Post Numéro: 20 de alberto 12 Aoû 2016, 10:06
Je penche aussi pour un gag de prisonniers : à part quelque repas commandé par des huiles de la Wehrmacht dans un endroit prestigieux type Ritz, il n'y avait guère possibilité pour le français "moyen" à cette époque de profiter d'un tel menu !
Mon père me racontait que les prisonniers entre-eux s'amusaient quelquefois à imaginer des menus magnifiques histoire de rêver un peu...
Le gag est confirmé par les dessins où l'on voit pour, l'un, un "cuistot" sur une scène de théâtre recevoir force tomates ! Quant à l'autre, une sorte d'allégorie, sans doute compréhensible par le groupe à qui il s'adressait, où l'on voit sur le dessin un cambrioleur dérangé dans son travail, laissant engagée la scie avec laquelle il tente de forcer un coffre-fort, offrir un verre de rouge au gars en bonnet de nuit qui vient le surprendre avec son tromblon : une image indigne d'un grand restaurant !
"Mépriser l'art de la guerre c'est faire le premier pas vers la ruine." (Machiavel)