Post Numéro: 110 de norodom 27 Déc 2014, 19:43
Bonsoir
J'ai lu le contenu de ce document...
Ma première question est :
<< à qui ce groupe de résistants dauphinois s'adressait t-il ? >>
Je n'ai pas connaissance qu'une campagne de dénigrement, généralisée ait été dirigée à l'encontre de la Résistance.
Certes il y a eu de ci de là des jugements sévères, souvent justifiés, portés à l'encontre de groupes de maquisards dont le comportement fut loin d'être exemplaire.
Mais en aucun cas ces jugements n'ont sali des résistants dont l'action a été menée contre l'occupant, dans le respect des biens et des personnes.
Lorsque l'on désigne un ennemi potentiel il faut le nommer. S'il est sans intérêt et méprisable, alors il faut s'en tenir au simple mépris.
Sur la question de la reconnaissance, là je crois qu'il faut faire preuve d'humilité.
Les résistants ont fait leur devoir... ils ne devaient pas s'attendre à être couronnés de fleurs.
Ceux qui ont rencontré le général de Gaulle à Toulouse en septembre 1944 pourraient témoigner de l'attitude glaciale du général en réponse à l'attente de compliments.
Je cite un passage du texte que je juge démesuré :
<< On n'a pas le droit d'oublier que tout homme qui a lutté dans la clandestinité est physiquement diminué. Les souffrances physiques, la tension nerveuse prolongée ont laissé en lui des marques >>
Soyons sérieux !
Les vraies victimes sont ceux ou celles qui ont oeuvré dans la clandestinité, risquant à chaque instant de mettre leur vie en péril et qui au bout du compte n'ont pas connu la récompense de leur sacrifice parce que leur triste sort les en a privés.
En conclusion, la Résistance doit être honorée et respectée sans aucun artifice pour la magnifier.
C'est son histoire noble autour des valeurs qu'elle a incarné qui ont fait sa grandeur.
Roger