 42 de Loïc Charpentier 14 Nov 2016, 19:15
Tomcat a écrit:... je pense notamment à l'excellent film américain "La Chute du faucon noir (Black Hawk Down)" qui montre un désastre américain, les américains se prennent une sacrée tôle de la part de rebelles faiblement armés ce qui n'empêchent pas les actes de bravoure côté américain.
... Combat en zone urbaine, une situation qui ratiboise la supériorité en matériel.
Chaque maison constitue une "casemate" potentielle, l'étroitesse des voies gène la progression, le moindre toit (dans le coin, ils sont tous aménagés en terrasse, car on y dort, la nuit, pour profiter de la fraicheur) devient une plate-forme DCA ou antichar (Ah, ces saloperies de RPG!), sans oublier le contexte très particulier d'une zone de combat en Afrique (mais c'est, aussi, valable pour le Moyen-Orient), où la moitié de la population ( et 90% des combattants) passe son temps à mâchonner des trucs "bizarres", bétel ou plus, si affinité, l'Islam et la haine "naturelle" du Croisé y constituent un ciment très important, etc. En plus, l'organisation urbaine y est un vrai merdier ; accessoirement, çà pue grave - même, les unités spéciales américaines les plus performantes n'y étaient , probablement, pas adaptées -; on ne sait jamais si la "fatma" ou le lardon, apparemment terrorisé, ne va pas s'empresser dégainer une AK, dès qu'on leur tourne dos; les règles d'engagement "à l'américaine" n'ont plus cours. Tomber sur le corps d'un camarade est une chose, mais constater qu'on lui a fourgué ses organes génitaux dans la bouche, en est une autre. Plus tard, à Faloudjha, les Américains en baveront sérieusement, pour les mêmes motifs.
A l'époque de Mogadiscio, il n'y avait que deux armées européennes capables d'évoluer dans ces conditions, la britannique et la française, pour des raisons historiques évidentes.