Post Numéro: 5 de Gretsch 27 Nov 2013, 15:54
Bonjour,
reinhard a écrit:Je ne pense pas que même les AD qui ont le plus mis en ligne leurs archives, atteignent 10% du volume qu'ils ont en stock. On doit plutôt tourner à 2%.
Il faut se garder de généraliser... Les Archives départementales dépendant des conseils généraux, chacune connaît donc une situation particulière. Un "petit" département, dont tout ou presque de ses archives est classé et qui dispose d'un budget confortable - ça existe - peut très bien mettre en ligne la quasi-totalité de ses documents en ligne, alors qu'un autre département aux dimensions plus importantes mais moins riche et ayant de ce fait bien plus d'archives encore non traitées ne pourra se permettre un tel luxe.
Ce sont les conseils généraux qui décident de leur politique culturelle, et de la diffusion qu'ils veulent faire de leur patrimoine écrit. C'est donc très variable. Et comme tu le dis, cela a un coût, et les élus n'ont pas tous envie de mettre à la disposition de tous - gratuitement qui plus est - un ensemble documentaire dont le traitement préalable sera payé par leurs seuls contribuables.
Bien sûr que les AD vont continuer à exister physiquement, puisqu'il faut obligatoirement conserver les
doubles papier originaux! Encore que la question ait déjà été posée, et sera sans doute posée à nouveau à l'avenir, tant les coûts de conservation (stockage) sont élevés. Mais le service au public, c'est-à-dire l'accueil physique en salle de lecture ou en particulier, est de moins en moins une priorité. Je suis partisan du tout numérique et de la diffusion par ce biais, mais je me pose tout de même la question de la justification auprès des décideurs de cette mutation. Mais il est vrai que je vis cela de l'intérieur...
Pour l'utilisateur, il n'y a en effet pas d'effet négatif. Sauf si la numérisation est mal faite, ou si l'outil de visualisation est raté...
Pascal