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Armée de l'Air 1939-1940

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Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 06 Avr 2016, 16:33

Ci-dessous un article très intéressant sur l'Armée de l'Air 1939-1940

http://www.ailes-legendaires.com/pages/ ... ndiale.php

Lui-même étant issu d'un document américain: http://www.airpower.maxwell.af.mil/airc ... kland.html

On passera outre le nombre d'avions allemands abattus par la chasse française, cela a déjà été débattu.

Ce qui est intéressant, c'est le chapitre: Entre-deux-guerres : Questions politiques, civiles et militaires.
Et les conséquences sur l'organisation de l'armée de l'air et la bataille de France.

La partie consacrée à l'aviation d'appui et les raisons de son inefficacité est aussi intéressante.

Ce qui est aussi intéressant, c'est le chapitre: L'armée de l'air aurait-elle pu prendre le contrôle des airs ?
Un extrait:

Au 15 Juin, les forces aériennes françaises et allemandes étaient à parité approximative avec environ 2400 avions chacunes, mais les Français opéraient à partir de leur propre terrain, et ils avaient en outre le soutien de la RAF. La maîtrise de l'air était prête à saisir, mais le 17 Juin le personnel de l'armée l'air commencait à détourner ses unités pour le secteur de l'Afrique du Nord. La justification avancée par le personnel de l'air était que l'armée étant détruite, elle ne pouvait plus protéger les aérodromes.

Un examen de ces unités commandées en Afrique du Nord et qui y furent laissés en dit long sur la motivation derrière l'évacuation. Les unités de vol en Afrique du Nord étaient des escadrons réguliers de la Force aérienne avec l'avion le plus moderne et efficace - de tous les escadrons équipés du 75A Curtiss (10), Dewoitine 520 (10), Amiot 354 (8), Bloch 174 (18 ), Farman 222 (4), Douglas DB-7 (8), et Martin 167 (10), ainsi que la plupart de ceux équipés de Lioré et Olivier 451 (12 sur 18). Les escadrilles restaient en métropole incluaient toutes les unités aériennes des forces de réserve - 47 escadrons d'observation et 12 escadrons de chasse - et la totalité des unités en liaison étroite avec l'armée (les escadrons d'observation, les 10 escadrons de bombardiers d'assaut, et 7 escadrons de chasse de nuit convertis à le rôle assaut au sol).

Je ne connaissais pas ce point...

En tout cas ce document est partagé pour être débattu, corrigé si nécessaire...

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Stéphane L  Nouveau message 06 Avr 2016, 18:31

L'emploi du terme "escadron" pour les unités françaises tout au long du premier lien en dit long sur sa qualité... L'unité de base de l'armée de l'Air était le groupe. Voilà ce qui arrive quand on traduit bêtement un article rédigé en anglais... Par ailleurs, pour "squadron" dans cet article il faut traduire par "escadrille", unité qui existe encore dans l'armée de l'air, mais principalement comme subdivision des groupes, pour maintenir les traditions et pour des raisons d'organisation au sein des groupes de combat, un peu comme les Flight A et B des Squadron de la RAF, la tradition en plus.

On a donc 5 Groupes de Chasse sur Curtiss H75 fin juin 1940, et non 10 "escadrons", 5 GC sur D.520 et non 10 escadrons etc.

A part ça, cela semble bourré d'erreur, les unités sur D.520 ont revendiqué dans les 105 avions et non 170, le Potez 63.1 n'existe pas, c'est le Potez 63.11. Pour les pertes on ne sait pas trop si on parle de pertes totales ou de celles au combat, mais malgré tout que 47 pertes pour les Breguet 69, alors que les GBA ont perdu environ 120 Breguet lors de la campagne, dont un peu moins de 70 du fait de l'ennemi. Il faut m'expliquer comment les Bloch 174 pouvaient équiper 18 "escadrons" soit 9 groupes, car seuls 2 groupes de reconnaissance ( GR II/33 et GR II/52) avaient leur dotation complète en Bloch, les autres GR n'avaient qu'une dotation partielle voire aucun appareil et opéraient encore sur Potez 637 ou 63.11. Il n'y avait pas 7 escadrons de chasse de nuit en métropole, mais 5 Escadrilles de Chasse de Nuit (ECN) et une Escadrille de Chasse Multiplace de Jour (ECMJ).

J'arrête là, sinon je n'ai pas fini... Bref, à éviter.

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Alfred  Nouveau message 06 Avr 2016, 19:46

Il y a du vrai et du faux exemple les VG 33 .....Une dizaine seulement étaient en voie d 'achèvement et capables de prendre l'air au moment de l'évacuation de l'usine et non une quarantaine

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de fanavman  Nouveau message 06 Avr 2016, 20:25

L'article est en effet intéressant. Mais d'accord avec vous pour les erreurs. Certains éléments sont tellement complexes qu'en les simplifiant, l'auteur écrit des choses fausses :

Le soutien tous azimuts de Cot tous au bombardement stratégique rencontra une certaine opposition dans le Conseil Supérieur de l'air - les sept ou huit généraux de haut rang dans l'armée de l'air. Pour faciliter l'acceptation de son programme, Cot a convaincu le Parlement d'adopter une loi réduisant les limites obligatoires âge de la retraite pour chaque année de cinq ans. Cette retraite forcée de tous les membres du Conseil Supérieur de l'air retira ainsi 40 pour cent des autres officiers. Cot remplisit les postes vacants par la promotion de sous-officiers et officiers de réserve appelés au service actif - des hommes qu'il croyait plus favorable à ses nouveaux programmes.17 Ses "purges" et la promotion soudaine de passionnés de bombardement stratégique généra une crise morale dans le corps des officiers .

Cette crise morale est bien plus complexe que cela....
En réalité on peut voir les mandats de Cot (1933-1934), Denain (1934-1936) et Cot à nouveau (1936-1938) comme une continuité, puisque le général Denain a été le véritable architecte de la politique de Cot. Au cours du premier mandat, la charge de choses à réaliser est trop importante que Cot se concentre sur la mise en place d'institutions (création de l'Armée de l'Air, renforcement du Ministère de l'Air, etc.). Même si sa politique est importante, il n'attise pas véritablement la haine des promoteurs de l'armée de terre ou "terrestres" puisqu'ils y trouvent à peu près leur compte.

Lorsque Denain, alors général auréolé, est nommé après les émeutes de 1934, sa nomination a notament pour but de rassurer. En réalité, il ne met pas en place sa propre politique mais celle de Cot. Lorsque Cot reprendra le portefeuille sous le Front Populaire, il accentue cette politique, ce qui lui attire encore plus d'adversaires.
-Le Plan I satisfait grandement les "aériens" puisqu'il suit les préceptes de Julio Douhet dont ceux de les partisans de l' "Air" sont adeptes (il favorise le bombardement). Par contre, il attire les foudres des communistes, dont les instructions sont de critiquer l'instrument militaire français et de se placer comme pacifistes - des communistes qui, parallèlement, accusent régulièrement dans leurs colonnes les armées françaises en général, mais particulièrement l'Armée de l'Air, de compter dans ses rangs des "fascistes" (Croix-de-Feu, etc.). En outre, tandis que le Plan réapprovisionne l'Armée de l'Air, le matériel désuet dont sont équipés les escadrilles provoque des accidents à répétitions et donc des décès et blessés : la presse communiste accuse le ministre d'être le "ministre des catastrophes".
-pendant cette période, on observe un grande dichotomie à propos de l'officier de l'Armée de l'Air : tandis que le grand public le voit comme un héros moderne vivant confortablement, en réalité il est loin d'avoir les conditions matérielles en comparaison avec les risques mortels encourrus par ce métier. (du moins pour les sous-officiers). En outre, leur uniforme, peu connu, ne leur permet pas par exemple d'être salué par des moins gradés d'autres armes qu'ils pourraient rencontrer
-les hommes de l'AA voient d'un mauvais oeil l'alliance du ministre avec l'URSS, notament en vendant la licence du moteur-canon
-il fournit des appareils de l'Armée de l'Air aux Républicains espagnols alors que, du fait de l'Armée de l'Air, il n'est pas rare que des pilotes ne puissent pas voler, ne bénéficiant que d'un matériel dépassé : le Plan I et la réforme de la nationalisation sont donc mal perçus
-les pilotes de l'AA, issus traditionnellement de la bourgeoisie, voient d'un mauvais oeil la réforme de l'Aviation Populaire et sa volonté (presque) cachée de gonfler les effectifs de l'Armée de l'Air par des classes plus "populaires" de la société : cela est vu comme une atteinte aux privilèges de cette société
L'annonce de la réforme prévoyant le rajeunissement des officiers de l'Armée de l'Air fait donc l'effet d'une bombe au sein des mess, dans un tel contexte, du fait notament de ses deux motivations, presque cachées (avoir des hommes jeunes, "épurer" l'armée de l'Air de membres à tendance fasciste).

Pour éviter d'être enterré sous le flot d'avions déversé par les usines, le personnel de l'air imposa des exigences multiples et modifications, effectua des inspections d'acceptation complexes, et conserva des éléments clés (canons, hélices, et radios) séparés de l'avion sur lequel ils devaient être installé.

Simplification à l'extrême qui conduit à une grosse erreur ! Ce n'est pas tout le personnel de l'Air dont il s'agit, mais du tout puissant Service technique de l'Aéronautique. Créé peu après la création du Ministère de l'Air, il était composé de techniciens qui étaient au contraire très critiqués par les promoteurs de l'Air pour les modifications en questions qu'il demandait.


 

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Marc_91  Nouveau message 07 Avr 2016, 05:41

;) Toujours intéressants, tes posts, Pierre ...

Quand à la question posée par l'article : L'armée de l'air aurait-elle pu prendre le contrôle des airs ?

Je pense que l'auteur parle de mi-Juin 40 ...
Or, il ne faut pas oublier non plus les pertes en matériel de l'AA : avions abattu, avions sabordés devant l'avancée ennemie, dépots de pièces détachées non évacués, véhicules spécialisés abandonnés, ravitaillement en essence, etc ...
Et surtout, penser à l'ampleur de la désorganisation qui régnait en Juin 1940 en France, le commandement utilisant principalement pour ses communications le réseau filaire et téléphonique, contrairement aux allemands qui se coordonnaient par radio ...

Bref, la plupart des chasseurs qui effectuaient des patrouilles ne rencontraient pas les allemands, et ceux qui décollaient en alerte arrivaient le plus souvent trop tard, le tout épuisant le faible potentiel dont disposait encore l'AA ... Tenter de reprendre la maîtrise de l'Air dans ces conditions en Juin 1940 n'est pas réaliste !
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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 07 Avr 2016, 09:56

Je pense qu'il ne faut pas trop regarder en détails les chiffres des pertes, de chaque unité...il y a certainement des erreurs et cela n'est pas l'intérêt majeur de ce document.

Le document apporte un éclairage intéressant sur les luttes de pouvoir à tous les niveaux, l'organisation de l'AA et cela explique les retards en termes d'équipements et les défaillances qui en ont résulté lors de la campagne de France.

Merci Fanavman pour tes précisions et corrections très intéressantes.

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 07 Avr 2016, 10:12

Marc_91 a écrit:;) Toujours intéressants, tes posts, Pierre ...

Quand à la question posée par l'article : L'armée de l'air aurait-elle pu prendre le contrôle des airs ?

Je pense que l'auteur parle de mi-Juin 40 ...
Or, il ne faut pas oublier non plus les pertes en matériel de l'AA : avions abattu, avions sabordés devant l'avancée ennemie, dépots de pièces détachées non évacués, véhicules spécialisés abandonnés, ravitaillement en essence, etc ...
Et surtout, penser à l'ampleur de la désorganisation qui régnait en Juin 1940 en France, le commandement utilisant principalement pour ses communications le réseau filaire et téléphonique, contrairement aux allemands qui se coordonnaient par radio ...

Bref, la plupart des chasseurs qui effectuaient des patrouilles ne rencontraient pas les allemands, et ceux qui décollaient en alerte arrivaient le plus souvent trop tard, le tout épuisant le faible potentiel dont disposait encore l'AA ... Tenter de reprendre la maîtrise de l'Air dans ces conditions en Juin 1940 n'est pas réaliste !


Je pense que la question posée est intéressante et que la réponse n'est pas si évidente:

J'ai lu dans pas mal de livres qu'effectivement l'AA avait retrouvé quasiment son potentiel d'avions de chasse en juin grâce aux livraisons et qu'une partie non négligeable n'avait pas été engagée (région sud et afrique), de plus les avions livrés sont des avions modernes (type D250...).

D'un autre côté, il y a aussi un épuisement côté Luftwaffe que ce soit au niveau matériel, personnel, support, essence.

Il faudrait vraiment regarder plus en détail pour pouvoir répondre à cette question...si quelqu'un as des infos sur ce point...

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Bruno Roy-Henry  Nouveau message 07 Avr 2016, 12:34

Effectivement, l'armée de l'air aurait pu équilibrer la situation à partir de la mi-juin 1940 (épaulée par la RAF). Le problème, c'est que le front était rompu et l'armée de terre en retraite... D'où l'importance -avouée par Weygand lui-même- de tenir jusqu'au 15 juin (date à laquelle de nouvelles divisions étaient susceptibles de renforcer le front). Malheureusement, il fut contraint de donner un ordre de retraite générale dès le 12 juin, ordre d'ailleurs trop tardif pour les divisions abritées derrière la ligne Maginot et le Rhin. On en revient toujours à la même faute : ne pas avoir retiré au moins huit divisions à Prételat pour renforcer le front sur la Somme et sur l'Aisne !


 

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Gretsch  Nouveau message 07 Avr 2016, 14:58

Bonjour,

Je pense qu'il ne faut pas rejeter le texte proposé par Tomcat pour des raisons de forme (la traduction est effectivement approximative et certains chiffres discutables) mais s'y intéresser quant au fond... Car il est intéressant à plus d'un titre.

Il n'est cependant pas besoin d'aller chercher un article américain datant de trente ans pour aboutir aux réflexions qu'il engendre... Je vois par exemple que Pierre a bien digéré l'ouvrage de Thierry Vivier sur la politique aéronautique militaire de la France, dont la lecture est aussi éclairante que celle du livre de Robert Frank sur le prix du réarmement français.

La lutte de pouvoir évoquée plus haut ne se situe pas au plan personnel mais institutionnel : l'armée de l'Air est de création toute récente et n'a pas encore fait sa place au sein des forces armées nationales, loin s'en faut. Le ministère de l'Air, lui-même de six ans seulement son aîné, est en pleine structuration alors que le danger s'annonce aux frontières est du pays... Autant dire que les conditions sont loin d'être remplies pour étudier et surtout appliquer sereinement un réarmement dans un domaine nouveau où l'industrie est quasiment inexistante. D'un côté, le ministre de l'Air se bat contre ses collègues de la guerre et de la marine pour se faire entendre alors que d'un autre, la nouvelle armée de l'Air peine à se doter d'une doctrine qui induirait des choix particuliers dans son équipement face à ceux de ses adversaires. Tout cela dans un contexte économique plus que défavorable... Le programme BCR est une tentative de compromis - malheureuse - pour répondre aux différents besoins exprimés par les armées de la République tout en économisant au mieux les deniers disponibles, la polyvalence des avions étant supposée permettre leur utilisation par chacun au plus près de ses besoins.

Pierre Cot n'est pas spécialement acquis aux thèses du général italien Douhet, mais il souhaite disposer d'une aviation à long rayon d'action, qui permettrait d'aller aider, si besoin est, les alliés polonais, tchèques voire russes. Avant de devenir ministre, il avait milité en tant que pacifiste, au sein de la SDN, pour la création d'une aviation supra-nationale de défense, elle aussi équipée plutôt en bombardiers qu'en chasseurs, dans le but de supprimer les aviations militaires nationales.

Sinon, le nombre d'avions ne fait pas tout ! La France disposait effectivement de plus d'avions que l'Allemagne avant le conflit, et possédait au moment de l'armistice de plus d'appareils qu'en septembre 1939, et bien plus modernes... Cependant, bien qu'indépendante sur le papier, l'aviation était toujours subordonnée au déroulement de la guerre au sol, ce qui explique son retrait dans les zones où la défaite des troupes françaises était consommée. Au grand dam des commandants des zones d'opérations, tel François d'Astier de La Vigerie.

Et les arguments avancés par Marc ne sont pas à négliger non plus : l'armée française avait effectivement aussi des déficiences au niveau des communications et c'est loin d'être un détail...

Pascal

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Re: Armée de l'Air 1939-1940

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Alfred  Nouveau message 07 Avr 2016, 17:10

Pour avoir une chasse efficace il fallait des stations de détection des intrusions ennemies.Avant le déclenchement de l'offensive allemande notre réseau était balbutiant,nous devions recevoir des radars de nos alliés britanniques qui avaient perdu eux même deux stations lors de l'évacuation de Boulogne......En ce domaine nous n'avions quasiment rien.

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