@ Eric Denis
Bonjour,
Je te remercie pour ta conclusion en accord avec la mienne sur la réponse à donner à la question "mythe ou réalité ? ".
Nous convenons chacun que ce n'est pas l'ensemble des communistes, mais seulement les durs, parfois exaltés, qui ont suivi les consignes du PC.
Parmi ceux qui n'ont pas suivi, outre Tillon, on peut citer comme exemple dans un tout autre domaine, celui de Georges Guingouin, qui avait refusé en 1944 de prendre la ville de Limoges par la force, comme le PC le lui avait demandé. Il dut par la suite subir les sanctions du Parti.
Nous convenons aussi que les dégâts résultant des actions du PC pendant "la drôle de guerre" n'ont eu guère d'impact sur les causes de la défaite désastreuse de 1940.
D'ailleurs, les archives sur l'ampleur de ces dégâts font défaut, non pas qu'elles n'ont pas existé, mais parce que ce qui a été primordialement retenu c'est l'Histoire que le PCF a éditée et imposée, laquelle se fonde sur la véritable épopée résistante communiste.
Pour être clair, la période qui a immédiatement succédé à "Barbarossa"
D'où... Par contre, là >>>
Eric Denis a écrit:Il est évident qu'il y eu bien plus de résistants communistes après la campagne de 1940 que de saboteurs avant, la conscience de beaucoup d'entre eux s'accordant certainement plus facilement avec la lutte contre le nazisme que celle contre leurs compatriotes.
Pas tout-à-fait d'accord et je constate que Bruno Roy-Henry exprime des doutes...
Il me serait long de détailler ce que fut le comportement du PCF depuis le début de l'occupation de la France en juin 1940 jusqu'à l'invasion de l'Union Soviétique par l'Allemagne.
Un exemple frappant est ce texte paru dans l'Humanité du 4 juillet 1940 :
"Il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux travailleurs parisiens s'entretenir amicalement avec des soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo camarades, continuez, même si cela ne plait pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants. La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante."Pour "l'après" .... détailler l'histoire du changement radical des Communistes vis-à-vis de l'occupant vaut le détour !
Cordialement,
Roger