Dog Red a écrit:
En 1943/44, les 45T du Panther font effectivement "moyen" par rapport aux 56T du Tiger I puis aux 68T du Tiger II... mais c'est 2 et 3 ans plus tard, lorsque HITLER réclame du plus en plus gros.
Comme celà, nous sommes d'accord. La notion de "lourd" et "moyen' était différente selon les deux camps. Une petite anecdote : quand j'étais jeune (ça fait longtemps )
il m'arrivait de lire les romans d'un écrivain allemand nommé Konsalik. Et dans ses romans qui avaient trait à la SGM, il parlait des "monstrueux Chars Staline". Quand j'ai appris que les chars monstrueux, n'étaient pas l'apanage des russes, mais bien des allemands, j'ai été déçu
Dog Red a écrit:
Vous avez raison. Le Tiger n'est pas la réponse au T-34.
Mais le Tigerprogramm ne date pas non plus de 1937 mais de 1941 en s'inspirant largement (si pas leur héritier direct) des recherches allemandes en matière de Panzer de plus de 30T initiées vers 1937 (je pense aux Durchbrugswagen, Versuchskraftfahrzeug 30, 36, 45 et 65).
Quoi qu'il en soit, lorsqu'il monte en ligne dans le secteur de Leningrad fin 1942, le Tiger est le seul Panzer qui surclasse le T-34 en blindage et en armement. Dans la pratique, il devient la solution au T-34 en attendant l'apparition du Panther.
Cette analyse vous parait-elle plus convenable ?
Qu'i ait été remanié certes mais il est visible que la conception fondamentale du Tigre I est antérieure à la SGM
Dog Red a écrit: Ormis le Tiger et le chapitre des "lourds" qui est une toute autre histoire comme le précisait RoCo, le Pz.IV Ausf. F2/G offre-t-il une bonne solution transitoire au T-34 ?
Peut être plus que les PZ.IV ausF F2/G, le PZ.IV Ausf H, est plus approprié grâce à son canon 75mm Kwk 40 L/48 plus long et sa fiabilité et son économie en matière de consommation lui permettent d'être plus disponible que les "lourds allemands"
C'est une bonne opération transitoire et un bon char d'exploitation. Maintenant il fallait certes des chars plus lourds pour percer les lignes russes, mais il fallait qu'ils gardent ses qualités en gommant ses défauts (ce qui n'a pas été le cas )