Bonsoir Louis,
Je vous remercie pour votre récit et plus particulièrement la partie qui concerne votre présence sur le front de la Somme où vous avez èté fait prisonnier le 6 juin 1940.
L'étude de cette bataille de la Somme qui fut une lutte sans espoir jusqu'à l'épuisement m'a longuement occupé.
Il y a un point qui m'intrigue, c'est que vous écriviez que vous ayez été "contraint de déposer les armes"
S'agit-il d'une contrainte sous la pression de l'ennemi ou bien d'un ordre reçu du commandement ?
L'histoire de la VIIe armée du général Frère au sein du IIIe groupe d'armée du général Besson aurait été entachée par des contradictions entre les ordres données par Besson et ceux de Weygand, lequel souhaitait que tous les efforts défensifs soient concentrés sur la Somme.
Je note deux points que nous avons "en commun" (les transmissions et Castres) :
1 / Votre appartenance au corps des transmissions...
J'ai moi-même, à l'issue d'un stage à l'Ecole des Transmissions de Montargis (c'était en 1946) été successivement chef d'équipe de ligne téléphonique de campagne, puis chef opérateur radio de campagne.
2 / Votre résidence (actuelle ai-je compris ?) à Castres (Tarn)...
C'est la milice de cette ville qui nous a gardés en otages (8) du 7 juillet au 19 août 1944.
J'en écris dans le récit de mon parcours que j'ai publié sur ce forum :
viewtopic.php?f=25&t=38678#p492837Par ailleurs, dans son livre "Ils ont libéré la France", préfacé par Yves Guéna, notre ami l'historien François Delpla y a consacré quelques lignes.
Le siège de la milice était sur une petite place au bout de la rue Soeur Audenet. L'accès au bâtiment passait sous un porche de circulation situé sur cette place
Pour localiser les lieux de notre capture, c'était à La Capelle, près de Damiatte.
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J'ai le plaisir de vous faire connaître que j'ai commandé ce matin même votre livre à la Fnac.
Je ne manquerai pas après lecture, de vous faire part de mes remarques.
Cordialement,
Roger