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Bill Overstreet, au centre, est reconnaissable à sa pipe qu’il aimait fumer.
En Aout 1944, après un vol de 7heures au dessus de l’Europe, son escadrille à bout de carburant se posa en Russie. Malgré les difficultés inhérentes à la barrière de la langue, les mécaniciens soviétiques remirent tant bien que mal les avions en état de vol et les ravitaillèrent pour le vol retour vers l’Italie.
Cependant, séduit par le goût de la vodka russe, il décida d’en emporter quelques bouteilles. Il faut préciser que dans un avion de chasse il n’existe pas de soute à bagage, et que dans le cockpit, il est impossible de garder des bouteilles qui pourraient blesser le pilote lors d’évolutions et de virages serrés.
Bravant la réglementation, le lieutenant Overstreet décida d’enlever ses bandes de munition de 50, laissant les chargeurs des mitrailleuses vides, qu’il remplaça par ses fameuses bouteilles.
Ainsi armé de vodka, il fit décoller son Berlin Express avec son escadrille pour l’Italie. Mais l’imprévu arriva, lors du vol retour ils tombèrent sur un groupe de chasseurs allemands qui prirent la fuite devant les Mustangs, en effet les P-51 étaient foncièrement redoutés par les pilotes allemands, largement inférieures sur leurs avions.
Décidant pour des raisons inconnues d’en poursuivre un malgré ses chargeurs plein de vodka, le lieutenant Overstreet obtint une victoire originale ; le pilote allemand, sans doute un jeune inexpérimenté avec la peur au ventre, sauta en parachute sans que l’américain n’ait tiré une seule cartouche !
Le pilote du Berlin Express reconnaitra plus tard qu’il ne pouvait décemment se créditer d’un tel coup de chance.
La seconde anecdote présente un aspect plus théâtral.
Durant le même été, lors d’un autre raid de bombardement sur l’Allemagne, l’escadrille du lieutenant Overstreet engagea des chasseurs allemands qui attaquaient la formation de bombardiers. Poursuivant un As du manche, le Berlin Express plongea aux trousses d’un allemand qui, ne se laissant pas aligner, l’entraîna vers Paris dans l’espoir de voir la DCA (Défense Contre Avions) allemande surnommée la Flak, descendre cette inopportun américain. Mais malgré le tonnerre d’explosions en tous sens dans le ciel de la capitale, le Berlin Express ne lâcha pas l’allemand.
La poursuite se continuait au ras des toits et des monuments jusqu’à arriver sur la Tour Eiffel. Sans hésiter, l’allemand plongea sous le l’édifice de métal, suivi par le Mustang. Entre les 4 pieds de la Tour Eiffel et au ras du sol (voir photo ci-dessus) l’allemand ne pouvait plus, durant quelques secondes, manœuvrer. Ce faible laps de temps fut mis à profit par Bill Overstreet qui en profita pour lâcher une longue rafale de ses 50 mm qui touchèrent le fuselage et le moteur de l’ennemi. Ayant commis sa seule erreur, ce pilote allemand qui s’était montré plutôt doué s’écrasa en flammes dans les rues de Paris. Il ne restait plus qu’au lieutenant Overstreet à quitter la zone, salué par une DCA encore plus accrue, les artilleurs allemands ne craignant plus de toucher leur camarade.
bonjour mrs.
donc ces IFFIG qui prend la main.
au fait vous aviez pas saissi l'indice des smiles avec la vodka !!!!!
cdlt.
david