Bonjour,
Tu connait peut-être déjà mais au cas où
Ici :
http://picardie.profs.hg.free.fr/docs/B ... _Somme.pdf en page 2 la bio de Michel Dubois le fondateur de ce groupe de résistants avec plusieurs noms de membres du réseau tu en connait peut-être certains.
Et là
http://www.persee.fr/doc/rnord_0035-262 ... 4_252_3855 quelques infos (et peu-être d'autres j'ai lu les 30 pages en "diagonale"
Page 25/30 :
"D'autres organisations comme «Charles de Gaulle», «l'O.R.A.», «Alliance», le «M.L.N.», le «N.A.P.», «Résistance en Picardie» ou encore «Le Bataillon de la Mort» s'employèrent à Amiens et dans tout le département à aider les forces alliées et la France libre en recueillant unmaximum de renseignements sur la région, en hébergeant les aviateurs et les clandestins, et en recherchant tous les moyens pour harceler les troupes allemandes."
Page 26/30 (et peut-être d'autres je n'ai pas lu les 30 pages :
"Une autre occasion d'établir des liens entre les groupes clandestins se trouvait dans le recrutement professionnel. Ainsi à Amiens le réseau Alliance, l'O.R.A. et le mouvement Charles de Gaulle avaient une représentation importante de membres de la police urbaine. Plusieurs de ses membres avaient disparu soudainement à l'automne 1943, d'autres avaient été arrêtés."
Page 27/30 :
"L'annonce du débarquement avait décuplé les actions et les effectifs. Les résistants s'employèrent à retarder l'avance des renforts allemands vers la Normandie. Aux sabotages des voies ferrées, des routes et des lignes téléphoniques, de plus en plus fréquents, s'ajoutèrent les attaques de soldats et des opérations de plus en plus spectaculaires. A Amiens, des agents du groupe «Charles De Gaulle» reçurent un message de Londres, par l'intermédiaire des résistants locaux de Zero-France. Il s'agissait de faire sauter les cables téléphoniques souterrains au départ de la poste centrale. Dans la nuit du 24 au 25 juin la mission était accomplie. Pendant huit jours les liaisons téléphoniques avec le front de Normandie furent interrompues."
Page 28/30 :
"Le 12 août, en plein jour, un membre du groupe «Charles De Gaulle» abattait, sur ordre de ses supérieurs, un Amiénois qui «travaillait» ouvertement pour la police allemande et dont le zèle avait été fatal à plusieurs résistants."
et là des infos sur ce collaborateur et son exécuteur
http://www.picardie-1939-1945.org/phpBB ... php?t=2385"Lucien PIÉRI, chemisier de vingt-sept ans (1), tenait boutique dans la rue de Noyon à Amiens, face aux jardins de la Place René-Goblet.
C'était un informateur zélé des Allemands, à l'origine de nombreuses arrestations et exécutions. Il sera abattu par la Résistance en août 1944.
Ce fut un jeune résistant, Jean Cayeux, instituteur à Molliens-Vidame, qui fut désigné pour accomplir cette mission. Il reçut ses ordres du lieutenant Marceau Laverdure. Gravement blessé route de Corbie, et admis exceptionnellement à l'hospice Saint-Victor, PIÉRI décédera quelques jours plus tard"
Didier